L'analyse du matériel funéraire est un autre point de débat : sa richesse et sa qualité illustrent les capacités des artisans sumériens et les moyens à la disposition des élites, notamment une insertion certaine dans des réseaux d'échanges internationaux. L'organisation de l'espace interne reste en revanche typique des maisons babyloniennes, autour d'un espace central. La zone officielle d'Ur occupait une position centrale dans la ville. Plusieurs inscriptions des rois d'Uruk indiquent qu'ils dominaient aussi Ur, les deux grandes cités sumériennes ayant apparemment constitué une même entité politique dominée par une seule dynastie portant le titre de rois d'Uruk et d'Ur. En 1922, une opération conjointe du British Museum et de l'Université de Pennsylvanie organisa les fouilles du site d'Ur. Il est présenté comme le fils de Meskalamdug, et porte à un moment le titre de « roi de Kish », qui indique en général que son détenteur exerce une forme d'hégémonie sur les « cités-États » de la Basse Mésopotamie[22]. Il. Plusieurs sondages réalisés sur le site de Tell al-Muqqayar ont révélé qu'il est habité depuis la période d'Obeïd (c. 5000-3750 av. Quelques résidences privées néo-babyloniennes ont également été dégagées au sud du quartier AH[105]. Ses successeurs Lugal-kinishe-dudu et Lugal-kisal-si proclamaient exercer la royauté sur Ur. Elle était alors située sur une des branches de l'Euphrate et proche du Golfe Persique. L'autre grande cour pavée, située à l'est, a été appelée « cour de Nanna » par les fouilleurs[63]. Les prospections archéologiques ont bien repéré des signes de déclin de l'habitat. Dans le même esprit, Bérenge: : tient un sceptre qui est à la fois signe : la royauté, bâton de vieillesse et arme c défense. Devenu roi (ou ensi) Sargon s'empara d'Uruk, puis du roi Lugal-zagesi (roi unificateur de Summer), d’Ur, de Lagaš et d’Umma.Ces conquêtes marquent la fin de la période des Dynasties Archaïques et le début de la période d’Akkad ou d'Agadê.. La prise du pouvoir par Sargon et les conquêtes qu'il a faites, marquent une rupture historique très importante en Mésopotamie. Le relief d'Ur-Nanshe, fondateur de la première dynastie de Lagash vers 2500 avant JC, évoque l'importante activité de bâtisseur de ce roi sumérien qui fit de sa cité-Etat un pays prospère et puissant. La ziggurat d'Ur est la mieux conservée de la Mésopotamie méridionale. Selon le Cadastre, les régions dominées par Ur à la mort d'Ur-Namma s'étendaient jusque dans la vallée de la Diyala. British Museum. Le mieux connu d'entre d'eux, Sîn-balassu-iqbi, qui dirige la ville pour le compte des rois assyriens Assarhaddon et Assurbanipal, a laissé des inscriptions commémorant plusieurs travaux de construction vers le milieu du VIIe siècle, dont les archéologues ont pu retrouver les traces[97]. Coiffe en feuilles d'or, « tombe du roi ». Le plus connu roi d'Ur est Ur-Nammu. Un système similaire existe pour la gestion de ses troupeaux. Elle était entourée de faubourgs s'étendant sur une surface inconnue, mais repérés par les archéologues, qui ont notamment dégagé un magasin appelé « trésor de Sîn-iddinam » à plus d'un kilomètre de la ville. Je traverse L ‘EUPHRATE et j’aperçois le palais d’ UR-NAMMU. L'interprétation du groupe cohérent que constituent les « tombes royales » pose plusieurs problèmes[29]. Les rues semblent plus larges et rectilignes qu'aux périodes antérieures, résultant peut-être d'une planification, car il se pourrait que le renouveau du peuplement de la ville soit dû à une action volontariste des rois babyloniens. Les tombes royales d'Ur ont livré des objets de très belle facture, témoignant de la grande maîtrise des artisans sumériens de l’époque, notamment en ce qui concerne l’orfèvrerie et la métallurgie[28]. Le roi a fait inscrire son nom dans des textes pour raconter son règne (constructions, exploits militaires, etc. Elle est construite en briques crues à l'intérieur, le revêtement extérieur étant fait en briques cuites plus résistantes. La documentation sur Ur à cette période concerne en premier lieu son grand sanctuaire, dont les monuments principaux ont été dégagés. Ur-Namma est un usurpateur. Vers 1925, Ur est prise par le roi Gungunnum de Larsa, qui n'y bouleverse pas l'administration, laissant notamment Enannatumma et l'administration en place. C’est le roi Ur-Nammu qui lance la construction de la ziggurat d’Ur consacrée au dieu Lune Nanna (Sîn)… D’après les vestiges de la ziggurat d’Ur, époque d’Ur-Nammu, vers 2100 avjc, Troisième dynastie d’Ur, actuel Irak, Mésopotamie. F. Joannès, « La Babylonie méridionale : continuité, déclin ou rupture ? De ce fait, il semble que l'espace domestique du Giparu se soit étendu au détriment de l'espace religieux qui a même pu disparaître, mais le plan connu de l'édifice est trop incomplet pour être bien compris[93]. Le premier code de Loi identifié vient de Mésopotamie, c’est le code d’Ur-nammu (2.112 av. Extraits du code de lois d’Ur –Nammu retrouvé gravé sur des tablettes d’argile. Les ateliers institutionnels de la ville emploient de nombreux travailleurs, notamment des femmes et des enfants dans des ateliers textiles, ou bien d'autres (mieux connus) : des artisans plus qualifiés produisant des objets de luxe avec des matières premières riches, exotiques et variées, regroupés en fonction de leur spécialité (bois, ivoire, or, argent, cuivre, cuir, etc.) Cours de Histoire-géographie - La cité d'Ur - Maxicours . Les tablettes mises au jour lors des fouilles de 2017 ont permis de préciser les connaissances sur le clergé paléo-babylonien d'Ur, par exemple grâce à la découverte de la maison d'un intendant du temple de Ningal[82]. J.-C.). En effet, la ville ne se limitait pas à la surface enceinte, qui selon les vagues estimations de Woolley n'englobait qu'un sixième de l'agglomération[50]. Depuis son identification par H. Rawlinson, s'est posé le problème du lien de la ville antique du sud de l'Irak qui est aujourd'hui appelée Ur (son nom antique étant en réalité Urim) avec l'« Ur de Chaldée » (ou « Ur des Chaldéens »), qui est la ville d'origine d'Abraham d'après la Genèse[108]. Doc 12 p 30. Les découvertes archéologiques et épigraphiques d'Ur, essentiellement concentrées sur la période d'Isin-Larsa, permettent d'offrir un éclairage sur la vie de certains des habitants de la cité. Ses relations avec les rois de Lagash, bien connus par les sources retrouvées dans leur capitale Girsu, sont mal établies. Ur est donc, aux côtés de sa voisine Eridu, d'Uruk, de Lagash ou encore Nippur, une des principales villes de la civilisation sumérienne qui se développe au cours du IIIe millénaire et exerce une influence considérable dans tout le Moyen-Orient. Bien qu'ils dirigent une des plus puissantes cités-États sumériennes, leur dynastie tomba finalement sous la coupe de Lugal-zagesi, originaire d'Umma. J.-C.), la ville connut une époque florissante. C'est sous le roi Ur-Nammu d'Ur que sont érigées en Mésopotamie méridionale les premières ziggourats. C'est sous le roi Ur-Nammu d'Ur que sont érigées en Mésopotamie méridionale les premières ziggourats. L’antique cité d’Ur devient une ville importante et prospère à l’époque des dynasties archaïques… Des fouilles du site de Tell al-Muqayyar, situé en Irak actuel, sont réalisées dans les années 1920-1930 par l’archéologue britannique Leonard Woolley. Dans les quartiers EM et EH, les résidences des personnes liées au sanctuaire de Nanna/Sîn et de sa parèdre ont livré des tablettes de la période paléo-babylonienne permettant de mieux connaître les personnes chargées de l'organisation du culte à cette période, même si les aspects cultuels sont moins bien connus. Les travaux de cette période reprennent en général les plans tracés aux périodes antérieures, mais ils y apportent en plusieurs endroits des modifications[92]. Lui et ceux qui exercent la même activité sont d'ailleurs appelés ālik Dilmun, « (celui) qui va à Dilmun ». L'Enunmah est également relevé, de même que le Giparu qui est reconstruit suivant un plan différent de celui des périodes précédentes. Le prologue du Code d'Ur-Namma mentionne le fait que l'action de pacification de ce roi a été favorables à la reprise des échanges, notamment le commerce maritime du Golfe Persique. Cette enceinte aurait été bordée par des cours d'eau (sauf sur son côté sud) : une des branches principales de l'Euphrate à l'ouest, et un canal artificiel à l'est. Le roi Ur-bau (— 2164-— 2144) contrôle la ville d'Ur ; il est le souverain de l'un des petits États de Sumer, celui de Lagash, qui connaît une grande prospérité. Il dispose de nombreux champs et également de marais exploités pour leurs roseaux et poissons. Elle comprend deux époques qui peuvent être vues comme des ères de grande prospérité de la ville et de sa région, séparées par une phase de destructions : la première est celle de la troisième dynastie d'Ur (ou Ur III, c. 2112-2004), durant laquelle Ur devient la capitale d'un grand empire dont les souverains réalisent de nombreuses constructions ; la seconde est la période dite d'« Isin-Larsa » (première partie de la longue période dite « paléo-babylonienne », c. 2004-1595), du nom des deux royaumes qui exercent alors l'hégémonie sur la Basse-Mésopotamie (c. 2000-1763), durant laquelle Ur n'est plus la capitale d'un royaume mais reste une ville importante dans le domaine religieux et économique et fait l'objet de nombreuses attentions de la part des souverains qui la dominent. Un texte de la douzième année de règne de Samsu-iluna, donc après cette désertion, montre la réorganisation de la garde du temple de Ningal, sans doute pour faire face aux bandes de pillards[44]. J.-C., fragmentaire). B. Lafont, « Ur-Nammu », dans F. Joannès (dir.). Les habitations sont de formes et de tailles diverses et ont pu connaître des remaniements, notamment des divisions, au gré d'héritages (chaque fils ayant droit à sa part de la maison avec une plus grande pour l'aîné) ou d'achats. Le défunt peut être placé dans un cercueil en argile ou dans une jarre si c'est un enfant. Les témoignages de la période du Dynastique archaïque III (DA III, c. 2600-2340) indiquent qu'Ur reste une ville importante et opulente approchant alors les 50 hectares et dont les autorités dominent la région environnante après le déclin de l'autre site majeur, Eridu[19]. B- Les lois d’Ur-Nammu (roi d'Ur de 2112 à 2095 avant J.-C.) : Ur-Nammu le puissant guerrier, roi d'Ur, de Sumer et d'Akkad par la puissance du dieu-lune Nanna et par la volonté du dieu-soleil Utu, a établi ses lois … pour les plus riches. Si ses phases protohistoriques sont très mal connues, comme pour la plupart des grands sites archéologiques de la Basse Mésopotamie antique, les fouilles archéologiques et les textes anciens ont montré qu'Ur a joué un rôle important dès les premiers temps de l'histoire de la Mésopotamie. Durant le dernier millénaire (c. 1400-300) pendant lequel elle est occupée, Ur perd son statut de grande ville de Basse Mésopotamie, tandis que la population de sa région a décliné. À leur arrivée à Ur, les marchands doivent verser une dîme évaluée sur leurs importations au temple de la déesse Ningal, institution qui effectue également des prêts commerciaux. La qualité des briques employées pour les constructions du temps de Sîn-balassu-iqbi est cependant la pire que Woolley dit avoir retrouvée sur ce site, ce qui rend difficile la restitution du plan des édifices de cette époque. La période suivante, celle des Dynasties archaïques (DA, c. 2900-2340) est mieux documentée à Ur. Les monuments principaux du quartier sacré de la cité furent mis au jour pour des périodes couvrant plus de 2000 ans, et l'une des découvertes archéologiques les plus spectaculaires pour un site du Proche-Orient ancien y fut effectuée, celle du cimetière royal et des objets luxueux qui en furent exhumés. Certaines parties de l'édifice ont été identifiées comme des chapelles. Ils s'occupent du culte au nom du pharaon (qui est le seul véritable prêtre de l'Egypte, l'intermédiaire entre les hommes et les dieux). Sur ce coffre, on peut voir le Roi d'UR, un roi guerrier qui écrase ses ennemis avec son char. Mais ces édifices ne sont pas bien connus par les niveaux d'Ur III, car ils ont manifestement été détruits à la fin de cette dynastie puis reconstruits par les rois de la période d'Isin-Larsa, qui n'ont cependant substantiellement pas modifié l'aspect des bâtiments[53]. Le royaume d'Ur s’affaiblit au cours des dernières décennies du XXIe siècle. Ses habitants ont probablement migré vers le nord, comme l'ont fait ceux d'Uruk que l'on retrouve plus tard à Kish[43]. La partie du prologue introductif qui nous est parvenue semble plutôt s'accorder avec les conquêtes d'Ur-Namma. J.-C., période qui tire son nom d’une cité située à six kilomètres à l’ouest, qui est un faubourg d'Ur aux époques historiques[8]). Comme ces dernières, elle succèderait à un ancien temple sur terrasse qui est alors soit agrandi et surélevé, ou bien arasé. La cella abritant la statue de la divinité a pu se trouver dans une des pièces de la cour, ou bien au sommet de la ziggurat[60]. Les ruines des monuments sont par ailleurs soumises à un processus d'érosion qui menace leur existence, ce qui a conduit à la mise en place d'un projet de préservation[6]. Ce roi fait la guerre et réduit ensuite ses ennemis en esclavage. Sa fonction a été modifiée du fait du déplacement du temple de Ningal sur la terrasse de la ziggurat. Cette nouvelle construction, de forme grossièrement rectangulaire avec pour dimensions environ 100 × 50 mètres, a pu être identifiée comme le nouveau Giparu construit pour servir de résidence à la fille de Nabonide[103]. Description [modifier | modifier le code] Aspect général [modifier | modifier le code] L'étendard d'Ur est un coffre de bois de 21,7 cm de haut et 50 de long, ajusté d'une mosaïque de … Ur-Namma est donc selon toute vraisemblance à l'origine du plus ancien texte de lois connu, le Code d'Ur-Namma, ancêtre du Code de Hammurabi. Les habitations et le palais royal étaient protégés par des remparts. Il a été un grand bâtisseur. Il y apparaît qu'Ur-Namma a réussi à dominer les villes principales du pays de Sumer, et aussi celle du pays d'Akkad situé plus au nord. J-C). On a longtemps pensé qu'ils étaient morts sans violence, peut-être drogués et/ou empoisonnés, mais une étude récente sur deux squelettes issus des tombes a montré que ces personnes ont sans doute été mises à mort par perforation du crâne, avant que leur corps ne soit traité pour une plus longue conservation et vêtu d'un costume d'apparat[27]. La découverte par Leonard Woolley des tombes royales d'Ur reste l'une des plus spectaculaires trouvailles de l'archéologie de la Mésopotamie antique[26]. Sceau-cylindre en lapis-lazuli de Pu-abi, avec son empreinte représentant une scène de banquet. A. Ur : une cité-Etat au cœur d’une riche région D’après le cas d’Ur, pourquoi les premières cités-Etats apparaissent dans la région de la Mésopotamie ? Lagash est une ancienne ville du pays de Sumer, en Basse-Mésopotamie (au sud de l'Irak actuel), et un royaume dont elle était au moins à l'origine la capitale. Ibbi-Sîn est déposé et amené en Élam en même temps que la statue de culte du dieu Nanna. D'autres inscriptions de Kurigalzu Ier indiquent qu'il a restauré des temples dans le reste de la ville ainsi qu'une porte. J.-C., listant des villes qu'il domine à la fin de son règne ; et la partie du prologue du Code d'Ur-Namma qui nous est parvenue. Ils visitent la ville à plusieurs reprises et se rendent à son grand temple, ce que commémorent plusieurs hymnes. Quelques tombes de la période d'Obeid ont également été mises au jour. Le plus souvent, chaque cité possède une divinité qu'elle adore plus spécialement, ainsi Nanna à Ur. Deux figurines féminines en argile de la période d'Obeïd. Mais il s'agit là des derniers témoignages de l'occupation d'Ur. La plus vaste était la cour occidentale, la « cour de la ziggurat » suivant la dénomination des fouilleurs, mesurant 140 mètres sur 135, où se trouvaient les installations principales du temple du Dieu-Lune dont la plus spectaculaire était la ziggurat, nommée « Maison au fondement imposant » (é-temen-ni-gur), plus tard « Maison du roi qui laisse le conseil florir » (é-lugal-galga-sisa) dans les inscriptions de Nabonide[55]. Un dernier édifice, le Ganunmah (ga-nun-mah), se trouvait au sud-est de la cour orientale. Du dieu Nanna, qui lui remet les symboles du pouvoir 10) D’après le texte, est ce que le dieu Nanna est le seul dieu honoré à Ur ? Décoration de l'œuvre. Cette partie de l'édifice comprenait des cuisines, sans doute dédiées à la préparation des mets pour le culte de la déesse. On y voit le souverain effectuer des libations au dieu et à sa parèdre Ningal, et participer aux travaux de construction du temple. Le roi est le représentant des dieux sur Terre. Ces récits décrivent les malheurs qu’a subis cette ville durant ces temps difficiles, en leur donnant une tournure catastrophique, présentant la destruction comme un retour à l'état sauvage là où auparavant s'épanouissait une brillante civilisation. The New York herald. • Crédits : source Wikipedia Une explication alternative place l'élaboration du récit du voyage d'Abraham au VIIe siècle et alors les figures d'Abraham et de ses descendants servent à légitimer la supériorité du royaume de Juda sur Israël, ce personnage venant de la prestigieuse Mésopotamie sous la conduite de Dieu pour s'établir dans les hautes terres judéennes et non dans celles du rival du nord[110]. La formation se déroulait dans des résidences privées. La stratigraphie de l'un d'entre eux a révélé un niveau de dépôts particuliers, semble-t-il apportés par l'action de l'eau, ce qui a amené Woolley, très marqué par la tradition biblique, à nommer le sondage Flood Pit (« Fosse du Déluge »). Au sud de la cour de la ziggurat, contigu à l'enclos sacré, avait été édifié l'E-gipar (é-gi-par)/Giparu(m)[18], mesurant environ 79 × 76,5 mètres[65]. Bien que des inscriptions qui y ont été trouvées portent le nom de Giparu, cet édifice ne semble pas avoir servi de résidence à la grande-prêtresse de Sîn. Toute sa partie nord-ouest a été détruite, et n'a pu être reconstituée que de façon hypothétique. Ce choix semble lié à son rôle de grand lieu de culte du Dieu-Lune, qu'elle partage avec Harran, autre étape du voyage d'Abraham, qui comme elle a été restaurée par Nabonide juste avant la période probable de rédaction du passage de la Genèse qui les évoque. Plaque représentant un couple affectueux. Ibbi-Sîn est le cinquième et dernier roi de la Troisième dynastie d'Ur.Il a régné de 2028 à 2004 av. Sauf précision contraire, les dates de cette page sont sous-entendues «, La version du 5 décembre 2011 de cet article a été reconnue comme «, Fin du Dynastique archaïque et période d’Akkad, Les apogées d'Ur : troisième dynastie et période paléo-babylonienne, Période néo-babylonienne et dernières occupations. Plusieurs objets en rapport avec le culte du dieu Nanna y ont été mis au jour comme cela a déjà été vu pour les périodes antérieures. Quelques habitations de cette période ont été dégagées, mais elles sont mal conservées. J.‑C. Le roi d'Ur,Eannatum, est le plus grand personnage, car c'est le plus important.Il régne sur Lagash et il porte sur sa tête le « Kaumakès ». La dernière modification de cette page a été faite le 12 janvier 2021 à 10:35. Selon Woolley, Nabonide restaure la ziggurat et la fait passer de trois à sept étages, mais cela est sujet à caution. La ville est apparemment abandonnée à partir de ce moment-là, comme plusieurs villes voisines (Uruk et Larsa). L'importance du sanctuaire aux époques d'Ur III et d'Isin-Larsa ne se voit pas seulement dans le domaine architectural, car de nombreux textes le documentent, avant tout pour la seconde période. Une autre proposition fut faite par C. Gordon, qui localisa l'Ur biblique dans la ville antique d'Ura, un port de l'Anatolie orientale cité dans les textes d'Ugarit (XIIIe siècle). Les deux édifices sont néanmoins connectés par un passage. En 1763, Ur passe sous le contrôle du roi Hammurabi de Babylone (1792-1750) quand celui-ci s'empare du royaume de Larsa. Depuis 2011-2012, les fouilles ont repris dans la région d'Ur, d'abord sur des petits sites situés dans la périphérie de la métropole antique (Tell Sakhariya, Tell Khaiber (en), Abu Tbeira), puis depuis 2015 sur le site même d'Ur, sous la direction d'Elizabeth Stone[7]. 07/05/2018 Laura Battini Laisser un commentaire. On sait en tout cas par les textes qu'Ur était un port fluvial très dynamique, ouvrant sur le Golfe Persique. British Museum. H1 Fiche n°1 La cité d’Ur au IIIe millénaire avant JC Que nous apprend la cité d’Ur sur l’apparition des 1ers Etats ? Il comporte plusieurs caveaux voûtés en sous-sol, et est divisé en trois grandes unités contigües. Sous le début du règne de son successeur Samsu-iluna (1749-1712), les villes du sud de la Mésopotamie se révoltent contre le pouvoir babylonien sous la direction d'un personnage qui prend le nom de Rîm-Sîn (II)[42]. On compte parmi eux une Lamentation sur la destruction d'Ur, et une Lamentation sur la destruction de Sumer et d’Ur[39]. J’apprends que le roi a été prier à la ZIGGOURAT. Cette dynastie compte cinq rois. Les spécialistes de la Mésopotamie antique et de l'histoire biblique moins sceptiques sur l'historicité du récit des Patriarches se sont couramment interrogés sur l'identité entre les deux Ur (celle de la Bible et celle qui a été fouillée en Mésopotamie). Ils ont pu bénéficier d'une relative autonomie à certains moments. Le commerce est une activité majeure à Ur. Ils sont essentiellement connus par plusieurs de ses noms d'années, commémorant les hauts faits de son règne (surtout des constructions), et plusieurs textes à sa gloire : le Cadastre d'Ur-Nammu, connu par une copie du début du IIe millénaire av. J.‑C., comme l'illustrent les tombes royales et le riche mobilier funéraire qui y fut exhumé. Jarre en gypse, dynastique archaïque I (v. 2900-2700 av. Collier en perles de cornaline et lapis lazuli, amulette en or en forme de mouche. L'espace intérieur du modèle « idéal » de ces résidences tel qu'il a été reconstitué à la suite des propositions de Woolley est organisé autour d'un espace central, couvert ou non, dallé dans les résidences les plus cossues et ouvrant sur une pièce de réception. Les archives des résidences paléo-babyloniennes s'arrêtent durant sa onzième année de règne, qui est sans doute la date de la destruction par le feu de plusieurs d'entre elles (mais pas toutes). Il s'est fait reconnaître roi de ces régions dans la ville sainte Nippur, où se trouve le grand sanctuaire du roi des dieux, Enlil. Des béliers, des brebis et des éléments naturels (eau, épis) sont représentés en bas du vase (3). Musée du Louvre. Le temple de Sîn fonctionne à nouveau à partir du règne de Kurigalzu Ier, aux alentours de 1400. Pendant la III e dynastie d'Ur (2100-2000 av. La mise en place de princesses d'Akkad avait sans doute une visée politique, servant de signal pour rallier la ville à la domination des rois d'Akkad. Il est gouverneur (en sumérien ŠAGIN) d'Ur pour le compte du roi d'Uruk Utu-hegal, qui est sans doute son frère. Elle avait des fonctions annexes qui lui sont restées après qu'elle eut perdu son rôle de porte : elle comprenait un lieu de culte et servait de lieu de jugement lors de procès ainsi que de dépôt d'archives. Le texte le plus récent retrouvé dans la cité date du règne du macédonien Philippe III Arrhidée (323-316), alors que la domination grecque a succédé à celle des Perses. D’ailleurs, les inscriptions de sceaux confirment le statut des morts : “Meskalumdug le roi”, ou bien “Akalamdug, roi d’Ur, Ashusikildingir est sa femme”. Les temples sont en effet traditionnellement des institutions sociales et économiques majeures en Mésopotamie méridionale, et celui du dieu patron d'Ur occupe un rôle majeur durant toute l'histoire de la ville. Ils sont définis par leurs coordonnées sur les plans du site. le roi est majeur à treize ans révolus (depuis une ordonnance royale de 1374) ; le roi est catholique. La seconde face représente une fête célébrant l'inauguration du nouveau temple, et les offrandes que l'on fait pour les dieux à cette occasion. Ce palais était jouxté au sud par un petit temple (33 × 27 mètres) de plan classique, nommé « Temple du port » car sa divinité tutélaire n'est pas connue. Elle mesure environ 64 × 42 mètres, et est entourée comme sa voisine par un mur double comprenant plusieurs chambres allongées. Ils offrent également des maquettes de bateaux en argent à la déesse, dans le but de recevoir sa protection lorsqu'ils sont en mer. L'identification des pièces n'est pas aisée, d'autant plus que beaucoup ont pu avoir plusieurs fonctions en raison de la mobilité du mobilier, notamment les foyers qui sont peu attestés, la cuisson ayant pu s'effectuer plutôt dans les cours ouvertes. Du ciel, la royauté est descendue vers moi. Sa fonction est mal comprise ; Woolley y voyait un espace de stockage, mais elle a pu avoir une fonction cultuelle. Sous le règne d'Ibbi-Sīn (~ 2027-~ 2003), dernier roi de la dynastie d'Ur III, tandis que l'empire sumérien est aux prises avec les Martou, ou Amorites, Ishbi-Erra (~ 2017-~ 1985), un haut officier, au nom étranger, auquel Ibbi-Sīn a confié la charge de défendre les régions … Elle est d'abord incluse dans la première puissance hégémonique, le royaume d'Isin, dont le souverain Shu-ilishu (1984-1975) organise le retour de la statue de culte de Nanna à Ur depuis l'Élam. Une reconstitution de la lyre d’Ur à tête de taureau, le plus ancien instrument à corde connu. Le premier code de Loi identifié vient de Mésopotamie, c’est le code d’Ur-nammu (2.112 av. ), Oriental Institute of the University of Chicago, University of Pennsylvania Museum of Archaeology and Anthropology, Musée d'Archéologie et d'Anthropologie de l'Université de Pennsylvanie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ur_(Mésopotamie)&oldid=178922831, Liste indicative du patrimoine mondial en Irak, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Quant aux 403 tablettes datées de la fin du DA I ou du DA II retrouvées à Ur, elles proviennent des archives du temple du Dieu-Lune Nanna, divinité tutélaire de la cité, mentionnant des domaines agricoles en sa possession attribués à des personnes qui travaillaient pour son compte, et des listes de travailleurs (jardiniers, vignerons, brasseurs, forgerons, etc.)[17]. Parmi les plus importantes fêtes d'Ur sont connues la « Grande fête » (ezen-mah) de Nanna, et l'akītum (á-ki-ti), qui se tient deux fois par an lors des équinoxes et voit la statue du dieu Nanna se déplacer dans les environs de la ville vers un temple spécifique où sont accomplis des rituels. Par exemple, le roi Shulgi (2094 − 2057 avant J.-C.) a promulgué un recueil de lois prévoyant l'exécution des meurtriers et des voleurs, ainsi que des amendes financières pour des délits jugés moins graves. Par exemple, le roi Shulgi (2094 − 2057 avant J.-C.) a promulgué un recueil de lois prévoyant l'exécution des meurtriers et des voleurs, ainsi que des amendes financières pour des délits jugés moins graves. Comme il a déjà été évoqué plus haut, ce groupe de monuments était déjà important durant les siècles précédents, et les constructions postérieures s'inscrivirent dans leur continuité. Les rois d'Ur ne font pas forcément de cette ville leur résidence principale : ils semblent lui préférer Nippur ou sa voisine Puzrish-Dagan. Beaucoup sont des inhumations simples, mais il existe des tombes collectives. Par convention, les déterminatifs se placent au-dessus du mot (en exposant). C'est sous le règne de Roi Ur-Nammu de Mésopotamie, premier de la Troisième Dynastie d'Ur (-2113 à -2095 ), que fut édifié la mystérieuse et grandiose Ziggourat d'Ur. Les quartiers fouillés ne comprenaient sans doute pas que des résidences, puisque Woolley y a identifié des chapelles et des espaces artisanaux. C'est dans le sanctuaire d'Ur qu'a été retrouvée une stèle fragmentaire le représentant en train de participer au culte du dieu de cette ville, Nanna. L'accès au premier étage se faisait par un escalier perpendiculaire à l'édifice et deux autres accolés à la façade, supportés par une petite avant-terrasse intermédiaire se trouvant uniquement sur la façade avant de l'édifice, et se rejoignant sur le premier étage dans une petite construction carrée, surnommée « tour-porte » (gate-tower) par Woolley. Sa façade était décorée de demi-colonnes et de piliers. Le site archéologique avait cependant subi des dégâts en raison de la localisation à proximité de troupes irakiennes, et de combats qui s'y sont déroulés, notamment des bombardements[5]. Les résidences sont construites en briques crues sans utilisation de briques cuites contrairement aux pratiques précédentes. Les fouilles de 2017 ont permis de constater que la ville est désertée puis que les maisons font l'objet de pillages directement après cela. La deuxième dynastie d'Ur, qui compte quatre rois selon la Liste royale, daterait du siècle suivant, mais ces souverains ne sont pas attestés autrement. Mais si les titres sont connus, rien ne permet de savoir la fonction exacte de ces personnages et l'organisation politique d'Ur à cette période. Après la documentation concernant les travaux de Kurigalzu Ier, rien ne documente l'activité de rois de Babylone à Ur pendant deux siècles et demi. On sait qu'il a patronné la restauration ou le creusement de plusieurs canaux d'irrigation si importants dans la Basse Mésopotamie où l'agriculture sèche est impossible.