Le terme aliénation (du latin : alienus, qui signifie « autre », « étranger ») est à l'origine un terme juridique, se rapportant à un transfert de propriété. /Rotate 0
(Hegel, Phénoménologie de l'Esprit). Le sujet se pose en s'opposant à l'objet, y compris à son propre objet, sa production qu'il dépasse, mais il a besoin pour cela de passer par l'objet. /Contents
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C'est pareil pour Deleuze, ceci dit, bien que plus intelligent quand même. Si je me suis libéré de mes croyances, c'est parce qu'elles ne tenaient pas le coup, pas parce que j'ai voulu m'en libérer. L'aliénation est donc pour Hegel une nécessité de l'expression et de la conscience de soi alors que, si on remet la dialectique sur ses pieds matériels, l'aliénation dans le travail relève plutôt de nécessités extérieures, de besoins sociaux et vitaux, ce qui n'empêche pas que le travail nous objective et que nous y sommes mis en question dans notre être. Comme je l'avais déjà souligné, une alternative au travail serait le jeu vidéo, qui procure occupation, communauté virtuelle et satisfactions, pouvant aussi rapporter de l'argent même si on se prive ainsi d'une véritable réalisation. Le travail nous rend étrangers à nous-mêmes. Le temps libre comme non travail n'a pas de valeur en soi comme situation originaire (scholé, otium) mais seulement comme envers du travail - ce que l'ennui du chômeur montre bien, théoriquement dépouillé pourtant de son aliénation, de toute hétéronomie, de son objet de détestation même. Pour moi, la question de l’aliénation c’est aussi le moment de mon adolescence où j’ai pris conscience qu’en réalité je n’avais pas décidé grand chose de mes choix politiques, amicaux et religieux et encore moins de ma terre natale qui, toujours et encore aujourd’hui, équivaut à son /Border [ 0 0 0 ]
Comme je le répète souvent, un revenu garanti n'est pas suffisant, il faut des institutions pour faciliter la valorisation de ses compétences mais il s'agit bien de travailler pour un revenu, pas pour des clous (le salaire à vie n'étant qu'une grosse connerie comme toutes les utopies que des illuminés bricolent dans leur coin alors qu'un revenu de base complété par un revenu d'activité - au contraire du salaire à vie - est nécessité par le nouveau système de production et la précarisation du travail). L’aliénation dans le travail. endobj
On peut apprécier la nullité de Marx sur ce sujet, lui, pourtant si pertinent et profond, ça reste une énigme pour moi. >>
La libération promue par Mai68 a été féconde mais en même temps doublement aliénante, moment qu'il faudrait dépasser. /Subtype /Link
On pourra toujours vouloir changer de travail, trouver un meilleur travail, sortir de la routine ou grimper des échelons, sans jamais pouvoir s'en satisfaire ni échapper jamais à son aliénation dans l'autre ou atteindre un but final - tant qu'on sera encore vivant... On pourrait se déclarer aliénés de et par tout ce que nous faisons. Dans un café, un coffee shop, un lab ou open space quelconque ? <<
Est-ce que nous serions en train d'assister à l'émergence des "différents"? /ArtBox [ 0.000000 0.000000 453.543307 680.314961 ]
Il dit seulement d'y être attentif, pas de vouloir s'en débarrasser à tout prix, ce qui produit inévitablement l'effet contraire, comme pour toute autre injonction/conditionnement sur notre capacité d'observation. Un infect merdeux de 40 ans, comme Macron, qui passait son temps à faire courir des bruits sur moi, alors que je résolvais un à un tous les problèmes. Le travail nous restera toujours étranger de quelque façon, étrangeté du réel qui ne se plie pas à nos quatre volontés et mobilise toutes nos énergies pour pas grand chose souvent, mais cela n'affecte pas aussi négativement l'être du travailleur qu'on a pu le penser et la dureté du réel n'efface pas la face positive du travail comme socialisation, maîtrise de son métier, exercice de ses capacités, réussite et reconnaissance monétaire, tout ce qui fait qu'on tient à son travail comme à sa place - sans qu'on puisse donc s'y identifier tout-à-fait. Certains théoriciens radicaux ont conçu une société plus juste nécessitant la rationalisation des relations du travail d’aujourd’hui en augmentant le temps consacré aux loisirs et à une répartition plus équitable de celui-ci. Car on ne sait pas toujours où l’on est lorsque l’on travaille : au bureau ? C'est une critique qui ne remet pas en cause les concepts mêmes de l'économie politique (ou économie bourgeoise). Au 19e siècle, c’était les corps qui étaient exploités, alors qu’aujourd’hui c’est l’esprit, la subjectivité, l’ensemble de la … Comme vous l’écriviez un jour, concernant le vieil adage « quand le sage montre la lune, le singe regarde le doigt » vous disiez que la sagesse consiste autant [désormais] , à analyser la main… aliénante : quelle confiance accorder à la parole qui est donnée pour parole d’un sage ? Y en a plein le cul de ces merdeux à 2 balles de 40 ans qui font n'importe quoi. L'impératif de nous désidentifier de notre travail n'est pas seulement une nécessité ontologique, l'intervention d'une liberté arbitraire, mais peut se comprendre plutôt comme la nécessité de corriger la représentation que mon travail donne de moi, retrouvant la "réthorique des passions" d'Aristote, où la passion se définit comme réaction à la représentation que l'autre a de moi - afin de restaurer notre image (désir de reconnaissance) - négativité plus spécifique comme négation de la négation. C'est en ce sens qu'il n'est pas un gourou. Il s'agit de reprendre Hegel en ne faisant plus de l'Esprit (qui dit non) le moteur de l'histoire mais l'extériorité, le réel d'une évolution matérielle et de son écologie que l'Esprit (cognitif) apprend plus qu'il ne lui donne forme logique par ses négations successives qui ne sont pas conscience de soi mais d'une réalité étrangère, inhumaine, contre laquelle on se cogne (néguentropie). Phénomène de l'aliénation Distinguer deux points de vue sur le travail : l'un qui cherche à déceler la signification anthropologique du travail (celui de Hegel), l'autre qui s'attache à décrire les conditions économiques-sociales, dans lesquelles cette activité est exercée de fait, historiquement (celui de Marx). On n'a pas besoin ainsi de faire du travail une activité individuelle, ce qui est individuel, c'est le dépassement, la négation du travail tel qu'il m'objective, l'inquiétude du travailleur, son désir, son existence hors-travail (je ne suis pas qu'un travailleur, je fais de la musique, etc). Qui parle ? Chez Hegel, au contraire, malgré sa négativité qui la dépouille de sa subjectivité, l'aliénation est beaucoup plus positive ou dialectique puisqu'elle représente le moment de l'objectivation, de la réalisation, c'est-à-dire de notre existence matérielle en acte à l'intersection de l'esprit et de la matière, du sujet et de l'objet. On ne se libère pas de soi, on s'identifie à un idéal de prétendue liberté dans un transfert où on n'est plus capable de voir que le gourou dit des conneries. En tout cas, le sens du travail n'est pas individuel, il est social, l'autonomie dans le travail sert à faire le nécessaire, pas à faire n'importe quoi ni à notre "libre développement", ne supprimant pas du tout l'hétéronomie du système de production qu'on soit salarié ou indépendant. Qu'il y ait donc une aliénation positive du travail, nous engageant dans une dialectique de l'objectivation, dans le monde social, ne doit pas mener à nier pour autant tout ce que le travail peut comporter de souffrances, tout ce qu'on peut critiquer comme aliénation dans le travail (subordination, pénibilité, répétition, ennui, exploitation) qu'on doit combattre dans la mesure du possible pour améliorer les conditions de travail mais on ne peut faire que le travail, comme inversion locale de l'entropie sans cesse recommencée (travail qui n'a pas de fin), n'exige un effort et de se plier à l'extériorité pour assurer la part qui nous a été confiée. Pour les chômeurs, c’est un temps vide, vertigineux et angoissant. /P 5 0 R
Aujourd’hui, c’est la vie même que le travail consomme. Les discours sur l’aliénation au travail ont été longtemps construits autour du paradigme que constitue le travail ouvrier, prescrit, contrôlé et enfermé tel qu’il s’est imposé avec la révolution industrielle. Ce que je veux montrer, c'est que l'aliénation est première, c'est le réel qui cause (nous aliène et nous fait souffrir), non pas le sujet dont la passion est seconde, négation de la négation. Krishnamurti met le doigt aussi sur cette éventuelle auto-injonction. Vous parlez de "l'aliénation dans le travail", mon commentaire est donc un peu en marge : A considérer avec le recul votre livre libre « Le monde de l’information » de 2004 -comparé à ce que vous écrivez en 2017 concernant le concept d’aliénation- il me semble que nous avons tous à faire la critique d’une erreur par confusion entre « information » et techniques de « communication ». Il devient naturel que le salarié ne décide pas comment il doit travailler, et ce qu'il doit produire. Jamais période ne fut aussi révolutionnaire... La société de consommation avant le capitalisme, Du revenu garanti aux coopératives municipales, Des coopératives municipales pour des travailleurs autonomes, Le savoir-vivre à l'usage des post-modernes, Critique de la valeur, valeur de la critique, L'historicité de l'être social (aliénation et liberté), Le travail du temps (à l'ère du numérique), L'épreuve du réel (matérialisme et dialectique), Le retour des révolutions (inflation et papy boom), L'écologie politique, une éthique de libération, L'écologie-politique, avenir de la gauche, Les monnaies locales : un outil pour la relocalisation de l'économie, Critique de l'écologisme (la maladie infantile de l'écologie), L'histoire après l'histoire (Hegel 200 ans après), Introduction du nazisme dans la philosophie, Les enjeux de la démocratie participative, Revenu garanti, coopératives municipales et monnaies locales, Le caractère révolutionnaire de la science, Ecologie-politique, revenu garanti et philosophie. i�Gs�n?lH��u|�u�)����ϙɊ�B�^���oQ%��~�S���o���pg�o��}���gV�s~�������S��O�/�O������� Je connais J Krishnamurti depuis 1977 et c'est un des rares philosophes à m'avoir vraiment apporté quelque chose sur la question de la liberté et des aliénations personnelles, apport qui ne s'est jamais démenti depuis cette époque. Contrairement aux idées reçues, cette suppression est souvent le fait des seuls salariés qui tentent ainsi de maintenir un travail de qualité malgré l’augmentation de la charge, difficilement remise en cause. Si l'emploi devait disparaître, ce qui est plus que douteux, il y aurait d'autres formes d'entreprises collectives et de services aux personnes, pas la fin du travail donc mais sa transformation en travail autonome et en plateformes locales ? >>
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D’où la nécessité de faire retour sur le concept d’aliénation : D’où ça parle ? /Group << /Type /Group /S /Transparency /CS /DeviceRGB >>
C'est particulièrement net avec le travail artistique qui ne supporte pas la répétition mais, à un bien moindre degré, on pourrait l'appliquer à toute activité ou travail qu'on n'a pas choisi mais qui nous aliène dans la mesure même où cela nous manifeste, nous identifie, nous objective ("qu'est-ce que vous faites dans la vie ?"). <<
Chacun a l’ambition de contribuer à la satisfaction de ses besoins en réalisant un travail qui a du sens. Bien entendu, si on souhaite avoir une bonne capacité d'observation (enregistrer correctement les informations), on pourra en concevoir une (auto)injonction, un auto-conditionnement, pour échapper à l'idéologie. Il était une fois l’aliénation. <<
On va arrêter là, ces stupidités n'ayant rien à faire sur ce blog. Le fait est que le travail à la chaîne, pour prendre cet exemple, a toujours généré des « Fruits de l'aliénation à l'entreprise » | L'Humanité Jump to navigation Zinoviev, une première approche par Fabrice Fassio. }A���3]+Lz�ɻ����e�c�H�ۣ
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Je ne suis pas sûr de bien comprendre mais je conseille de ne pas faire confiance aux sages ni à la notoriété, toujours relative. Si vous êtes si fascinés par le terrorisme et leur sens de la nuance, Merci pour ce petit développement. J'avais critiqué aussi la conception individualiste qu'avait Gorz de l'aliénation dans le travail et son idéal d'auto-production sous-estimant notamment la participation à une entreprise collective. Il ne dit pas du tout de ne pas en avoir, mais seulement d'en prendre conscience, au moins d'y être attentif, mais certainement pas de les nier, au contraire. ���{͔k(s�������N'��^�p��Uh��bܣ.��d[���^�+�RtI���Vee
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L'aliénation par le travail salarié, ou les prémices de l'aliénation totale, ... mais également la famille, et aujourd'hui la télévision, le cinéma à grand spectacle.