Support : La Vénus d’Arles (carrés classiques Nathan) Objectifs : Acquérir des outils d’analyse de l’image pour exprimer son jugement. Il est désormais admis que le plâtre d'Arles ne reflète pas l'état initial de la Vénus (par ex. Réparée, elle disparut[172]. On ne connaît pas son praticien, mais elle serait la copie d'un original probablement également en marbre, sinon en bronze[2], due au sculpteur grec Praxitèle trois siècles plus tôt (vers 360 av. Elle fut alors exposée pendant 30 ans dans cette ville, d'abord à la vieille Maison commune, un temps dans une « armoire faite exprès » dans un local provisoire[29], puis finalement, après une restauration due à Jean Dedieu, dans la Tour de l'Horloge[30] là où se trouve l'escalier d'honneur du nouvel hôtel de ville, comme une figure emblématique de la beauté, témoignant également des nobles racines des habitants de la région, selon la thèse de l'époque (reprise deux siècles plus tard par les félibres comme Frédéric Mistral et par les ethnographes provençaux — cf. Une draperie qui serait remarquable « par la science du jet, du mouvement et de la pose, autant que par la manière toute magistrale dont s'en trouvent traités les divers accidents »[237], et ce, nonobstant les critiques de Ridgway (précitée) sur la lourdeur et le manque de réalisme des plis. READ PAPER. Ce n'est toutefois qu'une supputation vraisemblable car on ne connaît pas la source d'inspiration, probablement multiple, de la Vénus d'Ille. On trouve aussi une copie au Château de La Ferté-Saint-Aubin (hall d'entrée)[222] et à Arles, d'une part au sein du Musée de l'Arles Antique (elle était même visible de l'extérieur derrière la façade vitrée[223] avant la transformation du site[224]), d'autre part dans l’Hôtel de Ville (escalier d’honneur) où la vieille copie resta décapitée pendant 15 ans[225] et enfin, au Museon Arlaten (CERCO depuis la réfection du musée)[184],[185],[186]. Finalement, la thèse de Furtwängler, en faveur d'une œuvre de jeunesse, au même titre que Le Satyre verseur ou encore L’Artémis de Dresde, est plutôt admise mais fait partie, elle aussi, d'un débat qui n'est pas clos[98]. On doit néanmoins mentionner qu'un bras mystérieux, peut-être celui de la Vénus, fut découvert et envoyé à Paris en 1821 sans que l'on en retrouve trace par la suite[24]. Ô fée de jouvence ! Fait belles nos filles et sains nos jeunes gens ! Terrin infra). En 1833, Augustin Fabre écrit : « On vantait la Vénus d'Arles. Vincent Noce - A quels seins de Vénus se vouer ? Elle arrive au Louvre le 13 janvier 1798 (AN.-E. Agard, Références actuelles à l'inventaire : MR 365, Ma 469, En 1957, une photo témoigne de cet emplacement avantageux pour la Vénus d'Arles, située dans une grande loge au centre d'une présentation monumentale dédiée à Praxitèle, entourée d'œuvres rattachées au maître : l', La Vénus adossée à l'un des piliers de la galerie Melpomène sur, La Vénus d'Arles illustrait l'affiche de l'exposition et semblait résumer à elle seule tous les questionnements à propos des œuvres praxitèliennes et praxèlisantes. Séparée en 1981 de sa tête qui devait être restaurée, la statue n'a finalement été reconstituée qu'en 1996 - selon le Supplément numéro spécial au Bulletin des Amis du Viel Arles, Noce (Vincent), Libération, samedi 6/dimanche 7 janvier 2001. Selon la formulation, ou une formulation semblable de Jérome Farssac, ibid. Elle est conservée à Paris au musée du Louvre depuis la Révolution française, après avoir orné le château de Versailles pendant plus d'un siècle. Cette querelle savante, qui opposa notamment le père jésuite Albert Dauguières qui (après François Rebattu et avec l'abbé Flèche) penchait pour une Diane, entraînant avec lui l'Académie royale des lettres d'Arles dont il fait partie, et Claude Terrin qui (avec François Gravenol et J. Séguin) penchait pour une Vénus, est notamment rapportée par : Charles Lenthéric (précité, Conclusions de l'Académie royale de peinture et de sculpture dirigée par. À ce titre, elle témoigne … Pour Cécile Carrier il s'agissait pour la tête, probablement d'une pièce rapportée en métal, une étoile ou un diadème[15]. Her cult was very popular in ancient Greece with numerous shrines and temples throughout the land. Analyse comparative avec d’autres représentations d’Aphrodite (ou Vénus): - Aphrodite, dite Vénus d’Arles, copie romaine d’un original grec, fin du Ier siècle av JC, marbre, 194cm, Musée du Louvre, Paris - La naissance de Vénus, Sandro Boticelli, 1485, tempera, 172.5x278.5cm, Galerie des Offices, Florence Aujourd'hui encore, le stéréotype semble se perpétuer, entre beauté et absence, l'Arlésienne devient même une expression quasi proverbiale. 658-664. AN.-E Agard, «. Et nos jeunes filles alertes, On lui reconnaît d'être un type iconographique pour certaines répliques et statues semblables. », Le portrait d’une Arlésienne peint par Augustin Dumas symbolise cette filiation mythique. Elle devient ainsi le modèle de l'Arlésienne[250]. 10. EMBL Heidelberg Meyerhofstraße 1, 69117 Heidelberg, Deutschland Tel: +49 6221 387-0 Fax: +49 6221 387-8306 Email: info@embl.de Website: www.embl.de EMBL is an intergovernmental organisation having legal personality, established by the Agreement establishing the European Molecular Biology Laboratory concluded at Ge­neva on 10 May 1973, registered with UN-Treaty Series Volume 954, Nr. C'est d'abord la tête qui est trouvée, ce qui incite les consuls d'Arles à faire excaver à l'entour. Déjà à l'époque, quelques spécialistes tempèrent pourtant sérieusement la critique de Formigé[155] mais l'autorité de Héron de Villefosse prévalut et la thèse de Formigé ne sera anéantie pour l'essentiel qu'à la fin du siècle, en 1995. La Vénus d'Arles est cependant la seule statue de ce type à avoir sa tête, l'absence de bras due à la manufacture des statues étant par ailleurs fréquente[25]. Évoquant l'ensemble des œuvres rattachées à Praxitèle, les conservateurs du Louvre soulignent : « Cette vision généreuse en termes d’attribution, est aujourd’hui largement remise en cause par les chercheurs et la présentation d’une grande majorité des répliques connues des œuvres citées ci-dessus permet d’approfondir les études de ces différents types statuaires, dont tous ont en commun le même problème, à savoir leur introduction dans l’œuvre de Praxitèle » in Dossier de presse de l'exposition Praxitèle du 23 mars au 18 juin 2007 : Alain Pasquier, Jean-LucMartinez (dir. Le site internet d'une manufacture de cierges proche d'Arles résume ce sentiment populaire à propos d'une Arlésienne en cire qu'elle propose : « La Vénus d'Arles […] cette statue est offerte au roi Louis XIV, au plus grand désespoir des habitants […] Le mythe de l'Arlésienne est celui d'une absente regrettée mais présente pour tous en chacune des Arlésiennes de la ville ». La statue, traitée en ronde-bosse, sculptée dans un seul bloc de marbre blanc cendré, à gros grains, supposément en provenance du mont Hymette près d'Athènes (pour la partie antique), présente une femme mesurant 1,94 m (2,08 m avec le socle et une profondeur de 65 cm)[3],[4], donc plus grande que les femmes de l'époque. Alain Pasquier signale qu'un torse du même modèle exposé au musée d'Athènes en proviendrait (ce qui reste incertain) qui serait le prototype créé pour cette fonction selon Ridgway, in Dossier de presse de l'exposition Praxitèle du 23 mars au 18 juin 2007 : Selon Cécile Carrier, le type de la Vénus d'Arles s'intègre parfaitement bien dans les choix iconographiques de l'idéologie impériale, comme symbole des victoires d'Auguste, et suit les schémas "classicisants" préconisés dans l'art officiel de cette période, les plus aptes à exprimer les vertus telles que la. Quant à l'état de mutilation et de fragmentation dans lequel la Vénus fut trouvée dans les ruines du théâtre (supra), il serait consécutif, selon Jules Formigé, soit aux invasions barbares contemporaines de la prise d'Arles en 260, soit plutôt au zèle de chrétiens qui pillaient les sites antiques pour la construction de basiliques et qui obéirent à Saint Hilaire, évêque d'Arles, qui fit détruire les représentations païennes au milieu du Ve siècle[57],[68],[69]. O douço Venus d'Arle ! Girardon avait eu cependant l'habileté de présenter au roi une petite cire de la statue réinterprétée avec ses bras, comportant une pomme dans la main droite, qui emporta la décision d'en faire une Vénus ; en tout cas pas une Diane[48] car il y en avait déjà une prévue pour la grande galerie de Versailles et il pouvait difficilement y en avoir deux[49]. — plus modestement puisqu'elle était reléguée presque au raz du sol contre un pilier, Melpomène ayant pris sa place dans la grande loge[191]. op. La Vénus d'Arles a été découverte le 6 juin 1651 en creusant une citerne dans la maison de l'abbé Lebrun, près du collège récemment aménagé à l'emplacement de l'ancienne église Saint Georges. Le maire et le prieur, Paris, Éditions EHESS, 2003, p. 263-267. La députée d'Arles Monica Michel, si elle a indiqué se réjouir "de la venue de notre ministre de la Culture à Arles, ... partageant à 100 % l'analyse de la députée. Tout en doutant de l'interprétation de Girardon, Louis Jacquemin fait cette observation pour souligner que le mouvement est plausible et naturel, op. Good Dreams, Bad Dreams - American Mythologies (curated … Mercure galant, août 1684. Cette copie aurait disparu[220] ; Les copies — De nombreuses copies (statues et statuettes) sont disséminées de par le monde[207]. Praxitèle - La Vénus d’Arles, « Une névrose fétichiste ». Pour plus de détails voir Jules Formigé, « Note sur la Vénus d'Arles », dans Comptes-rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres no 39 (1911). Vois, ils ont été réunis et sont venus à toi. En revanche, la position du bras gauche semble correcte à ceci près que la partie déjà en place avait sans doute été rapportée au moment de la reconstruction initiale[120]. Ta beauté qui rayonne sur toute la Provence, A cette époque, un lévite du nom de Cyrille, préposé à la construction des basiliques chrétiennes, fut blessé en enlevant du théâtre antique des marbres qu'il avait l'intention d'employer : « Dum marmorum crustas et theatri proscaenia celsa deponeret fideli opère nudans loca luxuriae quod sanctorum parabat ornatis ... » En outre, un grand nombre de fragments sculptés, provenant de ce théâtre, sont martelés ou brisés : il est probable que saint Hilaire les fit détruire, comme symboles païens (ainsi qu'il le fît aussi au Trophée d'Auguste de La Turbie). Alors qu'il s'agit vraisemblablement d'une copie romaine, elle constitue l'une des traces majeures de la sculpture du second classicisme grec rattachée à l'œuvre de Praxitèle. According to most experts, the Venus de Milo depicts the mythological Greek goddess Aphrodite, and the story of the Judgment of Paris. Promote interoperability, and as a standard-setting organisation. Mais il pouvait aussi s'agir tout simplement d'une femme sortant du bain comme le défendit le comte de Caylus[47]. ». 37 Full PDFs related to this paper. La trace de scellement que la statue a dans le dos au niveau des reins (trou de crampon), le traitement simplifié du dos et la forme aplatie que présente l'ensemble de la statue indiquent que cette dernière devait être scellée dans un mur, probablement dans une niche. Cf. La Mère de la terre et du peuple d'Arles !… Promote rail transport at world level. C'est généralement sous cet aspect que lui a donné Girardon qu'elle est représentée dans l'iconographie moderne et médiatisée. Jean-Julien Estrangin relatait déjà les différentes circonstances au cours desquelles le théâtre antique d'Arles et ses ornements ont sans doute été successivement dévastés, op. These idiosyncratic sculptures incorporate a wide range of objects including products of mass culture combined with hand-made items and biographical material. Fai bello nòsti fiho e nòsti drole san ! Analyse comparative avec d’autres représentations d’Aphrodite (ou Vénus): - Aphrodite, dite Vénus d’Arles, copie romaine d’un original grec, fin du Ier siècle av JC, marbre, 194cm, Musée du Louvre, Paris - La naissance de Vénus, Sandro Boticelli, 1485, tempera, 172.5x278.5cm, Galerie des Offices, Florence C'est-à-dire, s'agissant du visage, un standard de beauté neutre, presque asexué — malgré les lèvres charnues —, doux, serein et rêveur, à vocation universelle mais plus humanisé qu'à la période précédente. Praxitèle aphrodisiaque ». Ainsi, d'autres hypothèses peuvent être avancées sur l'état initial de la Vénus, comme d'imaginer par exemple que le bras droit rejoignait plutôt la chevelure, ce que d'ailleurs avait envisagé Girardon lui-même et ce que pensent certains auteurs du XIXe siècle[123]. The poet's view of the problem of evil and the destiny of humanity becomes clearer if the Légende is read in connexion with the two poems mentioned in the Preface to the volume of 1859, as designed to form with it an immense trilogy: Dieu and La Fin de Satan.Neither was published till after the poet's death, and the latter was left in an unfinished condition. Portrait - Déesse de haute couture in info Arles, les nouvelles salles sur le site du Louvre, la visite en vidéo commentée par J.-L. Martinez, La Vénus d'Arles vue de la salle de la vénus de Milo, site de l'Office de Tourisme de Versailles. Mais plutôt que l'ode à la beauté victorieuse retenue par Girardon, la plus constante s'appuie sur la légende de la filiation adoptive d'Auguste avec Vénus et le triomphe des armes que cette dernière peut incarner, particulièrement à Arles où s'établirent les vétérans de la Legio VI Victrix, ce qui va dans le sens de la symbolique ornementale du théâtre d'Arles (supra). Exprimer sa sensibilité. En outre, il observe que la Vénus devait être pourvue de bijoux (au centre du cerclage avant de la tête et dans le chaton du bracelet du bras gauche)[14]. Les archives du service des Bâtiments du Domaine de Chantilly comportent une mention d'achat en 1902-1903 à la fonderie du Val d'Osne pour la Vénus d'Arles et un Achille Borghese, les deux pendants du Vertugadin. Cf. Développer sa culture. 1,1913, p. 31, Une charmante vénus drappée dite « Richelieu » ou « de Praxitèle » porte une pomme dans la main droite (Le Louvre), Pierre Dumont reprochait au métal du miroir « d'être tourmenté de forme et contre le style antique » (selon Étienne Michon, « La Vénus d’Arles et sa restauration par Girardon », in Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, t. 21, fasc. Le Louvre tient donc pour probable qu'il s'agit d'une Vénus Victrix[133]. Auparavant et bien qu'il soit délicat de la faire voyager[194], elle fut cependant encore exposée en Asie[195]. 15.). The Venus was found in 1651, by workmen who Le moulage de la Vénus d'Arles sert parfois à expliquer les techniques de moulages de l'Atelier du Louvre : Arielle Lebrun, On découvre, par hasard, un plâtre en pied, couleur bronze, au détour d'une restauration faite par Anne-Gaelle Gop dans les années 2000. L'une des Aphrodite évoquées par les textes anciens serait celle de Cos dont aucune trace n'a été retrouvée[88], mais elle est drapée, ce qui laisse la place à notre Vénus, à moins qu'elle soit précisément celle que les habitants de Cos avaient choisi de préférence à celle de Cnide dont la nudité les choquait[89]. Elle a été « toilettée » selon une technique douce, avec des compresses buvard absorbant les impuretés et la saleté, complété d'un gommage délicat (voir sur le Blog de la Vénus. Pendant la plus grande partie du XXe siècle on dénonce ainsi une grave trahison de l'œuvre originelle, à la suite notamment du réquisitoire fameux qu'Antoine Héron de Villefosse, conservateur de la sculpture grecque et romaine au Louvre et membre de l'Institut, prononce en 1911 à l'encontre de la Vénus d'Arles en relayant la « découverte » de Formigé[151],[152], quitte à se fonder sur des données qui se sont avérées peu fiables par la suite[153] réalisé à l'époque de la découverte qui, malgré les cotes, n’est peut-être pas si fidèle[154]. La Vénus d'Arles (du nom du lieu de sa découverte) est une statue en marbre dégagée en 1651, lors de la fouille des vestiges romains proches du théâtre antique d'Arles. EMBL Heidelberg Meyerhofstraße 1, 69117 Heidelberg, Deutschland Tel: +49 6221 387-0 Fax: +49 6221 387-8306 Email: info@embl.de Website: www.embl.de EMBL is an intergovernmental organisation having legal personality, established by the Agreement establishing the European Molecular Biology Laboratory concluded at Ge­neva on 10 May 1973, registered with UN-Treaty Series Volume 954, Nr. Par exemple. infra) mais il repositionne le vêtement sur le pied gauche[118], efface les éraflures superficielles pour homogénéiser la surface de la sculpture. 1,1913, p. 15/17). cit., Selon Étienne Michon, « La Vénus d’Arles et sa restauration par Girardon », in Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, t. 21, fasc. Aphrodite, Vénus d'Arles. Hypothèses sur la restitution des bras et la fonction de la Vénus - Bien que pouvant paraître « vraisemblable »[122], l'authenticité de cette interprétation par Girardon qui prend aussi parti sur la fonction qu'avait la statue est sujette à caution. So I noticed a bunch of people adding comments on my photos "using FlickrComment".Having nothing better to do than a mountain of work which will last until Armageddon - and there's a movie I don't want to watch again, even if it does feature Liv Tyler - I decided to spend five minutes of today's procrastination budget exploring this tool. Evolution du m2 et estimation immobilière des appartements et … En élargissant la notion, signalons, par exemple. 14444). : "These gifts to Aphrodite did Simon, the light o' love, dedicate : a portrait of herself and the girdle that kissed her breasts, and her torch, yea, and the wands which she, poor woman, sued to carry." Simultanément le Louvre illustre sa page internet d'appel au don avec une représentation de la Vénus d'Arles[199]. Telle qu'elle se présente aujourd'hui, la Vénus d'Arles a de quoi séduire notre subjectivité comme elle subjuguait encore au XIXe siècle, jusqu'au début du XXe siècle, certaines élites qui, postérieurement à la découverte de la Vénus de Milo, maintenaient l'antique Arlésienne au premier rang[235], nonobstant les critiques qu'engendra sa restauration (supra). Christian Lacroix, « L’Arlésienne à la Chapelle de la Charité », Arles selon… Théodore Aubanel/La Vénus d'Arles, Aphrodite, dite Vénus d'Arles (en quatre épisodes), À voir sur le site de l'Académie d'Aix-marseille. La décoration de la Vénus ne s'arrêtait pas là. ll y place deux attributs qui, pour les anciens, a priori s’excluent[120] : la pomme dans la main droite (en référence à la victoire remportée par Aphrodite lors du Jugement de Pâris qui la désigne comme la plus belle) et le miroir dans la main gauche, censé refléter sa beauté triomphante (victorieuse) mais qui pourrait être un gage donné à ceux qui penchaient pour une Vénus au bain (cf. In 20th century France the most popular translation of Shakespeare’s sonnets was the volume published in 1955 by the poet Pierre-Jean Jouve who claimed this “poetic prose” as his personal creation. Lorsque les lieux où fut découverte la Vénus furent vendus trois ans auparavant, il était déjà précisé que les deux colonnes ne pourront être abattues, qu'aucune construction ne pourra être édifiée contre elles et qu'il faudra en laisser l'accès libre à ceux qui voudront les visiter [Selon Michel Baudat, En référence à un bronze également trouvé dans le sol arlésien et à la tradition faisant état du culte de Diane implanté en Arles (D. Séréna-Allier, 2013, p. Voir cette étude de 2000 de Jean-Pierre Mohen du CNRS sur la question : Jean-Yves Blaise, Francesca De Domenico, Livio De Luca, Iwona Dudek, Copie ornant la Cour vitrée du Palais des études (, CERCO = Centre d’étude, de restauration et de conservation des œuvres, qui est une extension du museon Arlaten rénové, fonctionnel depuis 2011. Voir par exemple : Almanach de Versailles, année 1789... Selon une description faite en 1720 par Jean-Baptiste Monicart, elle est présentée sur un socle portant l'inscription « Vénus aurelatensis Sta-Anti » (La Vénus d'Arles, statue antique) (D. Séréna-Allier, 2013, p. 49), Ces antiques toutes en marbre représentaient, Un document semblable a circulé lors de l'exposition et du colloque «. En fait, Daudet se serait mépris en identifiant la Vénus d'Arles ; il s'agirait en réalité de Diane de Gabiès et de la Vénus de Milo selon D. Séréna-Allier (2013, Voir Pascale Picard-Cajan, « De la Vénus à l'Arlésienne : les Athéniennes de la Provence », in catalogue de l'exposition, « la contribution [de la Vénus] à la création d'un mythe », « l'Arlésienne, qu'elle soit de marbre ou bien vivante, demeure la plus belle femme du royaume d'Arles. « Communication sur la découverte de Jules Formigé à propos de la Vénus d'Arles », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Année 1911, Vol. L'image de la femme dans toute sa splendeur, la poésie devenue chair vivante, comme la Vénus d'Arles ». J.-C., alors qu'à l'époque classique primitive, les déesses étaient vêtues de longues tuniques couvrantes (chitôn ou péplos). Il en fit d'ailleurs trois au total[169], sachant au surplus qu'il y en eut au moins sept autres réalisés par des artisans italiens[170],[171]. Reste le visage qui avec son doux modelé, équilibré par la régularité des traits, serait « porté à la perfection avec la Vénus d'Arles[240] ». Au-delà de la discussion sur la vraisemblance de la position des bras qui déjà alimente la critique de la Vénus, le principe même de cette restauration contredit radicalement la ligne de conduite qui s'impose à partir de la fin du XIXe siècle, jusqu'à ce jour, c'est-à-dire une conservation en l'état - dite « archéologique » - restaurée pour une consolidation surtout matérielle[141], une méthode qui est appliquée par exemple à la Vénus de Milo deux siècles plus tard, bien que cette dernière échappât de justesse à une reconstitution en tout point semblable à la Vénus d'Arles[142]. La localisation de la statuaire du théâtre d'Arles est également décrite par Jean Servonat, Bulletin de l'Association des Amis du Viel Arles, Frank Sear, « Roman théâtres : An architectural study », Oxford University Press, 2006. À contrario, Jules Formigé qui s'inspirait d'une Vénus découverte près d'Agen, suggère que le bras droit s'abaissait peut être vers le bord du manteau, comme pour le retenir, ce que semblent justifier l'amorce initiale du bras et le tenon originel sur la hanche[134], bien que la présence de ce dernier ne contredit pas formellement l'hypothèse précédente[135]. Dans le cas de la Vénus d'Arles on doit préciser que Girardon fut conduit par une double nécessité : bien marquer l'identité vénusienne de la statue alors que jusque-là on la prenait pour une Diane[166], quitte à être redondant sur les attributs ; apprêter un futur ornement de la prestigieuse galerie des glaces qui ne pouvait donc qu'être complet et en parfait état, selon les usages sculpturaux en vigueur, l'éminence du lieu et le souhait impérieux du Roi[167]. Autour d'un flo de marbre en quau disien Venus De quau prouvèn touto alegresso ! Formigé Jules. ». Ta beauté t'habille mieux que ta robe blanche. Schiavetti et Mourizard pour l'assemblée générale 2011, La Vénus d'Arles à Paris en son Grand Palais, Arles, un laboratoire culturel en développement, Les moules, les modèles et la production de l’atelier de moulage de la Rmn-GP aujourd’hui, La collection de moulages de la Faculté des Lettres de Bordeaux, Histoire d'Angers/Chroniques historiques/ Jardin du mail/...Un musée de plein air, Découvrir Angers : Angers en images, image, Restitution de l'Ares Borghese au Vertugadin, Category:Venus of Arles (Château de Vincennes). Cette Vénus est la patronne des Arlésiennes pour lesquelles elle fut un idéal de beauté[249]. Pourtant, s'ajoutant à la partialité de la comparaison photographique qui appuyait à l'époque la démonstration des outrages que dénonçait Formigé (cf. Par exemple, s'adressant à la Vénus d'Arles : « Montre-nous tes bras nus, tes seins nus, tes flanc nus, montre-toi toute nue, ô divine Vénus ! Revista de História da Arte Série W N.º I 2011. Le ruban cerclant la tête retombe sur chaque épaule. Emmanuel Daydé résume : « l’appui sur la jambe gauche, la convergence des lignes de force vers la hanche, la sinuosité du flanc droit, ou encore le regard mouillé, tout semble indiquer la main de Praxitèle[78].