Le théâtre en tant que genre littéraire spécifique a occupé une grande place dans la littérature des siècles passés mais son rôle est aujourd’hui remis en question. Ces deux grandes familles des personnages de Shakespeare: les gens d'action et les irrésolus, que dans nombre de ses drames il oppose les uns aux autres (Gide, Journal, 1943, p.228). L'échange à travers le dialogue est fait de répliques de tailles diverses, de l'échange vif par vers ou courtes phrases qui se répondent (stichomythie) aux répliques longues et élaborées qui constituent des tirades (exemple : le récit de Théramène à la fin de Phèdre de Racine). Voici les principaux personnages du véritable théâtre de Lyon. La spécificité du théâtre. BRINDAVOINE, laquais d’Harpagon. HARPAGON, père de Cléante et d’Élise, et amoureux de Mariane. Le genre comique est illustré par le « drame satyrique » marqué par la bouffonnerie et la farce moqueuse et surtout par les œuvres d'Aristophane (-445-385) et plus tardivement de Ménandre (-340-292). CLÉANTE, fils d’Harpagon, amant de Mariane. » M. Corvin, article "Théâtre", Michel Corvin. ÉLISE, fille d’Harpagon, amante de Valère. Ce n'est pas le moindre charme des personnages de théâtre que de les savoir capables d'incarnations successives (Mauriac, Journal 2, 1937, p.169). Il fait remarquer que, dans l'histoire du théâtre, « la scène prime sur le livre, jamais l'inverse ». Quelques genres annexes ont marqué le XVIIe siècle, comme la tragi-comédie qui précède l’essor de la tragédie et ne respecte pas ou mal les unités (multiplication des aventures et fin heureuse) et relève plutôt de l’esthétique baroque. « Comme le texte n'est plus au centre de la production théâtrale, les scènes contemporaines cherchent à explorer le langage scénique. La métamorphose par laquelle le comédien devient le personnage doit donc opérer un changement complet d'univers. Au début des pièces de théâtre dans l'Antiquité, l'orateur utilise la captatio benevolentiae afin d'attirer l'écoute et la bienveillance du public. Le chant peut se mêler à la parole comme la danse aux gestes, par exemple dans les comédies-ballets comme Le Malade imaginaire ou encore dans Le Mariage de Figaro, pour ne rien dire des opérettes et des comédies musicales, où le texte est essentiellement un prétexte…. Aujourd'hui, à l'heure des arts dits pluridisciplinaires, la définition de l'art du théâtre est d… À noter que des rôles peuvent être cumulés par un personnage. L’analyse moderne rend également compte de l’action théâtrale en appliquant le schéma actanciel de la quête d’un objet par un sujet : un personnage, le héros (le sujet), poussé par des motivations intérieures profondes ou des demandes extérieures (le destinateur ou l'émetteur), aidé par des adjuvants et freiné par des opposants (personnages ou événements), agit dans un but défini (la quête) pour atteindre un objectif (l’objet) pour un bénéficiaire (le destinataire) qui peut être lui-même ou un autre (ou un idéal). FROSINE, femme d’intrigue. Puis se recouvre d’un voile quand elle tente de mener Dom Juan sur la voie du repentir. Ces conceptions ne considèrent pas le théâtre comme un genre littéraire, mais comme un genre de spectacle. ée d’Harpagon. 2. Dans ce genre on compte des auteurs tels que Antonin Artaud, Rodrigo García (auteur), etc. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que le théâtre littéraire gagnera en France son statut de premier plan avec, en particulier, les comédies de Molière et les tragédies de Corneille et de Racine. MARIANE, amante de Cléante, et aim
Emploi : « Ensemble des rôles d’une même catégorie requérant, du point de vue de l’apparence physique, de la voix, du tempérament, de la sensibilité, des caractéristiques analogues et donc susceptibles d’être joués par un même acteur. Les genres théâtraux ont longtemps été liés à la distinction entre le théâtre comique (farce, comédie classique, comédie-ballet, vaudeville, pièce burlesque) et le théâtre sérieux (tragédie, tragi-comédie, drame bourgeois, mélodrame, pièce métaphysique ou engagée), avec parfois un mélange des genres (par exemple dans Tartuffe ou Dom Juan de Molière ou dans le drame romantique). « Le théâtre, au carrefour de plusieurs disciplines, appartient à la littérature par ses œuvres dramatiques, au spectacle par ses techniques de jeu et de la scène, à l’histoire par ses rites et ses traditions.» M. David, « Le fonctionnement de la communication théâtrale est particulier et particulièrement complexe du fait que les échanges interpersonnels ne sont pas les seuls en cause. L'œuvre publiée indique également le découpage en scènes, en actes ou en tableaux. La tragédie (le « chant du bouc » lié au culte de Dionysos) avec un chœur et des parties chantées, est peu à peu codifiée jusqu'à Aristote avec sa fonction de catharsis, purgation des passions nées de la terreur et de la pitié ; elle évolue au cours du Ve siècle av. On peut distinguer : La comédie-ballet n’est qu’une variante, ancêtre de l'opérette et de la comédie musicale, où le chant domine. Des évolutions se produiront au XVIIIe siècle dans un contexte nouveau (Régence, apport des Comédiens italiens, contexte des Lumières) avec deux grands auteurs de comédies, Marivaux et Beaumarchais, et la naissance de genres nouveaux comme l'opéra-comique, la comédie larmoyante et le drame bourgeois. DAME CLAUDE, servante d’Harpagon. Le personnage textuel. De plus, dans le domaine du divertissement, le théâtre est aussi concurrencé depuis déjà plusieurs décennies par le cinéma et ses dérivés. Corneille, La Place royale, Acte V, scène 7. On distingue le texte à lire et le texte à dire. Au théâtre, il y a un intermédiaire entre le texte écrit par l’auteur et le spectateur : le comédien dit et joue le texte, il l’interprète au sens fort, guidé souvent par un metteur en scène, c’est-à-dire qu’il permet et oriente la compréhension du spectateur[2]. LE CLERC. » Diane Beaulieu , https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Théâtre_(genre_littéraire)&oldid=178947573, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, corriger les mœurs par le rire : "Castigat ridendo mores" (mot à mot : corriger par le rire les mœurs), aventure extraordinaire éloignée dans le temps. ÉLISE, fille d’Harpagon, amante de Valère. Au théâtre, il y a un intermédiaire entre le texte écrit par l’auteur et le spectateur : le comédien dit et joue le texte, il l’interprète au sens fort, guidé souvent par un metteur en scène, c’est-à-dire qu’il permet et oriente la compréhension du spectateur [2].. Par ailleurs les textes de théâtre ont évolué dans le même sens que les autres genres littéraires, vers un éclatement des codes traditionnels et, aujourd’hui, le mot « théâtre » renvoie sans doute davantage au monde du spectacle vivant que représentent également la comédie musicale ou le sketch[8]. Rôles et fonctions du théâtre antique. Le personnage dont il tient le rôle est aussi un homme qui vit et respire en un certain lieu, à une certaine époque. Ce que doit dire ou faire un acteur dans une pièce de théâtre, un film ; ce que doit exécuter et représenter un danseur dans un ballet : Apprendre son rôle. C’est un personnage assez complexe qui joue un double rôle et a une double facette. Et il naît du simulacre. La pièce a été adaptée pour le théâtre en Russie en 2006 sous le nom de Дед Мороз — мерзавец, mise en scène par Sergueï Aldonine [16] avec Alexandre Oustiougov dans le rôle de Katia [17], puis du même metteur en scène au théâtre de l'Atelier de Moscou en 2007-2008 avec Maxime Averine, Constantin Bogdanov, etc [18]. LA FLÈCHE, valet de Cléante. On définit cette particularité par l’expression de « double énonciation », qui rappelle que le théâtre est un monde de conventions et d’artifices, comme l’illustre le procédé de l'aparté destiné au seul public. J.-C. avec les œuvres d'Eschyle et de Sophocle puis d'Euripide. Le texte de théâtre relève donc du discours direct, en vers ou en prose, destiné à la communication orale. Lorenzo de Médécis est le personnage principal de cette pièce de théâtre. La saisie informatisée des devoirs ne permet aucune erreur de code. Le théâtre relève de la convention, de l'« illusion comique », puisque les comédiens jouent la vie en incarnant des personnages en papier que fait parler l’auteur : la magie du théâtre réside dans cette incarnation éphémère, atteignant l’art par les artifices[3]. Il est destiné à être dit par les comédiens. 1-Situation de la scène l est l'exécutant d'une entreprise amoureuse dont il sera aussi le Scène d'exposition des Fausses Confidences plus riche que la première, cette scène nous donne des informations sur les personnages et sur l'intrigue. La classification des œuvres est évidemment délicate mais on rencontre des dominantes qui permettent une catégorisation simplifiée. [5]. Vocabulaire de la Mise en Forme du Théâtre. Il est enregistré, imaginé, proposé, parce que l'on appelle un « écrivain de plateau », à la suite de Bruno Tackels, qui a popularisé l'expression. ). En Occident, le théâtre est né en relation avec un contexte religieux et a eu un rôle social important en exploitant les mythes fondateurs et en ritualisant la vie des citoyens grecs par les représentations dans les différentes cités grecques. Pièce de théâtre tragicomique écrite par Corneille en 1637, elle fut donnée en représentation pour la première fois le 7 janvier 1637 à Paris. Dans sa trilogie de Figaro, Beaumarchais fait la satire de la noblesse par l'intermédiaire du personnage … Le "rôle" du personnage de théâtre s'inscrit dans une tradition. I] Le rôle de Clindor dans la comédie Le rôle deux Clindor dans la comédie peut se diviser en deux parties : a ) Le. Pourtant, le Clown est bien plus que le simple personnage de bouffon auquel il est malheureusement souvent réduit. Que vous soyez troupe de théâtre amateur ou compagnie professionnelle, vous êtes nombreux à rechercher des pièces de théâtre en fonction du nombre de personnages. Destiné à la transmission orale et conditionné par des contraintes de temps, le texte de théâtre aboutit à une certaine stylisation des personnages et à la création de types[7] qui perdurent en lien avec les différents genres comme la comédie ou la tragédie. Jean-Pierre Marielle. À Athènes au Ve siècle av. MAÎTRE JACQUES, cuisinier et cocher d’Harpagon. On trouve aussi les didascalies, plus ou moins importantes selon les époques et les auteurs : de quelques mots dans une pièce classique du XVIIe siècle (La scène est à Séville pour Le Cid de Pierre Corneille) à des indications scéniques détaillées sur le décor, les lumières, les costumes, les gestes, les déplacements, les intonations…, comme dans Ruy Blas de Victor Hugo ou Rhinocéros d'Eugène Ionesco. Dans la Rome antique le théâtre devient un art secondaire face à la concurrence des jeux du cirque : on peut signaler cependant les comédies de Plaute (-254-184) et de Térence (-190-159) et les tragédies de Sénèque (-4-+45), au début de l’Empire, sous Néron. On peut même noter le cas limite de Acte sans paroles de Samuel Beckett qui ne comporte que des didascalies. à visiter La communauté de guignol De guignol au gendarme. Le texte à dire va du canevas de la commedia dell'arte à l'alexandrin classique, et s’adresse à un interlocuteur (un autre personnage ou soi-même) et en même temps au spectateur : c'est la double énonciation théâtrale[6]. Bien sûr, toutes les littératures possèdent leurs auteurs de théâtre ; on se reportera à chacune d’elles pour approfondir ce domaine particulier. Il peut correspondre à un type psychologique (l'ingénue, l'amoureux, le fils indigne, le séducteur, le père abusif, l'avare etc.) Par la suite, la notion de genre perd de sa pertinence, même si on parle de théâtre de boulevard et de vaudeville à la fin du XIXe siècle. l Les répliques sont les paroles prononcées par les personnages d’une pièce de théâtre Il est question d’argent dans la pièce. Le théâtre du XXe siècle fera en grande partie éclater cette distinction. On retrouve ainsi des types sociaux comme le valet de comédie débrouillard et son maître impuissant (Toinette et Argan, Scapin et Géronte ou Figaro et Almaviva) ou le vieux barbon (Arnolphe dans L'École des femmes), l’ingénue (Agnès dans l'École des femmes), le tyran domestique (Harpagon, Orgon dans Tartuffe), le roi (Titus dans Bérénice, don Carlos dans Hernani, Créon dans Antigone)… On peut également établir des stéréotypes psychologiques comme l’amoureux ou l’amoureuse (Phèdre, Perdican), le benêt (Sganarelle dans Dom Juan), l’hypocrite (Tartuffe).