Transféré à Neisse, en Silésie, il y est traité un peu moins rigoureusement. Cette avant-garde est encore surprise par le même corps autrichien parti de Mons à la faveur de la nuit. Cédant à l'entraînement universel il paraît aux Tuileries avec l'uniforme d'officier général et la cocarde blanche, et il y est bien accueilli. Le jour suivant, les Britanniques apprennent qu'il a monté son camp dans les alentours, et envoient 5 000 hommes pour le capturer. Sous le cri de : Mort aux ministres ! Réduit par l'infériorité et l'abandon de ses troupes à l'impuissance d'attaquer l'ennemi, il songe à chercher un asile en pays étranger. Verified Purchase. Il visite à Mount Vernon le tombeau de Washington, ainsi que sa maison et son jardin, descend le Potomac, et s'arrête à Yorktown, théâtre d'une des actions les plus mémorables de la guerre d'Indépendance. Le 31 juillet 1830, il accueille à l'Hôtel de ville de Paris le duc Louis-Philippe d'Orléans, comme lui un noble libéral attaché à la Révolution. ». Emporté par le besoin de se dévouer, il était trop disposé à préférer les tentatives, où il exposait sa vie aux efforts patients et persévérants de la lutte légale, en réalité à cause d'un grand magasin qui avait parrainé le renouvellement de sa décoration, « C'est le seul monument commémoratif notable de la reconnaissance de la Haute-Loire à son enfant le plus connu. Après la chute de la monarchie, le général de La Fayette, menacé d'arrestation, prend la fuite avec une partie de son état-major. Au sortir de la séance ils sont assaillis, frappés, menacés de mort, et ne doivent leur salut qu'à la protection de la garde nationale. G. Saint Bris réplique à son tour que « les hommes d’exception ont toujours servi l’intérêt de la France plus que celui d’un régime, que ce soit au temps de la monarchie ou de la république »[126]. Les Britanniques vont prendre Philadelphie plus tard dans le mois. En juin 1781, Cornwallis reçoit des ordres de Londres pour construire dans la baie de Chesapeake un port, afin de préparer une attaque terrestre sur Philadelphie[52]. Il appuie la motion de Barnave tendant à maintenir l'autorité royale de Louis XVI, et il ajoute à cette occasion que ce prince est « le meilleur de sa famille et le meilleur des souverains de l'Europe. Le général paraît le lendemain à la réunion des députés assemblés chez Audry de Puyraveau et à celles qui la suivent ; mais, son attitude répond mal à l'attente des meneurs qui commencent à le diriger. Attaché à ses libertés, dépourvu d'esprit courtisan, il fait avorter les tentatives de son beau-père visant à lui faire obtenir une situation intéressante[16],[N 2]. Libéré cinq ans plus tard, il se tient à l'écart de la vie politique jusqu'à la chute de l'Empire, en 1814. Issu d'une branche cadette de la famille Motier de La Fayette, une très ancienne famille de la noblesse d'Auvergne éteinte en 1891[1], dont la filiation remonte au XIIIe siècle avec Pons Motier, seigneur de la Fayette[2],[1],[3] (la branche aînée (éteinte en 1694) donna, Gilbert Motier de La Fayette, maréchal de France en 1421), Gilbert du Motier naît au château de Chavaniac le 6 septembre 1757. Après avoir souffert des pertes significatives à Monmouth, les Britanniques sonnent la retraite dans la nuit, et rejoignent New York avec succès. La Fayette les encourage hautement, exprime même l'avis que les chambres doivent refuser le budget jusqu'à ce que la France ait reçu une organisation démocratique, et se met en rapport direct avec la plus séditieuse de ces associations, connue sous le nom de Conspiration La Fayette qui a pour organe La Tribune des départements. Les États-Unis ont fait germer en lui les idées de liberté et il entreprend à son retour en France la rédaction de la première Déclaration des droits de l’Homme. Peut-être aussi n'était-il plus temps. Il y fait d'ailleurs un retour triomphal en 1824, à l'invitation du président James Monroe, où il est accueilli et honoré dans 182 villes des 24 États que compte l'Union à cette époque. Excellent film d'aventure filmé avec d'importants moyens en figurants. Soupçonnant difficilement dans autrui le mal, qui n’était pas en lui, le général Lafayette accordait trop facilement sa confiance et on en a souvent abusé. Le nom de La Fayette vient de la terre du même nom, située dans l'actuelle commune d'Aix-la-Fayette, près de Saint-Germain-l'Herm (Puy-de-Dôme)[4]. La Fayette est élu député de la noblesse de Riom aux états généraux. Cette visite, toutefois, est la seule qu'il ait rendue aux frères de Louis XVI ; l'esprit général du gouvernement et des attaques semi-officielles dirigées contre lui ne tardent pas à réveiller ses anciens ressentiments, et il s'abstient de reparaître au château. Il profite de cette inaction forcée pour accomplir un vœu qui lui tient à cœur : celui de revoir l'Amérique, théâtre de sa première gloire, et de visiter ce peuple qu'il a soutenu dans la conquête de son indépendance. L'énergie avec laquelle il se prononce pour la répression des désordres occasionnés par l'affaire de Nancy, la révolte de trois régiments de ligne qui avaient chassé leurs officiers, fortifie ces dispositions. Ce dernier s'était porté volontaire au siège de Richmond en 1781 pour l'aider. La Fayette reste au campement de Washington à Valley Forge durant l'hiver 1777-78 et partage alors la rudesse des conditions de ses hommes. La guerre ayant été déclarée dans les premiers jours d'avril, il entre immédiatement en campagne et se porte, avec vingt-cinq mille hommes, sur la rive droite de la Meuse près de Givet, ayant son avant-garde à quatre lieues de là, à Florennes, dans les bois au-delà de Philippeville. Il adjure enfin l'assemblée de rétablir l'égalité civile et la liberté religieuse sur leurs véritables bases, de faire respecter l'intégrité du pouvoir royal, et d'anéantir le régime des organisateurs des clubs et des sociétés secrètes. Charles X a cessé de régner ; le peuple a acquis par son sang le droit de se choisir un autre souverain ! Il assista le lendemain à une fête brillante sur l'. La Fayette, absent de Paris depuis la fin de la session, est allé passer quelques jours, après quatorze ans de séparation, à Chavaniac, lieu de sa naissance. Son acte suivant comme commandant de la Garde nationale est de faire démolir la Bastille (16 juillet). À Metz, d'où il décida de partir pour les Amériques, une statue équestre en bronze, réalisée en 2004 par Claude Goutin, est installée dans le jardin de Boufflers derrière le palais de justice de Metz. La Fayette ne prend aucune part ostensible aux débats qui la précèdent. Cette opinion est celle de La Fayette, et, bientôt avec lui celle du ministère installé le 3 novembre sous la présidence de Laffitte[105]. La Fayette en apprend le mauvais effet en même temps que la journée du 20 juin. Tout porte à croire que le sacrifice de La Fayette était depuis longtemps arrêté dans l'esprit du roi. Cette tentative du roi n'a été en aucune façon prise au sérieux par La Fayette, depuis la mort de Mirabeau, tête pensante du projet, en avril, et que rassurent, indépendamment de précautions minutieuses, les affirmations précises du roi[N 16]. », Le texte suivant reflète l'opinion de Napoléon sur La Fayette : « La Fayette était un niais ; il n'était nullement taillé pour le haut rôle qu'il avait voulu jouer. En 1884, le nom a été officiellement changé à Lafayette, en honneur du Marquis de Lafayette, le général français qui était un héros pour les Américains pendant la Guerre d'Indépendance… Cependant, dans la séance du 6 août Debry, organe de la commission à laquelle a été déféré l'examen de la conduite du général, conclut à sa mise en accusation ; mais cette proposition, soutenue par Jacques Pierre Brissot, et combattue avec chaleur par Vienot-Vaublanc et de Quatremère de Quincy, est repoussée à la majorité de 406 voix contre 224. C’est la fin de sa popularité qui a pris naissance sur les ruines de la Bastille, pour s'éteindre dans les journées du 20 juin et du 10 août. Pour les autres significations, voir, Origines familiales et jeunesse (1757-1775), La guerre d'Indépendance américaine (1775-1783), L'arrivée de La Fayette en Amérique (1775-1778), Les États-Généraux (janvier-juillet 1789), Projet de Déclaration des droits de l'Homme (juillet-août 1789), Commandant de la Garde nationale (août-octobre 1789), Les journées des 5 et 6 octobre et les droits civils (octobre-décembre 1789), L'insurrection est le plus saint des devoirs (janvier-février 1790), Le club des Feuillants (février-juillet 1790), La fête de la Fédération et le retour de Louis-Philippe d'Orléans (juillet-décembre 1790), Les troubles du début de la Fayette (janvier-mars 1791), Les problèmes politiques (mars-juin 1791), La fuite et l'arrestation du roi (juin-juillet 1791), La fusillade du Champ de Mars (juillet-septembre 1791), La nouvelle constitution (septembre-octobre 1791), La crise de la monarchie constitutionnelle (mars-mai 1792), La lettre à l'Assemblée législative (mai-juin 1792), La journée « Révolutionnaire » (juin-juillet 1792), La Fayette devant l'Assemblée (juillet-août 1792), Les accusations des Jacobins (août-septembre 1792), La Fayette déclaré « traître à la nation » (septembre-décembre 1792), La capture de La Fayette par les Autrichiens (janvier-décembre 1793), La captivité en Prusse (janvier-juin 1794), Le ralliement aux Bourbons (janvier-décembre 1814), L'avènement du duc d'Orléans (juin-juillet 1830), Commandant de la Garde nationale (août-septembre 1830), Le procès des ministres de Charles X (septembre-octobre 1830), La loi sur la Garde nationale (octobre-décembre 1830), Politique intérieure (janvier-février 1834), Ouvrages historiographiques et bibliographiques, « Un docteur allemand nommé Mesmer, ayant fait la plus grande découverte sur le, « Pour la révolution, il a fallu des désordres, car l'ordre ancien, n'était que servitude, et, dans ce cas, l'insurrection est le plus saint des devoirs ; mais pour la constitution, il faut que l'ordre nouveau s'affermisse, et que les lois soient respectées, « le zèle très justement suspect qui a porté quelques hommes à oser se placer entre la Garde nationale et le roi », « le roi de la constitution ne devait et ne voulait être entouré que des soldats de la liberté, « qui ont voté pour l'Angleterre dans l'affaire des colonies », « L'aristocratie et le despotisme sont frappés à mort, et mon sang, criant vengeance, donnera à la liberté de nouveaux défenseurs », « puisque le chef de l'insurrection française était tombé entre les mains des princes alliés, on le garderait jusqu'à ce que son souverain, dans sa clémence ou dans sa justice, eût décidé de son sort, « un niais […] sans talents civils ni militaires, un esprit borné, un caractère dissimulé », « Qui l'avait observé pouvait savoir d'avance avec certitude ce qu'il ferait dans toute occasion, « C’est le 20 mai 1834 que s’éteignit ce grand citoyen. Deux invalides, qu'une imprudente curiosité avait attirés sous l'autel, sont saisis, entraînés au comité du Quartier du Gros-Caillou et égorgés. souhaitée] après le rapport de Jean-Joseph Mounier sur la constitution française, le 11 juillet 1789, il inaugure sa carrière parlementaire par la présentation d'un des projets de Déclaration des droits de l'homme et du citoyen[65], que l'Assemblée ne retient pas. En mars 1780, il part de Rochefort pour l'Amérique, à bord de la frégate Hermione[42] et arrive à Boston le 27 avril 1780[43]. Le chirurgien et ornithologue français René Primevère Lesson a dédie une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae à La Fayette en 1831: Le Coq de Lafayette (Gallus lafayetii). Il fait prêter à ses compagnons le serment de vaincre ou de périr, puis rencontre le major Benjamin Huger, un riche propriétaire terrien, avec qui il reste deux semaines avant de partir pour Philadelphie. « C'est aujourd'hui le plus beau jour de ma vie, lui dit le général avec enthousiasme ; vous me voyez entouré d'amis qui étaient las comme moi du despotisme des quinze dernières années. Ils obéissent avec résignation, lorsque La Fayette arrive au château. Le surlendemain du jour où La Fayette avait couvert de son audace cette situation fausse et défectueuse, M. de Saint-Aulaire proposa à la chambre de mander le procureur général à sa barre pour répondre aux plaintes portées contre lui. Ces révélations paraissent insuffisantes, toutefois, pour autoriser une action légale. Ses principaux discours sont ceux qu'il prononce en 1819 sur la pétition pour le rappel des bannis et sur le budget de cette année, et en 1820, pour solliciter la réorganisation de la garde nationale, sur le maintien de la loi d'élection, sur les projets de loi relatifs à la liberté individuelle, à la censure et aux élections[N 35]. Les premières nouvelles de l'insurrection américaine parviennent en Europe en 1775. Plusieurs amis de La Fayette, et notamment Dupont de Nemours, lui mandent que cette journée a produit dans le public un sentiment de réaction assez vif pour que sa présence à Paris puisse lui imprimer une impulsion décisive. Mais Louis-Philippe commençait à subir les conséquences du mode accidentel de son élévation ; il ne pouvait se séparer impunément des hommes qui y avaient concouru par leurs démarches. Cet acte de prudence calme graduellement les dispositions ombrageuses du Premier Consul. Mais il est aussitôt appelé au commandement de l'armée du Nord, en remplacement de Rochambeau, et porte son quartier général à Cerfontaine, à Longwy, puis à Sedan. La Fayette s'applique sans relâche à prévenir cette collision redoutée ; il multiplie les précautions et les ordres du jour, et fait circuler de nombreuses patrouilles. » Malgré cette réponse si péremptoire de la commission, le général, dont la mesure et la politesse ne se sont pas un instant démenties, croit devoir rendre hommage à son principe favori en faisant connaître la mission de M. de Sussy au peuple qui se presse dans l'intérieur de l'hôtel de ville. 4 - écarté pendant les débats) ; Mandatement des ministres à la barre pour y rendre compte de la situation de la France (art. Après avoir séjourné de nouveau pendant quelques semaines à Washington chez le nouveau président, John Quincy Adams, La Fayette se met en devoir de retourner en France. Le 21 mars 1780, il embarque à Rochefort-sur-mer sur la frégate L'Hermione que lui a donnée le roi. Cependant les événements de plus en plus graves de l'intérieur de la France attirent toute l'attention de La Fayette. La participation de La Fayette à la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783) lui a valu une immense célébrité et une place symbolique pour avoir été le trait d'union entre les Américains et la France, lui valant d'être surnommé « le héros des deux mondes ». Le 7 août, les deux chambres portent au duc d'Orléans la résolution qui lui défère la couronne. Le général paraît profondément ému : « Voilà, dit-il au peuple en lui montrant son nouveau roi, voilà le prince qu'il nous fallait ; voilà ce que nous avons pu faire de plus républicain[99]! John Hancock et La Fayette sont alors envoyé pour calmer la situation. Royale, 1830, p. 8-10. C’est dans ce contexte que l'assemblée a discuté la loi sur les attroupements, et dans cette discussion, La Fayette fait entendre à la tribune une phrase devenue célèbre : « Pour la révolution, il a fallu des désordres, car l'ordre ancien, n'était que servitude, et, dans ce cas, l'insurrection est le plus saint des devoirs ; mais pour la constitution, il faut que l'ordre nouveau s'affermisse, et que les lois soient respectées[N 9]. Il se rallie aux Bourbons en 1814. Le problème est qu'il a été tiraillé entre... Lire la suite, Madame,Monsieur; j'apprécie particulièrement vos publications historique "sur la fayette" rassemblant une documentation la plus complète possible; son histoire étant assez contreversée. Il ne peut marcher sur Paris, son armée stationnée à Pont-sur-Sambre refuse de le suivre, notamment par l’opposition de Gobert. La Commission municipale provisoire, dont le général a refusé de faire partie, lui défère le commandement de toutes les gardes nationales du royaume. Trois corps d'armée, formant environ cent cinquante mille hommes y sont réunis sous le commandement de Luckner, de Rochambeau et de La Fayette. À son retour de Marengo, il accueillit le général avec bienveillance. Avec 300 soldats, il défait des mercenaires allemands supérieurs en nombre à Gloucester le 24 novembre 1777[32]. D'après le célèbre biographe de Fouché, Louis Madelin, le ministre de l'intérieur risquait à la fois Vincennes avec le retour de Napoléon, et la fin de sa carrière avec le retour des Bourbons. […] Vous êtes les élèves de la révolution et votre conduite dans les grandes journées de gloire et de liberté vient d’en montrer la différence[102]. Il dénonce avec énergie le mouvement homicide qui, dans le courant d'octobre, a conduit une troupe de perturbateurs autour du donjon de Vincennes où ils étaient détenus, mouvement auquel le gouverneur Daumesnil a opposé une énergique résistance. Ce retour imprévu fait rentrer le premier consul dans une colère qu'il ne peut dissimuler. La Fayette devance le corps expéditionnaire. C’est son dernier vote à l'assemblée constituante. L'échec de ces premiers complots contre la Restauration inspire bientôt à l'esprit de faction l'établissement de sociétés secrètes permanentes, destinées à stimuler et à régulariser ces tentatives, à les lier entre elles, et à marquer les temps et les lieux où les conjurés pourraient agir efficacement. Cette dernière position est mal choisie. Il étudie jusqu'en 1771 au collège du Plessis (actuel lycée Louis-le-Grand) et suit parallèlement une formation d'élève-officier à la compagnie des mousquetaires noirs du roi[12]. Le 28 juin, Lee attaque le flanc britannique. Mirabeau, son principal adversaire au sein du « parti patriote », l'avait surnommé « Gilles César », en référence au dictateur romain. Il s'applique ensuite à prévenir toute inculpation personnelle en parlant noblement, de lui-même, de son intervention dans la guerre de l'Indépendance, de son zèle à défendre la liberté et la souveraineté des peuples et rappelle la Déclaration des droits dont il a été le promoteur. Ses troupes peuvent alors s'échapper par une route sinueuse[35] et traverser la ville de Matson's Ford[36]. Cette guerre fut provoquée par la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, une rupture qui aboutira à la naissance des Etats-Unis d'Amérique, reconnus par la Grande-Bretagne par le traité de Versailles, le 3 septembre 1783. Pour feindre une supériorité numérique, La Fayette envoie des hommes ayant pour objectif d'apparaître sur une butte (Lafayette Hill, Pennsylvania) et de tirer périodiquement sur les forces adverses. Cette flotte et la force qui l'accompagne est plus faible qu'attendue. Après avoir offert de servir sans être payé, La Fayette est promu par le Congrès au poste de Major général le 31 juillet 1777[22],[23]. Il est accueilli par les cris : Parmi lesquels il pouvait reconnaître plusieurs parents ou d'anciens amis. Lafayette Le marquis Gilbert Motier de La Fayette, né en 1757 au château de Chavaniac, en Auvergne (Haute-Loire), a pris l'habitude de signer Lafayette à partir de la Révolution, afin d'occulter un peu son … Le général Foy désavoue, avec une chaleur probablement sincère, la complicité qui lui est attribuée, et soutient que « de telles infamies sont l'œuvre du ministère ». En décembre 1791, trois armées sont constituées sur le front pour repousser les Autrichiens, et La Fayette est placé à la tête de l'armée du Centre, puis de l'armée du Nord. Ferdinand VII s'étant, dans le principe, obstinément refusé à reconnaître la royauté de Louis-Philippe, le cabinet français prête d'abord une oreille complaisante aux instigations propagandistes du patriarche de la démocratie européenne ; des fonds sont distribués aux insurgés ; mais le gouvernement espagnol ayant menacé d'encourager, de son côté, des rassemblements d'émigrés royalistes sur les frontières méridionales françaises, ces rebelles, livrés à eux-mêmes, échouent dans deux tentatives désespérées. Le 29 février 1780, L'Hermione se voit confier la mission d'embarquer le Marquis de LaFayette. Tout acte en dehors de ce cercle redoutable lui semblait une espèce de sacrilège auquel il ne se faisait aucun scrupule de répondre par l'insurrection. Jean-Noël Jeanneney s'y oppose, car il n'imagine pas voir reposer aux côtés de soldats tombés pour la Révolution « un général en chef qui n'a jamais été républicain et qui a abandonné son armée en pleine guerre pour passer chez l'ennemi »[124]. Le 24 décembre, à son instigation, la Chambre des députés adopte une loi qui supprime le titre de commandant de toutes les gardes nationales de la France, jugé contraire à la Charte de 1830. Le général et ses officiers sont ravis de l'arrivée de la force française promise par La Fayette[46]. Ces vagues inculpations se compliquent d'un incident qui, plus adroitement combiné, aurait pu devenir fatal à La Fayette. » Il en retient que ses actions furent souvent en contradiction avec ses pensées : « Royaliste, il renversa en 1789 une royauté de huit siècles ; républicain, il créa en 1830 la royauté des barricades : il s'en est allé donnant à Philippe la couronne qu'il avait enlevée à Louis XVI […] Dans le Nouveau Monde, M. de La Fayette a contribué à la formation d'une société nouvelle ; dans le monde ancien, à la destruction d'une vieille société : la liberté l'invoque à Washington, l'anarchie à Paris[111] ». Reviewed in France on November 5, 2016. La maison d’Orléans, branche cadette de la maison de Bourbon, succède à la branche aînée ; Louis-Philippe Ier est proclamé « roi des Français » et non plus « roi de France ». Il ne néglige d'ailleurs aucune occasion de censurer en même temps le système de politique intérieure adopté par le gouvernement. À Boston, le 17 juin 1825, a lieu un immense cérémonie d'anniversaire de la bataille de Bunker Hill. Ces considérations, habilement présentées, surmontent les instigations des sociétés établies à l'hôtel de ville, et font pencher définitivement la balance en sa faveur[98],[97]. À Washington, siège du Congrès, La Fayette est reçu par le président Monroe, qui donne en son honneur un dîner splendide, auquel assistent tous les ministres étrangers, excepté ceux de France, du Royaume-Uni et de Russie. Dans une réunion de députés de l'opposition qui a lieu à cette époque, il va jusqu'à proposer de déclarer nettement par une proclamation au peuple que l'impôt a cessé d'être obligatoire depuis cette violation de la charte ; mais cet avis extrême est unanimement repoussé. A colonel in the French Army, Michel was killed at the Battle of Minden in August 1759. À Pauillac, une esplanade porte son nom, en bordure des quais d'où il est parti en 1777. J’ai peut-être été trop son ami pour en parler avec une entière impartialité. Quelques royalistes étant venus lui demander si le gouvernement des Bourbons pouvait, dans la ligne de ses opinions, compter sur son dévouement, il répond oui sans hésiter : ne doutant pas, dit-il, qu'à la faveur d'une opposition bien dirigée, on ne puisse tirer meilleur parti de Louis XVIII que de celui qu'il regarde depuis longtemps comme le plus redoutable ennemi de la liberté. Un concours imposant de suffrages l'élève à la vice-présidence de la chambre des représentants et il fait partie, en cette qualité, de la députation chargée de recevoir Napoléon au palais de la chambre, lorsqu'il vient en personne ouvrir sa courte session[79]. It is sung to the tune of "Ein Schifflein Sah Ich Fahren", a German military march, and was harmonized by Daniel Auber. La France est en guerre contre l'Angleterre depuis 1779 et les Amériques, colonie anglaise, combattent pour obtenir leur indépendance. Celui-ci s'était expliqué avec la liberté habituelle à son langage et aussi, quelqu'un l'ayant accusé, en présence du Premier Consul, de fronder, son gouvernement : « Laissez donc, répondit celui-ci, il n'en dira pas plus qu'il ne m'en a dit à moi-même !