Elle était attachée aux épaules par deux fines bretelles (la restauration n'est pas exacte). Le monument est mis en scène pour constituer le couronnement de l'escalier : il est avancé sur le palier pour être plus visible du bas des marches, et la statue est rehaussée sur la base par un bloc de pierre moderne de 45 cm de haut, supposé évoquer un pont de combat à la proue du navire[15]. Une approche incarnée par la Victoire ailée. L’aile gauche est reconstituée à partir des nombreux fragments d’origine, tandis que la droite, presque entièrement manquante, est refaite en plâtre. J.-C. à la bataille de Magnésie du Sipyle. 4,76 m, la. Le droit touchait le sol, le talon encore un peu soulevé ; le pied gauche, la jambe fortement tendue en arrière, était encore porté en l'air. Une autre hypothèse a été proposée par le professeur Jean Richer qui a fait observer que le Navire sur lequel la statue est placée représente la constellation du Navire Argo : la proue de navire et la statue avaient été volontairement placées en biais, au sein de l'important Sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, de telle sorte que la Victoire regardait dans la direction du nord : selon Jean Richer, cette direction montre le chemin qui conduit à la porte des dieux identifiée au mont Hémos, et fait ainsi allusion à une victoire toute spirituelle ; car, dans cette orientation, l'élan et le regard de la statue aboutissaient exactement à l'angle nord-est de l’Anaktoron, siège des Petits Mystères, où l'on donnait l'initiation. 50, 51, Conze Hauser Benndorf 1880, p. 52, 53, pl. Elle est posée sur une base en forme de proue de navire et un socle bas. Posée juste à l'aplomb de l'arrière du bloc principal de la quille, elle contribuait par son poids à en maintenir soulevé tout l'avant, qui se décolle du socle pour évoquer la forme dynamique d'un navire de guerre. Ils sont taillés dans du marbre gris veiné de blanc, identifié comme celui des carrières de Lartos (Lardos), à Rhodes. J.-C., où le roi macédonien Antigone Gonatas l'a emporté sur le roi d'Égypte allié à Athènes et Sparte durant la guerre chrémonidéenne. 52, Conze Hauser Benndorf 1880, p. 52-58, pl. 1879 : Champoiseau, mis au courant de ces recherches, entreprend du 15 au 29 août, une deuxième mission à Samothrace dans le seul but d'expédier au Louvre les blocs de la base et les dalles du socle de la Victoire[9]. 1891 : Champoiseau retourne une troisième fois à Samothrace pour essayer de retrouver la tête de la Victoire, sans succès. Fiche d'identité de « La Victoire de Samothrace » Ce drôle de nom vient du lieu où elle a été trouvée : l’île de Samothrace, dans la mer Égée, en Grèce. C’est un archéologue français qui l’a découverte, en 1863. Le retour de la Victoire de Samothrace Posée en majesté en haut de l’imposant escalier Daru, l’une des trois stars du musée du Louvre a enfin retrouvé la place qui était la sienne. La Niké elle-même mesure 2 mètres 75 de haut et sa place à la proue du navire ajoute de la hauteur à l'œuvre. Profitez de nos ventes privées en avant-première en vous inscrivant à notre Newsletter. La Victoire Ailée de Samothrace est la représentation la plus connue et la plus grande. Le futuriste Umberto Boccioni a utilisé la position iconique du personnage pour ses formes uniques de continuité dans l'espace (1913). Le 13 avril 1863, il découvre une partie du buste et le corps d'une grande statue féminine en marbre blanc accompagnée de nombreux fragments de draperie et de plumes[2]. La Victoire de Samothrace est un monument de sculpture grecque de l'époque hellénistique trouvé dans l'île de Samothrace. De son côté, le spécialiste de sculpture antique O. Benndorf se charge de l'étude du corps de la statue et des fragments conservés en réserve au Louvre, et restitue la statue soufflant dans une trompette qu'elle lève du bras droit, comme sur la monnaie[7]. Lorsque Niké s'avance de façon spectaculaire, le vêtement apparemment translucide se tord autour de sa taille et s'enroule autour de ses jambes. Il abandonne sur l'île le plus gros bloc de la base, non sculpté[10]. La Victoire est vêtue d'une longue tunique (chitôn) en tissu très fin, avec un rabat replié et ceinturé sous la poitrine. En plus d'une promesse de vie spirituelle meilleure, les dieux Cabires, parmi lesquels les Dioscures, étaient réputés assurer leur protection à ceux qui étaient initiés à leurs Mystères s'ils se trouvaient en danger sur mer et au combat. On peut notamment parler de ses racines anciennes et de sa découverte au XIXe siècle. J.-C. dans le monde grec, comme le « monument des taureaux » à Délos[40], le monument naval de l'agora à Cyrène[41] et à Samothrace même, le Néôrion, (n° 6 sur le plan)[42], qui abritait un navire d'une vingtaine de mètres de long. C'est un espace de 13,40 de long sur 9,55 de large creusé à flanc de colline (n° 9 sur le plan) au-dessus du théâtre, ouvert au nord vers le cœur du sanctuaire. Il comporte sur les côtés des caisses de rames renforcées qui supportaient deux rangs de rames décalés (les sabords de nage sont représentés). Au même endroit se trouvent pêle-mêle une quinzaine de gros blocs en marbre gris dont il ne comprend ni la forme ni la fonction. Comme d'autres sculptures hellénistiques, la Victoire Ailée est admirée pour son anatomie naturaliste et, par conséquent, sa représentation réaliste du mouvement. Sur l' île grecque de Rhodes, une offrande du même genre que la construction de Samothrace a été découverte dans le sanctuaire d'Athéna, en haut de l'acropole de Lindos. La statue aurait été commanditée pour célébrer une bataille navale entre la … Quoique l'appartenance du fragment avec les restes du nom d'un rhodien à la base de la Victoire ait été très vite contestée en raison de sa petite taille[53], l'ensemble du monument est resté attribué à l'école de sculpture rhodienne. Deux doigts conservés au Kunsthistorische Museum de Vienne depuis les fouilles autrichiennes de 1875 recollent à la paume[16]. J.-C. La victoire définitive survient en 189 av. Il rapporte des débris de la draperie et de la base, un petit fragment avec une inscription et des fragments d'enduits colorés[14]. Champoiseau a indiqué sur un plan général l'endroit où il a découvert la Victoire[32]. La statue de la victoire des samothraces date d’il y a 2300 ans. 1950 : les fouilleurs américains de l'université de New York, sous la direction du Pr Karl Lehmann, ont repris depuis 1938 l'exploration du sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace. Plutôt que de se situer dans l'une des nombreuses galeries d'art du musée du Louvre, la Victoire Ailée se trouve au sommet d'un grand escalier. Le diplomate français et archéologue amateur Charles Champoiseau a mis au jour la Victoire ailée en avril 1863. D'autres chercheurs ont envisagé des occasions plus tardives : la victoire des Romains à Pydna en 169 av. 125-133, Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 154-159, fig. Cette sculpture de 5 mètres 57 représente Niké, la Déesse grecque de la Victoire. La statue et la base sont indissociables pour assurer l'équilibre du monument, conçu comme un tout. La déesse s'avance, prenant appui sur la jambe droite. Cette présentation est restée inchangée jusqu'en 2013. Le marbre est nettoyé en surface, les joints repris, quelques fragments de draperie et de plumes sont ajoutés, les contours en plâtre du cou et de l'attache du bras gauche, amincis[20]. Les moulages de petits fragments du navire conservés à Samothrace sont inclus, et les lacunes complétées. L'édification du monument a ensuite été mise en rapport avec la bataille navale de Cos[45], en 262 ou 255 av. Dans le cas de la Victoire, le sculpteur a optimisé cette technique en inclinant de 20° vers l'avant les surfaces de joint qui raccordent les ailes au corps, ce qui permettait d'assurer leur maintien en porte-à-faux dans le dos[28]. Karl Lehmann a émis l'hypothèse que le monument avait été placé dans le bassin d'une fontaine à ciel ouvert, avec des jeux d'eau sur les gros rochers disposés à cet effet dans la partie antérieure du bassin[35]. 20. SOLDES: -10% SUPPLÉMENTAIRE AVEC LE CODE HIVER10, LES OEUVRES MARQUANTES D'ALBERTO GIACOMETTI. Les fragments restants — la partie droite du buste et une grande partie de l'aile gauche — trop lacunaires pour être replacés sur la statue, sont mis en réserve. 26-35 ; Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 134, fig. La Victoire de Samothrace est une statue de l’antiquité grecque, datée de l'époque hellénistique, vers 220-185 avant J.-C., exposée au musée du Louvre.. Découverte [modifier | modifier le wikicode]. Statue découverte par Charles Chamoiseau, vice-consul et Aucun indice ne permet de reconstituer la position du bras gauche, sans doute abaissé, très légèrement fléchi ; la déesse tenait peut-être de ce côté une stylis, sorte de mat pris en trophée sur le navire ennemi, comme on le voit sur les monnaies. La base en forme de navire vient sans conteste d'un atelier de Rhodes, mais la Victoire peut provenir d'ailleurs. L'ensemble du monument est placé de face, sur le palier supérieur de l'escalier Daru, l'escalier principal du musée[13], doté dans les années suivantes d'un décor surchargé. 4, 5 ; Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 75, fig. En 1931, Hermann Thiersch (de)[47] restitue le nom du sculpteur « Pythocritos fils de Timocharis de Rhodes », actif vers 210-165 av. Mais elles n'ont pas permis de déterminer la nature exacte du cadre architectural d'origine, et deux options sont envisageables : un petit édifice couvert à fronton et colonnes (naïskos), ou une enceinte à l'air libre entourée d'un muret (péribole)[37]. Il est décidé de respecter la restauration de 1883 malgré certains de ses défauts. Blinkenberg[25] a pensé que cette proue était celle d'une trihémiolie, un type de navire de guerre souvent nommé dans les inscriptions de Rhodes : les chantiers navals de l'île étaient réputés, et sa flotte de guerre importante. Ce chef-d' œuvre de marbre de la Grèce antique est l'une des sculptures les plus célèbres de l'histoire. « La Victoire de Samothrace : construction de la base et reconstitution ». J.-C., les batailles navales pour dominer la mer Égée ont été très nombreuses[44], opposant les royaumes de Macédoine et de Syrie d'abord au royaume d'Égypte jusqu'à la mort de Ptolémée III en 203 av. La dernière modification de cette page a été faite le 19 janvier 2021 à 16:26. Elle est devenue l'une des œuvres d'art les plus emblématiques du Louvre, aux côtés de la Joconde et de la Vénus de Milo. Plusieurs grandes offrandes navales sont connues au IIIe s. av. Elle la rapproche de l'atelier de Pergame, dont les sculptures sont plus proches stylistiquement que les statues de marbre produites à Rhodes[56]. Entre 1880 et 1883, le buste de est refait en plâtre, en intégrant le sein droit original en marbre. The Winged Victory of Samothrace, also called the Nike of Samothrace, (Greek: Νίκη της Σαμοθράκης Niki tis Samothrakis) is a marble Hellenistic sculpture of Nike (the Greek goddess of victory), that was created in about the 2nd century BC. Cette technique utilisée depuis longtemps par les sculpteurs grecs pour les parties saillantes des statues, s'emploie à l'époque hellénistique pour le corps lui-même, permettant ainsi d'utiliser des morceaux de marbre plus petits, donc moins rares et moins coûteux. J.-C.). Étant donné la qualité exceptionnelle de la sculpture, Longpérier décide de présenter le corps seul, exposé jusqu'en 1880 parmi les statues romaines d'abord dans la salle des Caryatides, puis brièvement dans la salle du Tibre[4]. Ils en concluent que, comme la monnaie, il célèbre la victoire du Macédonien sur le roi d'Égypte Ptolémée I à la bataille de Salamine de Chypre en 306 av. On lui attribue également la dédicace, à la même occasion, de son navire amiral dans le « monument des taureaux » à Délos. En effet, si la déesse apparaît perchée sur la proue d’un navire, elle a été découverte incomplète en 1863. 16-18. À la fin du XIXe siècle, le Louvre a décidé de placer la sculpture en haut de son escalier principal, l' escalier Daru. Une statue majestueuse dont les ailes déployées et les vêtements tourbillonnant au vent sont superbement mis en valeur par le grand escalier. Il est composé d'une statue représentant la déesse Niké (la Victoire), dont il manque la tête et les bras, et de sa base en forme de proue de navire. niveau, la Victoire de Samothrace a donc repris son battement d’ailes au sommet de l’escalier Daru, sans que son aspect cent cinquantenaire en soit bouleversé. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 1880-1883 : le conservateur du département des antiques, Félix Ravaisson-Mollien, décide alors de reconstituer le monument, conformément à la maquette des archéologues autrichiens. Retrouvez la Victoire de Samothrace et autres Statues Grecques historiques. Retrouvez les nouveaux articles OMEGA STATUE directement dans votre boite de réception. Au bas de l'étrave, au niveau de la ligne de flottaison, était représenté le grand éperon à triples ailerons et un peu plus haut un éperon plus petit à deux lames : ils servaient à défoncer la coque du navire ennemi. Le coude fléchi, la déesse faisait de la main un geste de salut victorieux : cette main aux doigts tendus ne tenait rien (ni trompette, ni couronne, ni bandelette). 1934 : la présentation de la Victoire est modifiée dans le cadre d'un réaménagement général du musée et de l'escalier Daru, dont les marches sont élargies et le décor du palier camouflé. Elle reste au château de Valençay (Indre) jusqu'à la Libération, et reprend sans dommages sa place en haut de l'escalier en juillet 1945. L’île grecque, célèbre depuis le V e siècle Av. Néanmoins, sa mise au jour était extrêmement importante. Ils ont ensuite été réassemblés dans la salle Carytid des antiquités classiques. Dès lors, placée à côté de l'entrée principale de l'époque, celle-ci a commencé à attirer l'attention. J.-C., et il est convaincu que le fragment appartient à la base en forme de navire : il fait donc de ce sculpteur l'auteur de la Victoire de Samothrace. Le sommet de l'étrave était couronné par un ornement de proue haut et recourbé (l’acrostolion). La statue de la Victoire est l'une des nombreuses pièces de marbre qui ornaient le Sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, un ancien ensemble de temples sur l'île de Samothrace. En effet, la main desserrée réfutait une théorie ancienne selon laquelle la figure avait à première vue saisi un objet. Elle commémore une victoire au cours d’un conflit naval pour la domination de la mer Egée. En 1875, Hauser en fait un relevé schématique, et note qu'il est déjà très dégradé. La déesse de la Victoire de Samothrace, chef-d’œuvre inégalé de la sculpture grecque de l’époque hellénistique, se présente sous la forme d'une femme ailée se dressant à la proue d'un navire. La victoire de Samothrace - antiquité grecque, vers 190 avant J.C. Elle a 2300 ans.