Des Jeux olympiques féminins, non reconnus par les instances sportives internationales, incluent également l'épreuve du 100 yards au programme. Championne olympique aux Jeux de 1932 en 11 s 9, puis battue par sa compatriote Helen Stephens quatre ans plus tard à Berlin, elle réalise 11 s 6 en 1937. En pulvérisant son précédent record, Bolt devient le premier homme à descendre sous les 9 s 60. De ce fait, certains sprinteurs font l'impasse sur la saison hivernale. Lors de ces Jeux olympiques de Pékin, le podium du 100 mètres est constitué intégralement d'athlètes jamaïcaines : Shelly-Ann Fraser devient championne olympique avec un temps de 10 s 78, devançant ses compatriotes Sherone Simpson et Kerron Stewart, deuxièmes ex-aequo. Dominant tous ses adversaires européens au début des années 1970[39], il remporte la finale olympique des Jeux de Munich en 1972 en devançant de plus d'un mètre Robert Taylor et Lennox Miller. En cette même période, le monde de l'athlétisme assiste à l'avènement de Howard Drew, premier sprinteur noir de classe mondiale[19], puis de Charley Paddock, coureur petit et musculeux, qui décroche la médaille d'or du 100 mètres aux Jeux olympiques d'Anvers en 1920. Les mesures de performance correspondent alors à la généralisation du chronométrage. Il est reconnu officiellement par l'IAAF depuis 1922. Ce dernier réalise en juillet 2008 une série de courses remarquables (9 s 88 à Stockholm, 9 s 84 à Londres, puis 9 s 82 à Monaco). En cette fin de siècle, les amateurs et les professionnels se partagent les compétitions d'athlétisme de chaque côté de l'Atlantique. Avant cet exploit, l'Américaine n'était descendue sous la barre des 11 secondes qu'à trois reprises seulement. Les années qui suivent consacrent Katrin Krabbe, championne d'Europe en 1990 et championne du monde en 1991. On pense principalement au champion du monde du 100m, l’Américain Christian Coleman (25 ans), suspendu deux ans pour trois manquements à ses obligations de localisation antidopage. », en anglais : « set ») ; les athlètes se mettent alors en position de déséquilibre, le poids du corps basculant sur les bras. Après une course ou pendant les périodes d'entraînement, les athlètes sont soumis à des contrôles anti-dopages, via des analyses de sang ou d'urine. Seul Ben Johnson parvient à contester la suprématie de « King Carl » à partir du milieu des années 1980. L'athlète doit résister à la fatigue apparaissant dans les vingt derniers mètres, maintenir du relâchement[91] et réussir à maîtriser sa technique afin de conserver sa vitesse le plus longtemps possible jusqu'à la ligne d'arrivée. En 2002, Tim Montgomery s'empare du record mondial, à Paris (Stade Charléty), en 9 s 78. La version du 14 juin 2011 de cet article a été reconnue comme «, Des Jeux olympiques antiques à l'époque moderne, 2005-2016 : Usain Bolt et la Jamaïque au sommet, 1928-1947 : la reconnaissance féminine, les pionnières, Depuis 2005 : la domination des Jamaïcaines, Dix meilleures performances de tous les temps, Meilleures performances mondiales de l'année, « la composante génétique de cette aptitude est probable mais non avérée [et] les gènes responsables [...] ne sont pas clairement déterminés », Nicolas Herbelot, « Sprinteur, mais blanc », dans. L'entraînement sportif pour le 100 mètres consiste à travailler le départ grâce à des exercices de concentration. Depuis, seules ses compatriotes Marion Jones (10 s 65 en 1998) et Carmelita Jeter (10 s 64 en 2009) sont descendues sous les 10 s 70 même si Christine Arron (10 s 73 en 1998), Shelly-Ann Fraser (10 s 73 en 2009) et Merlene Ottey (10 s 74 en 1996) ont approché cette barre. Usain Bolt 9.58 100m New World Record Berlin [HQ] - YouTube L'arrivée de la Seconde Guerre mondiale marque le ralentissement des compétitions d’athlétisme, notamment en Europe. Le début des années 1950, période de transition dans le sprint court, est marqué par l'émergence de nombreux athlètes universitaires américains, à l'instar de Lindy Remigino, champion olympique surprise à Helsinki en 1952, en l’absence de quelques-uns des meilleurs sprinters du moment[32]. Burrell et Mitchell complètent le podium d'une des courses les plus rapides de l’histoire. En 1968, Jim Hines devient le premier homme sous les dix secondes : son temps de 9 s 9 est le dernier record mondial battu enregistré par le biais du chronométrage manuel, et sa performance de 9 s 95, réalisée lors des Jeux de Mexico constitue le premier record du monde mesuré électroniquement. À compter du 1er janvier 1977, l'IAAF n'homologue que les temps mesurés à l'aide du chronométrage électronique[108]. Cette performance constitue depuis lors le record du monde junior[80]. La piste d'athlétisme, le vent comme l'équipement personnel du sprinteur influent sur ses performances. Cette consommation augmente la concentration de phosphocréatine dans le muscle et prolonge ainsi la régénération de l'ATP, stimulant de fait la performance lors d'un effort bref et intense tel le sprint[97]. Avant le départ, l'athlète prend position en posant ses pieds dans les starting-blocks qu'il a préalablement réglés en fonction de la longueur de ses jambes. 0:45. À vingt ans, Rudolph se rapproche de la barrière des 11 secondes (11 s 2 en 1961). Pourquoi les photos finish sont-elles incompréhensibles ? Lors du meeting de New York, et pour la cinquième course de sa carrière sur 100 mètres, il établit un nouveau record du monde en 9 s 72 (vent +1,7 m/s), améliorant de deux centièmes le temps de son compatriote Asafa Powell[62]. L'Américaine Wilma Rudolph réalise 11 s 2 en 1961, soit une seconde de moins qu'en 1928. Elle devance en finale la Jamaïcaine Merlene Ottey. L'Américain Don Lippincott est le premier détenteur officiel du record du monde du 100 mètres (10 s 6 en 1912). En 1999, Maurice Greene met un coup d'arrêt à cette relative stagnation en améliorant le record mondial de cinq centièmes (9 s 79). Parmi eux, figure son compatriote et ami Leroy Burrell, numéro un mondial en 1990 et 1991, ayant remporté 19 courses sur 22 et ayant couru à cinq reprises sous les dix secondes[47]. Le début des années 1960 est marqué par l'avènement de Wilma Rudolph, jeune sprinteuse noire-américaine arrivée dans l'athlétisme après avoir contracté la poliomyélite étant enfant. A l'heure où l'ultra-trail et les épreuves d'endurance en nature sont de plus en plus populaires, le nouveau record du monde établi par le japonais Nao Kazami la semaine passée sur l'épreuve traditionnelle du lac Saroma a réveillé l'intérêt pour le 100 km route. Record du monde apnée dynamique homme Parmi les athlètes de l'Antiquité, on retient Léonidas de Rhodes qui remporte le stádion, le díaulos et la course en armes (un díaulos en portant un bouclier) aux Jeux olympiques de 164 av. Le Biélorusse Ilya Shymanovich a battu le record du monde du 100m brasse en petit bassin (55''34), ce samedi, en clôture de ses Championnats nationaux. Le premier enregistrement date de mars 1864 lorsque B. S. Darbyshire, étudiant à Oxford, est chronométré à 10 s 5 sur 100 yards. Arnold Schwarzenegger. Elle fait par ailleurs évoluer le record du monde en 11 s 07 en 1972, mais est néanmoins battue par Szewińska, de retour dans l'épreuve du 100 m, lors des Championnats d'Europe de Rome en 1974. Chez les femmes, les performances de Florence Griffith-Joyner ont toujours créé la polémique. Son entraîneur estime qu'il aurait pu courir ce jour-là en 9 s 54. Vidéos à découvrir. Toutefois, selon Dwain Chambers, sprinter anglais convaincu de dopage aux stéroïdes en 2003, les contrôles sont très « faciles à fausser »[127]. La piste d'athlétisme est généralement divisée en huit voire neuf couloirs, délimités par des bandes blanches. Le 14 juin, au meeting d'Athènes, il court en 9 s 77, battant du même coup le record du monde de Maurice Greene réalisé six ans auparavant[57]. En 1952, l'Australienne Marjorie Jackson prend la relève de Blankers-Koen en devenant championne olympique des Jeux d'Helsinki. Le 1er janvier 1977, l’IAAF abandonne le chronométrage manuel, les performances ne pouvant désormais être validées qu'à l'aide d'un chronomètre électronique. D'autres athlètes s'illustrent par ailleurs, notamment le Britannique Charles Bradley (quatre fois champion d'Angleterre de 1892 à 1895), ou l'Américain Bernie Wefers qui ne dispose d'aucun rival dans son pays durant trois années[12]. info. En 2000, elle remporte également le 100 mètres des Jeux olympiques de Sydney, mais convaincue de dopage, elle est déchue de son titre et prend sa retraite[83]. En effet, à cette époque, le Comité international olympique ne tolère pas le professionnalisme ni l'amateurisme marron. Si celle-ci ne fut jamais contrôlée positive, ses transformations physiques ne laissent guère de doutes[82]. Renate Stecher remporte la finale des Jeux olympiques de Munich et les Championnats d'Europe d'Helsinki. À partir de 1961, l'Américain Bob Hayes, issu du circuit universitaire, règne en maître dans les épreuves du 100 yards et du 100 mètres. Lors des débuts du renouveau olympique, seuls les athlètes amateurs peuvent participer aux Jeux olympiques[14]. Lors des Jeux olympiques de Montréal, Borzov ne termine que troisième de la finale, derrière Crawford et Quarrie[40]. En 2004, l'Américain Justin Gatlin devance, en 9 s 85, Francis Obikwelu et Maurice Greene en finale des Jeux olympiques d'Athènes[56]. En fonction du style de course, l'entraînement doit s'adapter au profil du coureur. Le sprinteur trouve sa position définitive vers la 12e foulée. records de france • • • • • • • tous les records. Dans les années 2000, le Jamaïcain Usain Bolt, succédant à son compatriote Asafa Powell, domine la discipline, et détient le record du monde en 9 s 58 (2009). Ce record va donc au-delà des limites physiologiques anticipées par l'IRMES en 2008, lequel prévoyait une barrière théorique à 9 s 67[111]. Les athlètes féminines sont autorisées à concourir pour la première fois aux Jeux olympiques en 1928. Cette épreuve consiste en la succession de relais pour quatre athlètes qui doivent chacun parcourir une distance avoisinant les 100 mètres et se transmettre un témoin (sous forme de bâton cylindrique). Le 100 mètres féminin lors des Jeux olympiques de 2004 revient à la Biélorusse Yulia Nesterenko, qui descend sous les 11 secondes dans chacune de ses quatre courses[84]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 1993, la championne est-allemande Katrin Krabbe est convaincue de dopage au clenbuterol, substance interdite[130]. Sur 100 mètres, les performances des athlètes sont fortement dépendantes du vent, un record ne peut ainsi être homologué par vent favorable que si celui-ci a une vitesse inférieure ou égale à 2,0 m/s[98]. performances/journÉe. Le milieu des années 1990 coïncide avec le déclin momentané des sprinteurs des États-Unis, contrasté par l'ascension des athlètes canadiens[50]. Au premier commandement du starter (« à vos marques », en anglais : « On your marks »), les compétiteurs prennent leur position de départ. Des catégories sont constituées selon le handicap des athlètes[149]. Lemaitre améliorera de nombreuses fois ce record jusqu'à courir à 9 s 92 aux championnats de France d'athlétisme le 29 juillet 2011. William B. Curtis est considéré comme le pionnier du sprint chronométré, même si sa performance supposée de 9 secondes au 100 yards n'est jamais prise au sérieux, en raison notamment de l'inexactitude de la distance, et d'un départ anticipé (le coup de feu du starter n'existant pas encore à l'époque)[8]. Deux ans plus tard, le champion d'Europe Ouest-allemand Heinz Fütterer égale à son tour le record du monde (10 s 2). Cet exploit est réalisé dans des conditions idéales : une piste en matière synthétique, un temps chaud et sec, une altitude supérieure à 2 000 mètres et un vent favorable de 1,6 m/s. Lors des séries, Greene et Bambuck égalaient tour à tour, sur une piste ultra-rapide, le record du monde en dix secondes, alors que Hines réalisait 9 s 8 en demi-finale (record non homologué en raison du vent trop favorable)[37]. Lors des Mondiaux 1987 à Rome, les Est-Allemandes Silke Gladisch et Heike Drechsler réalisent le doublé[81]. Lors d'un meeting à Ann Harbor, dans le Michigan, Owens améliore ou égale quatre records du monde. Après le jaillissement des starting-block, le sprinteur, en position inclinée, doit allonger progressivement ses foulées. La même année, elle est contrôlée positive lors d'un test antidopage et est suspendue quatre ans par l'IAAF. La Polonaise Irena Szewińska, spécialiste du 200 mètres, remporte des victoires significatives dans la distance inférieure. Les records du monde du relais 4 × 100 mètres sont actuellement détenus, chez les hommes, par l'équipe de Jamaïque (Nesta Carter, Michael Frater, Yohan Blake et Usain Bolt) qui établit le temps de 36 s 84 le 11 août 2012 en finale des Jeux olympiques de Londres, au Royaume-Uni, et chez les femmes par l'équipe des États-Unis (Tianna Madison, Allyson Felix, Bianca Knight et Carmelita Jeter), créditée de 40 s 82 le 10 août … En finale, le 16 août 2008, Usain Bolt écrase la course en réalisant un nouveau record du monde en 9 s 69[63]. Certains expliquent cette domination des coureurs noirs par l'influence génétique, notamment le rôle du gène ACTN3 (en)[117] agissant sur les fibres musculaires rapides, qui peut agir au même titre que l'entraînement, le régime ou le comportement de l'athlète[118]. Il n'y a cependant pas de restriction sur l'altitude en ce qui concerne l'homologation des records. Chaque foulée, qui dépend du gabarit du sprinter, peut mesurer jusqu'à 2,7 m. La foulée se décompose en deux phases : une phase d'appui au sol, qui comprend l'amortissement, le soutien et l'impulsion, et une phase de suspension permettant au coureur de maintenir son équilibre et préparer l'action au sol suivante[90]. Bien qu’elle n’ait jamais été contrôlée positive, les performances et la mort prématurée de Griffith-Joyner font planer le doute sur son record du monde, qui est, à ce jour, considéré comme quasiment imbattable[114]. Français : Graphique représentant l'évolution du record du monde: 100m hommes (athlétisme) English: Diagram showing the evolution of the world record: 100m men (athletism) Date espace du licenciÉ . La Britannique Mary Lines remporte le 100 yards en 1922. Archie Hahn décroche le titre olympique en 1904[16] avant qu'un Sud-Africain ne vienne stopper la domination américaine. À partir de 1929, l'athlète noir-américain Eddie Tolan redore le blason du sprint des États-Unis. Quelques mois plus tard, lors des Championnats nationaux, il établit un nouveau record du monde du 100 mètres en 10 s 2. À Helsinki, Lewis remporte son premier titre mondial et possède un record personnel proche du vieux temps de Jim Hines[42]. En Grande-Bretagne, Harry Hutchens, un ancien livreur, concourt dans des défis rémunérés et donnant lieu à des paris[11]. Christie égale le record d'Europe en 9 s 87. Il a actualisé une étude qu'il avait déjà conduite en 2008, et qui concluait que le « record mondial ultime » se situait à 9 s 51. Directs commentés, images et vidéos à regarder et à partager ! Powell s'impose à Lausanne en 9 s 72, Bolt remporte le meeting de Bruxelles en 9 s 77. Depuis 2010, aucun faux départ n'est toléré[89]. À Londres, il est battu par son compatriote Harrison Dillard, spécialiste des haies, dans une course très relevée[31]. L'Américain Jim Hines fut le premier homme à passer sous les dix secondes, en chronométrage électrique. En ce moment. Les Jeux Mondiaux féminins, nouvelle compétition officieuse, se déroulent en 1930 à Prague. Sa compatriote Wyomia Tyus lui succède en 1964 et en 1968, devenant à l'occasion la première femme à remporter le titre olympique deux fois consécutivement[79]. Son record du monde est effacé des tablettes en 2005 par l'IAAF[54]. La position de l'athlète consiste, à ce moment, à poser un genou à terre, ses deux jambes étant pliées ; ses mains sont posées à terre, en arrière de la ligne blanche de départ. Mi-juillet 2013, les autorités révèlent qu'Asafa Powell et Sherone Simpson ont subi un contrôle antidopage positif. L'année précédant les Jeux olympiques de 1956 correspond au début de la domination mondiale de Bobby Morrow qui s'exerce jusqu'en 1958. Le record du monde du 100m femmes de Florence Griffith-Joyner tient depuis 1988. C'est la course la plus courte du sport grec, qui ne connaît pas le 100 mètres moderne[1], et elle est l'épreuve reine des Jeux : le vainqueur donne son nom à l'olympiade[2]. Toutefois, en 2008 lors de la finale du 4 × 100 m hommes aux Jeux olympiques, Asafa Powell boucla son passage en 8 s 70[146]. compte athle.fr. Le 20 juin 1968, lors des Championnats des États-Unis de Sacramento, Hines devient le premier homme à parcourir 100 mètres en moins de dix secondes (9 s 9)[36].