Il a probablement été rédigé autour de 335 av. », « celles où les épisodes se succèdent sans vraisemblance ni nécessité. Les problèmes traités par Aristote soulèvent également la question de l'impossible et de l'irrationnel, dont le critique doit tenir compte dans son interprétation des arts de l'imitation. Lorsque Aristote définit la tragédie, il distingue deux points essentiels dans son évolution. Le tétramètre était utilisé parce que la poésie était liée au drame satyrique et plus proche de la danse. La tragédie se distingue de l'épopée en ce que cette dernière se fait au moyen de la narration. Prononciation de poétique définition poétique traduction poétique signification poétique dictionnaire poétique quelle est la définition de poétique . Aristote distingue deux types d'histoire : les histoires « simples » et les histoires « complexes ». Toutes les informations de la Bibliotheque Nationale de France sur : Poétique - Aristote (0384-0322 av. Leodagan. Cette notion linguistique se divise en articulation des lettres en syllabes (ou phonèmes)[25], en articulation des syllabes en noms[26] et en articulation des noms en discours[27]. sens a gent. La dernière modification de cette page a été faite le 8 novembre 2020 à 16:13. Il est produit par l'émotion que provoque l'œuvre, qui touche et excite nos passions qui trouvent en elle un exutoire : « il s'agit, non seulement d'imiter une action dans son ensemble, mais aussi des faits capables d'exciter la terreur et la pitié, et ces émotions naissent surtout et encore plus, lorsque les faits s'enchaînent contre notre attente »[12]. En examinant l'épopée et la tragédie, Aristote en décrit les structures et en explique les origines et les fins. 1. NOUVELLE ÉDITION HEVUI liT CORRIGÉE. de la manière dont le poète intervient dans le récit (est-ce qu'il est un narrateur qui intervient dans le récit ou est-ce qu'il se retire par rapport à ses personnages comme au théâtre ?). Dans la tragédie, en effet, le narrateur n'intervient pas : seuls ses personnages parlent et agissent et il ne propose aucun commun commentaire et n'intervient en aucun cas dans le déroulement de la pièce. La Poétique (en grec : Περὶ ποιητικῆς / Perì poiêtikês, « De la poétique ») est un ouvrage d’Aristote portant sur l'art poétique et plus particulièrement sur les notions de tragédie, d’épopée et d’imitation. La « pensée » est la forme du discours adaptée à la situation dramatique : « c'est la faculté de dire ce que la situation implique et ce qui convient ; c'est précisément, dans les discours, l'objet de l'art politique ou rhétorique ; car les poètes anciens faisaient parler leurs personnages en citoyens, les modernes les font parler en orateurs »[16]. Par action complexe, au contraire, Aristote désigne les tragédies dans lesquelles ce changement s'effectue « par reconnaissance ou péripétie, ou les deux ensemble. Il entend par « action simple » une « action qui se développe […] de manière cohérente et une, et telle que le changement du sort se réalise sans péripétie ni reconnaissance. Aristote présente en effet la notion d’imitation sous un jour tout à fait nouveau. Ces problèmes étaient réunis dans des recueils où des solutions, tant philologiques qu'historiques, étaient proposées[52]. Noté /5. Ainsi, le recours au nom rare peut produire une difficulté sémantique (l'exemple homérique du mot « ourèas » est donné, ce terme pouvant signifier « mulets » ou « sentinelles »)[62] ; d'autres difficultés peuvent s'expliquer par l'emploi de termes comme métaphores[63] ; l'accentuation des mots peut également modifier le sens d'un énoncé (Aristote donne l'exemple, tiré de l’Iliade, du présent de l'indicatif dídomen où le déplacement d'accent dans l'infinitif didómen modifie le sens de la scène)[64] ; la ponctuation (ou la séparation des mots) explique le sens d'un énoncé (comme le montre l'exemple fournit par Aristote tiré d'Empédocle)[64] ; certains mots sont susceptibles d'un double sens, d'où l'ambiguïté qui en découle (Aristote donne l'exemple de « pleô » dans l’Iliade qui peut signifier à la fois « plus de » et « la plus grande partie de »)[65] ; enfin, certaines « expressions usuelles » reposent sur un usage de la synecdoque ou de la métonymie, comprises au sens large comme métaphores[65]. Les meilleures offres pour ARISTOTE : LA POÉTIQUE (TEXTE GREC & TRADUCTION) 1980 sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et … Cherchez des exemples de traductions Poétique dans des phrases, écoutez à la prononciation et apprenez la grammaire. Voir Aristote, La Poétique, texte, traduction, notes par Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot, Paris, Éditions du Seuil, 1980, p. 33 et passim. », Une distinction est ensuite introduite entre l'épopée (le récit épique) et le récit historique : l'agencement des histoires épiques « ne doit pas être semblable à celui des récits historiques[33]. Selon Aristote, toute tragédie se caractérise par six éléments : « l'histoire, les caractères, l'expression verbale, la pensée, la mise en scène et le chant »[17]. L’expression est « la manifestation de la pensée à travers les mots » et l' « agencement des mètres » : elle. Pour lui, par nature, les hommes non seulement aiment imiter : c'est à travers l'imitation même que les hommes commencent leur apprentissage[11]. La purgation des émotions, ou catharsis, se produit de la manière suivante : le spectateur ressent de la pitié ou de la crainte face aux maux déshonorants que subit un personnage, maux dont il éprouve lui-même le désir, sans nécessairement se l'avouer (Aristote, comme Platon, a l'intuition de l'inconscient, d'une partie de notre esprit qui nous échapperait). Elle vise à atteindre le bon (le caractère, c'est-à-dire la ligne conductrice), l'utile (la catharsis, c'est-à-dire la purgation des passions[24]) et le nécessaire (l'avènement pathétique, le summum dramatique dans lequel le spectateur éprouve de la pitié envers un héros tragique qui subit un sort (destin, fatalité) défavorable, c'est-à-dire avoir de la compassion et de la sympathie pour ce personnage qui ne méritait pas de subir un malheur qui est le fruit d'une fatalité ou d'erreurs qu'il a commises - Aristote fait de l’Œdipe Roi de Sophocle le cas exemplaire - et de la crainte, envers un destin qui peut s'abattre sur lui). « Le nom est un son vocal, possédant une signification conventionnelle... Rien n'est par nature un nom, mais seulement quand il devient symbole, car même lorsque des sons inarticulés, comme ceux des bêtes, signifient quelque chose, aucun d’entre eux ne constitue cependant un nom. Le chapitre XX expose « les parties de l’expression prise dans son ensemble : la lettre, la syllabe, la conjonction, le nom, le verbe, l’article, la flexion et l’énoncé »… Il convient ici de remarquer le caractère tout à fait novateur de cette étude que l’on pourrait désigner, par anticipation, de linguistique. L'objet de sa démonstration tient dans l'idée que la représentation artistique, en imitant des situations qui ne sauraient être moralement tolérées dans la réalité de la communauté politique (crimes, incestes, etc. ». Aristote distingue dans la Métaphysique trois types de sciences : les sciences théorétiques, (qui ont pour objet la connaissance, qui visent à la connaissance), les sciences pratiques et les sciences poétiques. « [Des] objets réels que nous ne pouvons pas regarder sans peine, nous en contemplons avec plaisir l'image la plus fidèle ; c'est le cas des bêtes sauvages les plus repoussantes et des cadavres. Selon Aristote, « appartient au domaine de la pensée tout ce qui doit être produit par la parole […] : démontrer, réfuter, produire des émotions violentes (comme la pitié, la frayeur, la colère et autres de ce genre), et aussi l'effet d'amplification et les effets de réduction. Le chapitre 24 de la Poétique énonce certaines caractéristiques de l'épopée par comparaison avec la tragédie. L'imitation consiste en effet à reproduire la « forme » de l'objet sur une autre scène et dans une autre « matière », à la mimer dans le geste ou le récit, pour que la passion puisse se purifier. In-8° In-8° La poétique d'Aristote (1891) Paris : E. Leroux , 1891 Par de nombreuses allusions au fil du texte et d'autres indices, il semble que la Poétique telle qu'elle est parvenue n'est pas complète, plusieurs études, notamment sur la comédie, sont perdues. (Figuré) (Familier) Il se dit, par ironie, d’une altération de la vérité. ». ». poétique de traduction dans le dictionnaire français - néerlandais au Glosbe, dictionnaire en ligne, gratuitement. » Puisque dans le récit historique, il ne s'agit pas de faire voir « une action une, mais une seule époque comprenant tous les événements qui se sont alors produits pour un seul ou plusieurs hommes et dont chacun n'entretient avec un autre qu'un rapport fortuit[34]. Traduction de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire. 1.2. », Enfin, le plan de l'expression doit être, selon Aristote, travaillé dans « les parties sans action et qui ne comportent ni caractère ni pensée[51]. Dans sa composition de l'épopée, le poète doit par ailleurs mesurer ses « interventions personnelles[46] ». En revanche, dans le cas de l'épopée le narrateur a l'occasion de commenter l'action et de parler en son propre nom. Livre de référence pour toute réflexion sur la poésie et sur la théorie littéraire en Europe depuis près de vingt-trois siècles. Tous la exemplaires sont revêtus de notre griffe. ), permet la « catharsis », c'est-à-dire l'épuration des passions mauvaises des hommes qui auraient pu menacer l'ordre réel de la cité si elles n'avaient trouvé à s'épancher dans la contemplation de l'œuvre. Pour Aristote, les meilleures tragédies ont une action complexe. Emmanuel Martineau, « Mimesis dans la Poétique : pour une solution phénoménologique ». La poétique d'Aristote est écrite comme elle est … Style poétique. Au sujet de la « longueur de la composition », Aristote indique qu'« il faut pouvoir embrasser le commencement et la fin d'un seul regard[42]. POÉTIQUE traduction entièrement nouvelle d'après les dernières recensions du texte par Ch. traductions; Publicité 3881 visiteurs en ligne. », « non pas la syllabe, mais le phonème (par exemple [a], [g], [p], [d]) est la plus petite unité phonique de sens. Université de Trente, Italie. Chapitre 23 - L'unité d'action : récit épique, tragédie et récit historique, Chapitre 24 - Caractéristiques de l'épopée, Chapitre 25 - Problèmes homériques et solutions, « [Des] objets réels que nous ne pouvons pas regarder sans peine, nous en contemplons avec plaisir l'image la plus fidèle ; c'est le cas des bêtes sauvages les plus repoussantes et des cadavres. Cette qualité du son sera présente chez tous les Latins, Horace et Varron en particulier. Et elles le sont aussi par leur étendue : puisque l’une essaie autant que possible de se dérouler durant une seule révolution de soleil […] alors que l’épopée n’est pas limitée dans le temps »[28].