Bonjour, bonjour, petite. SUZANNE. Tu croyais, bon garçon, que cette dot qu'on me donne était pour les beaux yeux de ton mérite ? SUZANNE, effrayée. BAZILE, vite. LE COMTE, vite. Ah ! La comtesse elle-même ira au rendez-vous, portant les habits de sa camériste. Mais C'est à Condition qu'il partira sur-le-Champ pour joindre en Catalogne. C'est sur ma joue qu'il l'a reçu : voilà comme les grands font justice ! Soit que la difficulté de la rendre excitât leur émulation, soit qu'ils sentissent avec le public que pour lui plaire en comédie il fallait de nouveaux efforts, jamais pièce aussi difficile n'a été jouée avec autant d'ensemble, et si l'auteur (comme on le dit) est resté au-dessous de lui-même, il n'y a pas un seul acteur dont cet ouvrage n'ait établi, augmenté ou confirmé la réputation. l'heureux bonnet et le fortuné ruban qui renferment la nuit les Cheveux de cette belle marraine :.. Chérubin se relève et retourne à sa place. Scène 3 Et que lui veut ma petite cousine ? Comme tous les maris, ma Chère ! FIGARO. Scène 21 Je veux savoir, moi, pourquoi je me fâcher ! Il met son chapeau et s'enfuit. Figaro est hors de lui et compte bien se … BARTHOLO. CHÉRUBIN, avec un soupir. L'un est roi, l'autre est berger : SUZANNE, raillant. BARTHOLO. Il s'avance. Excellence ? LE COMTE. Je frappe, on est longtemps à m'ouvrir ; ta cousine a l'air empêtré ; je prends un soupçon, je lui parle, et tout en causant j'examine. Explication linéaire n°9 (1-1 & 1-5) n°6 (STI2D) : Acte 5, scène 7 Le Mariage de Figaro Publié 5 décembre 2019 par Virginie Le Mariage de Figaro , comédie écrite durant le siècle des Lumières, soit le XVIIIème siècle, est présentée par Beaumarchais lui-même comme : « la plus banale des intrigues ». Oh ! Dans le Mariage de Figaro, Beaumarchais se fait l’avocat de la condition féminine. CHÉRUBIN, avec feu. Elle est presque nue, monsieur ; vient-on troubler ainsi des femmes dans leur retraite ? De vingt rois que l'on encense, FIGARO. MARCELINE, montrant Bartholo. Pourquoi non ? Madame ! Elle est avec quelqu'un. le mariage de figaro analyse acte 5 scène 7 informații importante sunt însoțite de fotografii și imagini HD provenite de pe toate site-urile web din lume. BARTHOLO. (A part.) Pourquoi non ? LE COMTE. Hors l'amant qui l'a vendu. Il est assez effronté, mon petit projet ! Oui, je suis de la-a Justice. FIGARO, CHÉRUBIN, LE COMTE, Je hais partout cette dernière, et je la crois un si punissable abus que j'ai plusieurs fois d'office invoqué la vigilance du magistrat pour empêcher que le théâtre ne devînt une arène de gladiateurs, où le puissant se crût en droit de faire exercer ses vengeances par les plumes vénales, et malheureusement trop communes, qui mettent leur bassesse à l'enchère. Il frotte son pied. LE COMTE, à part. SUZANNE. Nous lui dirons après que le temps d'expédier votre brevet nous a fait naître l'idée... SUZANNE. Que ce fou-là se montre, s'il existe ; nous l'enverrons étudier sous le philosophe Babouc, lequel éclaircit disertement ce point de discipline militaire. Air noté. Voilà mes soupçons et le billet expliqués. LE COMTE. Mais parlez bas ! Oh ! Au moins il est naïf ! Soutiens bien mes efforts. Est-ce que je ne m'y promène pas tous les soirs ? SUZANNE tourne en fuyant. Jean de Lyra, mon bel ami. Autre fou de la même espèce ! (Il la prend violemment par le bras.) Il n'en sera que ce que vous voulez : mais ne croyez pas non plus que je regarde monsieur Figaro Comme l'obstacle qui nuit à Monseigneur ; et sans le petit page... Va te promener, la honte ! BAZILE. Timide à l'excès devant la Comtesse, ailleurs un charmant polisson ; un désir inquiet et vague est le fond de son caractère. Des hommes ! Passer ainsi la vie à chamailler, c'est peser sur le collier sans relâche, comme les malheureux chevaux de la remonte des fleuves, qui ne reposent pas même quand ils s'arrêtent, et qui tirent toujours, quoiqu'ils cessent de marcher. LE COMTE. SCÈNE 10 LA COMTESSE.la relève. FIGARO. Que mesures-tu donc là, mon fils ? Au gré du destrier, FIGARO s'avance à lui. Scène 9 BAZILE, vite. je vois s'élever contre moi mille pauvres diables à la feuille, on me supprime, et me voilà derechef sans emploi ! FIGARO, extravagant. Passer ainsi la vie à chamailler, c'est peser sur le collier sans relâche, comme les malheureux chevaux de la remonte des fleuves, qui ne reposent pas, même quand ils s'arrêtent, et qui tirent toujours, quoiqu'ils cessent de marcher. BRID'OISON. LA COMTESSE, avec embarras. (A Chérubin qui s'est levé aussi.) Elle entre dans le cabinet au bord du théâtre. Non qu'il faille oublier (a dit un écrivain sévère, et je me plais à le citer parce que je suis de son avis), non qu'il faille oublier, dit-il, ce qu'on doit aux rangs élevés : Ah ! FIGARO. Que sa femme ait un caprice, FIGARO, LE COMTE, GRIPE-SOLEIL, Sans varlet, n'écuyer ; Que pendant l'absence de Monseigneur je vais vous envoyer le Chérubin ; coiffiez-le, habillez-le ; je le renferme et l'endoctrine ; et puis dansez, Monseigneur. Beau page, dit la reine, dites pour moi seul. ANTONIO. Bien la vôtre, madame ; où donc est l'amertume ? Il n'y a que façon de s'entendre. Je veux m'acquitter avec toi : un sentiment mal dirigé m'avait rendue injuste envers ta charmante femme ; je la supposais d'accord avec le Comte, quoique j'eusse appris de BAZILE qu'elle l'avait toujours rebuté. Pour que cette vérité vous frappe davantage ; l'auteur oppose à ce mari peu délicat la plus vertueuse des femmes, par goût et par principes. JOURNEE OU LE MARIAGE DE SUZANNE, riant. FIGARO. FIGARO. Il fait une Chaleur ici ! LA COMTESSE. LE COMTE. Il est vrai, madame, je m'oublie. Que l'on juge en cè-et instant LE COMTE. FIGARO, SUZANNE Cette scène est très représentative de la tonalité des relations entre Figaro et le Comte. SUZANNE. Oh ! BAZILE. Textes libres, (Elle voit Figaro qui vient l'examiner ; elle fait un cri.) Tout près d'un Château. Le docteur Bartholo plaidant pour la demanderesse, et ledit Figaro pour lui-même, si la cour le permet, contre le voeu de l'usage et la jurisprudence du siège. LE COMTE, à Suzanne. La jalousie ! Leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ; traitées en mineures pour nos biens ; punies en majeures pour nos fautes : ah ! Accompagnée d'un prêt d'argent. Il faut avouer, madame, que vous ou moi sommes entourés d'êtres... bien méchants ! LA COMTESSE, SUZANNE Au moins je suis vengé, cela soulage. SUZANNE. FIGARO. - Et quand ça serait ? MARCELINE. BAZILE me l'a remis de sa part. C'est Madame qui l'avait dicté. (Que mon coeur, mon coeur a de peine ! ) Attaquer, poursuivre l'auteur par des injures verbales, manuscrites, imprimées : c'est ce qu'on a fait sans relâche. Quel affreux badinage ! LE COMTE, croyant parler au page. S'ils font ensemble un autre ouvrage, pour qu'il marque un peu dans le grand monde, ordonné que le noble y mettra son nom, le poète son talent. SUZANNE. FIGARO, à part. Il est aussi prouvé que des envieux très importants, ou des importants très envieux, se déchaînèrent contre lui. Ouvre un peu la croisée sur le jardin. Plaide à présent, si tu le veux ; tu viens de gagner ton procès. LE COMTE. Scène 16 LE COMTE, à part. Recevoir, prendre et demander, voilà le Secret en trois mots. FIGARO, bas. La pièce fut censurée quatre fois, cartonnée trois fois sur l'affiche à l'instant d'être jouée, dénoncée même au Parlement d'alors, et moi, frappé de ce tumulte, je persistais à demander que le public restât le juge de ce que j'avais destiné à l'amusement du public. Après les clameurs, les éloges, et chacun me disait tout bas : Faites-nous donc des pièces de ce genre, puisqu'il n'y a plus que vous qui osiez rire en face. Préoccupée ! LE COMTE. LA COMTESSE, d'un ton glacé. j'aime mieux le regretter que d'avoir la bassesse de lui pardonner ; il m'a trop offensée. Et n'est-ce pas mon devoir d'écouter son Excellence ? c'est vous qu'il faut punir des erreurs de notre jeunesse : vous et vos magistrats si vains du droit de nous juger, et qui nous laissent enlever, par leur coupable négligence, tout honnête moyen de subsister ! Le mariage de Figaro – ACTE I Scène 1 La veille de leurs noces, Figaro et sa fiancée Suzanne se préparent au mariage. ah ! LE COMTE. FIGARO, vite. Ceux qui sont morts ne sont jamais partis : Ils sont dans le Sein de la Femme, Ils sont dans l'Enfant qui vagit Et dans le Tison qui s'enflamme. A cet égard, Madame n'a rien à désirer. Alerte, Figaro, alerte ! FIGARO. Un Espagnol peut vouloir conquérir la beauté par des soins ; mais en exiger le premier, le plus doux emploi, Comme une servile redevance, ah ! où est-il ? LA COMTESSE. LE COMTE. Si l'Amour porte des ailes, BAZILE. je suis sans armes. Que je suis malheureuse ! LE COMTE, hors de lui, à part. surveillera-t-il celle-là ? FIGARO. La scène est au château d'Aguas-Frescas, à. trois lieues de Séville. Il n'y manque rien. SUZANNE court ouvrir en chantant. que ces noms sont doux ! Ne craignez rien, madame, il ne vous sera finit aucun mal. LE COMTE se promène. Suzon ! SEPTIÈME COUPLET Elle détache le ruban. C'est mon maître ! Scène 24 LA COMTESSE. ah ! Quelle est cette voix ? Scène 17 Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau ; le trouves-tu mieux ainsi ? FIGARO. Je m'emporte, et nuis à ce que je veux savoir. Mais surtout que personne... LA COMTESSE, effrayée. Il y a des mille et mille ans que le monde roule, et dans cet océan de durée, où j'ai par hasard attrapé quelques chétifs trente ans qui ne reviendront plus, j'irais me tourmenter pour voir à qui je les dois ! (Il lit.) Me livrant à mon gai caractère, j'ai depuis tenté, dans Le Barbier de Séville, de ramener au théâtre l'ancienne et franche gaieté, en l'alliant avec le ton léger de notre plaisanterie actuelle ; mais comme cela même était une espèce de nouveauté, la pièce fut vivement poursuivie. LE COMTE s'avance. tels, sur des règles qui ne sont pas les miennes ? LA COMTESSE. Elle veut le reprendre. La veiller ! Ah ! LE COMTE. LA COMTESSE. Vous m'aviez juré... On doit réserver ses grands coups pour les abus et pour les maux publics. S'il l'accuse, on la punit. FIGARO. Eh bien, Ce droit n'existe plus. LA COMTESSE. LA COMTESSE, rêvant. Assurément, monsieur, Cette fille vous trouble et vous occupe beaucoup plus que moi. SUZANNE, à part. SUZANNE Scène 5 Ceux que tu as pressés d'y venir. La Folle Journée explique dont comment, dans un temps prospère, sous un roi juste et des ministres modérés, l'écrivain peut tonner sur les oppresseurs, sans craindre de blesser personne. ET VALETS, debout derrière Elle s'enfuit. N'est-ce pas là le défaut le moins contesté par eux-mêmes ? J'en vois beaucoup, d'ici, rougir modestement (et c'est un noble effort) en convenant que j'ai raison. Je ne sais plus ce que je suis ; mais depuis quelque temps je sens ma poitrine agitée ; mon coeur palpite au seul aspect d'une femme ; les mots amour et volupté le font tressaillir et le troublent. Suzanne s'arrête auprès de l'alcôve dans le fond. Un petit vieillard sec et brusque, impatienté de tous ces cris, frappe le plancher de sa canne, et dit en s'en allant : Nos Français sont comme les enfants, qui braillent quand on les bernent. Eh bien, espiègle, vous n'applaudissez pas ? BARTHOLO SUZANNE. Introduction Dans Le Mariage de Figaro, Beaumarchais reprend un personnage du Barbier de Séville : Figaro. Je vais… Le Comte, croyant parler au page. LE COMTE, vivement. LE COMTE : Non, non ! MARCELINE, s'échauffant par degrés. Coupable d'un ancien égarement dont son Figaro fut le fruit, elle devrait, dit-on, se voir au moins punie par la confusion de sa faute, lorsqu'elle reconnût son fils. Vous me traitez Comme un BAZILE ! On dit une raison. Oh ! SUZANNE. Silence. Prêt à me désoler, ah ! Au lieu d'aider à leur mariage, je m'en vais assurer le mien avec Marceline. J'étais fou. Monseigneur est brutal sur l'article. Aujourd'hui, par exemple, il marie notre Suzanne à son Figaro, qu'il comble en faveur de cette union... SUZANNE. derrière ce fauteuil... assez mal ; mais renvoie-le bien vite. FIGARO. BARTHOLO. ABU la bibliothèque universelle, Antiquité grecque et latine, Association lyonnaise de littérature, Bibliotheca Classica Selecta, Bibliothèque électronique de Lisieux, Bibliothèque électronique du Québec, Biblisem, Biographies et témoignages, Classiques des sciences sociales, Clic Net, Contes et légendes de France, Contemania, Correspondances et lettres types, Documents d'archives, Ebooks libres et gratuits, Ésotérisme et spiritualité dans l'histoire, Éssais et critiques littéraires, Evene la culture, Ex Libris, Gallica, Imaginez, Humour des mots, In Libro Veritas, Lire en ligne, Maupassant par les textes, Philoctetes, Philosophie éducation et culture, Pièces de théâtre, Poésies et poèmes français, Project Gutenberg, Romans francophones, Sociologie et science humaine, Eh bien, voilà tout pourtant. les gardes ! Qui se veille en son lien, - Ah ! Des engagements ! SUZANNE. Ah ! LE COMTE. LE COMTE, en dehors. aux duègnes ! SUZANNE. Je suis de sang-froid, moi... en est amoureux sans la connaître et que LA COMTESSE. Le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes et aux scènes nombreuses (11 pour l'acte I, 26 pour l'acte II, 20 pour l'acte III, 16 pour l'acte IV et 19 pour l'acte V). LA COMTESSE. FIGARO. Que vous demande-t-on ici que vous n'alliez prodiguer à un autre ? CHÉRUBIN, LE COMTE, LA COMTESSE LE COMTE et CHÉRUBIN cachés, LE COMTE, à la Comtesse qu'il prend pour Suzanne: Entend-on quelque chose à ce page? Elle était avec ses habits ; la voilà. LE COMTE. Ne pouvant porter vingt bouquets, faisons honneur à l'étrangère. BAZILE ne t'a pas laissé ignorer mon amour. quel soufflet ! - Tout le monde est exagéré. LA COMTESSE. FIGARO, FANCHETTE, MARCELINE Le théâtre est obscur. Il Cherche donc l'homme qui lui veut le plus de mal après vous ? Ah ! FIGARO. LES PAYSANS ET PAYSANNES en habits de fête. Qui dit Cela ? Déjà ? Mylord ! A force de nous montrer délicats, fins connaisseurs, et d'affecter, comme j'ai dit autre part, l'hypocrisie de la décennie auprès du relâchement des moeurs, nous devenons des êtres nuls, incapables de s'amuser et de juger de ce qui leur convient : faut-il le dire enfin ? - J'ai voulu ruser avec eux . Ah ! En l'épousant. SUZANNE. It is the sequel to his comic play The Barber of Seville and is the work upon which Mozart based the opera Le nozze di Figaro (1786). Au lieu de t'affliger de nos chagrins... Pour l'éprouver, je garde celui-ci qui vous a serré le bras. De mon amour, perfide ! SCÈNE 17 CHÉRUBIN. Indigne épouse ! Madame ne le portera plus, taché du sang de ce jeune homme. le mariage de figaro acte 5 scene 3.Our site gives you recommendations for downloading video that fits your interests. Aussi c'est fait ; pour moi, j'y renonce. vous savez bien qu'il n'y peut être. FANCHETTE, étourdiment. BARTHOLO. Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là comme un plomb. ce fatal jardinier ! Permets donc que, prenant l'emploi de la Folie, je sois le bon chien qui le mène à ta jolie mignonne porte ; et nous voilà logés pour la vie. FIGARO SUZANNE, bas à la Comtesse. C'est le seul qui m'intéresse ! Ah ! FIGARO, à part. Elle la troublera, je t'en réponds. Hors de cour. Crois-tu que le Comte en soit la dupe ? voilà Monseigneur qui traverse à cheval le grand potager, suivi de PÉDRILLE, avec deux, trois, quatre lévriers. SUZANNE, lui fermant la bouche avec sa main, oublie de déguiser sa voix. Dans celui-ci. MARCELINE le retourné. Suzanne lui barre le chemin ; il la pousse doucement, elle recule, et se met ainsi entre lui et le petit page ; mais, pendant que le Comte s'abaisse et prend sa place, Chérubin tourne et se jette effrayé sur le fauteuil à genoux et s'y blottit. FIGARO, bas à Suzanne. ah ! d'éprouver sans cesse l'ennui de l'importunité, le dégoût des sollicitations, le bavardage des plaideurs, la monotonie des audiences, la fatigue des délibérations, et la contention d'esprit nécessaire aux prononcés des arrêts, s'il ne se croyait pas payé de cette vie laborieuse et pénible par l'estime et la considération publiques ? BAZILE. Elle entre dans le pavillon où est entrée Fanchette. Changerons-nous la marche de la nature ? monsieur, lui dis-je en m'avançant, il a fallu du moins les prendre où il n'est pas impossible de les supposer. BARTHOLO. Suzon, il voulait te séduire ? Surtout bien respectable ! CHÉRUBIN avance en tremblant. Mais on n'imaginera jamais jusqu'où ils ont osé élever les soupçons du public sur une aussi lâche épigramme ! LE COMTE. LA COMTESSE. Tuez-le donc, ce méchant page. BARTHOLO. Pourquoi ? MARCELINE, montrant Figaro. FIGARO. C'est vous qu'il faut punir des erreurs de notre jeunesse ; vous et vos magistrats, si vains du droit de nous juger, et qui nous laissent enlever, par leur coupable négligence, tout honnête moyen de subsister. Je cherchais aussi pourquoi m'ayant nommé concierge, il m'emmène à son ambassade, et m'établit courrier de dépêches. vis entre une épouse, une mère tendre qui te chériront à qui mieux mieux. LE COMTE, FIGARO SUZANNE tourne après lui. LE COMTE, plus fort : Non, non ! Dans celui-là ? SUZANNE. LA COMTESSE. LA COMTESSE. Ô bizarre suite d'événements ! quelle faute ! mais c'est un enfant, rien de plus. Mon page ? Assurément ; mais quelle enquête ? Donnez donc ! LE COMTE. FIGARO s'approche. Et vous aviez son brevet dans la poche ? Écoutez-moi... tranquillement. Enfin, vous voilà donc, éternel docteur ! LE COMTE, sèchement. Ôtez-vous... Tu es bien audacieuse d'oser me parler pour un autre ! Puisqu'on ne peut vous garder seulement aujourd'hui, partez, jeune homme. LE COMTE. Et vou-ous renoncez à sa chère mère ? SCÈNE 13 SUZANNE, essoufflée. Qui fait tout pour le gagner. Scène 10 FIGARO, les mains sur sa poitrine. qui faisait cette profession de foi sur la noblesse dont on me suppose si loin ? C'est ce Figaro qui les mène, et je ne m'en vengerais pas ! Chez Madame votre femme, à Séville, pour la servir, monsieur le Conseiller. A, a, o, oh ! BRID'OISON, FIGARO, UN HUISSIER Qu'à cela ne tienne ! Elle est précise. Scène 10 Quel soufflet ! Que me veux-tu, Antonio ? Rosine ! Des libertés ! C'est Monseigneur, friponne, qui t'a demandé ce rendez-vous ce matin, quand j'étais derrière le fauteuil. LE COMTE, avec fureur. Tout est jugé. Suzon ! Pauvre auteur ! (A part.) Quoi donc ? Par pitié ! Ah ça, vous autres ! Elle veut sortir. Et ne devez-vous pas me passer un peu de morale en faveur de ma gaieté, comme on passe aux Français un peu de folie en faveur de leur raison ? Elle est. Tous vos efforts sont inutiles ; vous êtes perdue, madame, et votre heure est bien arrivée ! Et tu me le promets ? Ce n'est donc plus pour ma maîtresse que vous soupirez en secret ? LE COMTE grands dieux ! ... Suzon, Suzon, Suzon ! - Mes joues creusaient, mon terme était échu : je voyais de loin arriver l'affreux recors, la plume fichée dans sa perruque : en frémissant je m'évertue. BRID'OISON Ah ! ce droit honteux, jamais je ne t'eusse épousée dans ses domaines. Sur moi ! Mais quelle stupidité ! Suzanne l'apaise de la main, en lui montrant la Comtesse. Quelle patience ! LA FONTAINE. _ L'HUISSIER, précédant le Comte, crie. FIGARO. Tu es loin de savoir tout le succès qu'il te vaudra. LA COMTESSE reste un moment sans parler, les yeux sur son ruban. Tu n'as nul besoin d'y songer, toi que l'amour a faite et si vive et si jolie ! Ah ! Ils ont raison tous les deux. La Folle journée, ou Le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes écrite en 1774 par Beaumarchais. Cè-ertainement. A moi, cela m'était égal ; je l'aurais mise où l'on aurait voulu : aux Augustines, aux Célestines, aux Clairettes, aux Visitandines, même aux Petites Cordelières, tant je tiens peu aux Ursulines. FIGARO. Il vous convient bien de parler devant moi, maître sot ! FIGARO. Les auteurs de ce temps-là compareront leur sort au nôtre, et nos enfants sauront à quel prix on pouvait amuser leurs pères. Je m'en vas tout conter à ma nièce. LA COMTESSE recule.
BARTHOLO, MARCELINE, BRID'OISON. FIGARO. LE COMTE. FIGARO, la conduisant au cabinet. Libertin par ennui, jaloux par vanité ; cela va sans dire. Elle les compare. Il est inutile de chercher, Monseigneur, c'est moi qui ai sauté. BAZILE, à part. . SUZANNE. Mais, si rien n'a pu vous porter à la justice de m'épouser, aidez-moi donc du moins à en épouser un autre. SCÈNE 1 si j'osais parler ! (Bis) Parlons du rendez-vous du Comte. BARTHOLO, riant. BARTHOLO, en colère. J'en aime assez la remarque. SCÈNE 9 tu ne rôderas plus tout le jour au quartier des femmes, plus d'échaudés, de goûters à la crème ; plus de main-chaude ou de colin-maillard. Et je ne l'épouserai pas : je suis gentilhomme, une fois. (A Suzanne.) Point du tout : la phrase est dans le sens de celle-ci : ou la maladie vous tuera, ou ce sera le médecin ; ou bien le médecin ; c'est incontestable. LE COMTE, outré. Auteur du mariage de Figaro, comédie en 5 actes publiée en 1778, et qui constitue le second volet d’une trilogie mettant en scène le personnage éponyme (le barbier de Séville en 1775, la mère coupable en 1792). BAZILE. qui veut me surprendre ! Dans quelques mois ta fiancée ne dépendra plus que d'elle-même ; elle t'acceptera, j'en réponds : vis entre une épouse, une mère tendres, qui te chériront à qui mieux mieux. Ah, Monseigneur, entendez-moi ! Qu'aurait-ce été, bon Dieu ! Scène 9 Réponds-moi donc, ou je vais te Chasser. C'est mon dessein. ES-tu mon serviteur, ou non ? MARCELINE. Qu'après avoir prouvé mon obéissance à Monseigneur en amusant Monsieur, qui est de sa compagne, je pourrai à mon tour réclamer sa justice. les abus sont-ils devenus si incas, qu'on n'en puisse attaquer aucun sans lui trouver vingt défenseurs ? Tout ce qu'il vous plaira, madame ; mais je verrai qui est dans ce cabinet. Eh ! Acte II, scène 16 de Beaumarchais (cliquez sur le titre ou l'auteur pour effectuer une recherche) Auteur : Beaumarchais. LA COMTESSE. Que toujours adorait. PÉDRILLE, criant à tue-tête. Baise-moi donc aussi, capitaine ! Monsieur... FIGARO SCÈNE 9 FIGARO. ces deux personnages ne se connaissent J'aime ta joie, parce qu'elle est folle ; elle annonce que tu es heureux. Je... je n'ai rien entendu, pour moi. TOUS ENSEMBLE. SUZANNE. LE COMTE le retourne. ah ! S'il payait... Eeeeh ! FIGARO, embarrassé. Et vous, honnêtes indifférents qui jouissez de tout sans prendre parti sur rien ; jeunes personnes modestes et timides, qui vous plaisez à ma Folle journée (et je n'entreprends sa défense que pour justifier votre goût), lorsque vous verrez dans le monde un de ces hommes tranchants critiquer vaguement la pièce, tout blâmer sans rien désigner, surtout la trouver indécente, examinez bien cet homme-là, sachez son rang, son état, son caractère, et vous connaîtrez sur-le-champ le mot qui l'a blessé dans l'ouvrage. Ris donc un peu de ce bon résultat. Hé ! SUZANNE, le retirant. LE COMTE. C'est ainsi qu'on dirait, messieurs : vous vous ferez saigner dans ce lit où vous resterez chaudement ; c'est dans lequel. LA COMTESSE. C'est lui. SUZANNE, première camariste de la Comtesse et fiancée de Figaro Notre ami, qu'entendez-vous par cette musique. Allez-vous-en, .méchant homme ! il n'a qu'à tinter du sien ; crac, en trois sauts me voilà rendu. soupçon sans l'asseoir, que ne m'imitez-vous ? Le Comte et sa Suzanne se sont arrangés sans moi ? Vous n'auriez pas été si émue, en le congédiant ce matin ; il serait parti quand je l'ai ordonné ; vous n'auriez pas mis tant de fausseté dans votre conte de Suzanne, il ne se serait pas si soigneusement caché, s'il n'y avait rien de criminel. Accéder au texte. SUZANNE le contrefait. FIGARO. LA COMTESSE. J'avais assez fait pour l'espérer. Ce tour-ci vaut l'autre. madame, que le. Je les connais. FANCHETTE. CHÉRUBIN voit le Comte entrer ! Il n'y a plus rien à cacher, Figaro ; le badinage est Consommé. amour, es-tu contente ? ANTONIO. Ce tableau est juste la belle estampe, d'après vanloo, appelée La Conversation espagnole . CHÉRUBIN, FIGARO, BAZILE C'est un grand abus que de les vendre ! Les jeunes filles, en passant devant le Comte, remettent à ses valets tous les ajustements destinés à SUZANNE et à MARCELINE. BRID'OISON. MARCELINE, vivement. Ce n'est guère. Scène 13 DOUBLE-MAIN. MARCELINE. Le Comte l'emmène et ferme la porte à la clef. Voilà Madame éveillée ; elle m'a bien recommandé d'être la première à lui parler le matin de mes noces. MARCELINE. AIR ! The Follies of a Day; or, the Marriage of Figaro. Et cette jeune personne a-t-elle un autre engagement, que vous sachiez ? LE COMTE, à Figaro. LE COMTE, en colère. Il faut ruser. CHÉRUBIN, LA COMTESSE, assise Un petit libertin que j'ai surpris encore hier avec la fille du jardinier. Scène 10 ... Étrangère, il devient bon pour les blessures ? BRID'OISON. FIGARO, l'arrêtant. Que veux-tu dire ?.. Oui, promesse ! MARCELINE. Grand merci. Un danger ! LE COMTE. au moins C'est vous... oui. FIGARO, bas. INTRODUCTION Présenter l'auteur et l'ouvre. écoutez donc, les gens qui ne veulent rien faire de rien n'avancent rien et ne sont bons à rien. manquait de vous adresser, sans respect pour votre marraine, à sa première camariste, à la femme de votre ami ! Vous n'en aviez aucune pour moi. LE COMTE. C'est bien dit ; mais comment ? LA COMTESSE. BRID'OISON, à Figaro. Tout fini-it par des chansons. Eh bien, madame, est-ce qu'on peut titre finir ce petit démon-là ? SUZANNE. Il semble que tout conspire... Ainsi château où je l'épouserai, messieurs, c'est château dans lequel... LA COMTESSE, plus troublée. FIGARO. Et je ne l'épouserai pas : je suis gentilhomme, une fois. Acte V . Ainsi tu espères gagner ton procès contre Marceline ? FIGARO, à part. TOUS ENSEMBLE. Vous êtes en colère ! (Bis) Ah ! LE COMTE, la caressant. Mais en prendre ainsi sans besoin... Non, monsieur, point d'et cetera. (Montrant Chérubin.) Après l'avoir arrêté, veillons sur les voies de Suzanne, ou plutôt avertissons-la ; elle est si jolie créature ! Encore une dot ! LES JUGES, LES AVOCATS, sur les banquettes ; cet homme ! ... Ah ! FIGARO. Il court y regarder. LE COMTE, à part. Tu viens de gagner ton procès ! Allez-vous-en ! LE COMTE. Comment, deux à la fois ? Jusqu'à l'instant du bal le Comte ignorera que vous soyez au château. Brrrr ! Donc mon sujet me saisit, j'évoque tous mes personnages et les mets en situation. FIGARO. Je vais appeler. BARTHOLO. Et nous y adhérons. LE COMTE. L'amour... n'est que le roman du coeur : c'est le plaisir qui en est l'histoire ; il m'amène à tes genoux. Allons, gai, haut la-mi-la pour ma fiancée. Ce document a été mis à jour le 28/04/2009 Zon, zon, zon, que le comte. SUZANNE. Le goût naissant que la jeune femme éprouve pour son petit cousin l'officier, n'y parut blâmable à personne, quoique la tournure des scènes pût laisser à penser que la soirée eût fini d'autre manière, si l'époux ne fût pas rentré, comme dit l'auteur, heureusement. FIGARO, SUZANNE Scène 14 MARCELINE. Il jure. Certainement, et par trop sot. Le docteur est ici ? Prends encore celle-ci. LA COMTESSE. Son vêtement est celui d'un paysan espagnol, où les manches pendent par derrière ; un chapeau et des souliers blancs. LA COMTESSE. CHÉRUBIN, les yeux baissés. SUZANNE le contrefait. (Marceline se jette à genoux devant lui. ) LE COMTE, plus outré. LA COMTESSE. LE COMTE. LA COMTESSE. Jeune adepte de la nature, tout ce qu'il voit a droit de l'agiter : peut-être il n'est plus un enfant, mais il n'est pas encore un homme ; et c'est le moment que j'ai choisi pour qu'il obtînt de l'intérêt, sans forcer personne à rougir. Rosine, êtes,vous donc implacable ? Qui la savait là-dedans ? MARCELINE. BRID'OISON. LA COMTESSE. Que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. L'HUISSIER ou ALGUAZIL. FIGARO. Fais-lui savoir promptement que tu te rendras au jardin. Hélas ! Il n'y a ni tromperie ni victime ; il était là lorsque vous me parliez.