Read "J'accuse" by Emile Zola available from Rakuten Kobo. Sur les conditions de l'engagement d'Émile Zola, lire A. Pagès. Zola se lance alors dans une enquête fouillée sur son père, dont il ne connaissait pas toute la vie[N 15] et il démonte point à point les arguments du journaliste nationaliste de manière factuelle. Cette manière de répétition obtuse est déjà présente sous une forme embryonnaire chez B. Lazare, dans la brochure qu'a utilisée Zola pour se documenter. J'accuse le général Billot d'avoir eu entre les mains les preuves certaines de l'innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s'être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l'état-major compromis. Le premier Conseil de guerre a pu être inintelligent, le second est forcément criminel ». your express consent. J'accuse est le titre d'un article rédigé par Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous forme d'une lettre ouverte au Président de la République Félix Faure. La presse de l'automne-hiver 1897-1898 fait référence, de nombreuses fois, à l'affaire Calas ou au Masque de fer, en réclamant un nouveau Voltaire pour défendre Alfred Dreyfus[13],[N 3]. Some error has occurred while processing your request. La famille du capitaine n'a jamais accepté les circonstances de cette condamnation. »est le titre ... Il est publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure. Car en cette fin de siècle, sans médias audiovisuels, l'information est dans la rue, et c'est dehors, sur le pavé, que l'on vient la chercher, tout au moins dans les grandes villes[32]. », Surprise et rassemblement du camp dreyfusard, Création de la Ligue des droits de l'Homme, « qu'il n'y avait plus d'affaire Dreyfus », « Ma lettre ouverte [« J'accuse… ! est le titre d'un article rédigé par Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous forme d'une lettre ouverte au Président de la République Félix Faure. Le support du texte d'Émile Zola est un jeune quotidien militant, le journal L'Aurore. Émile Zola y reste fidèle jusqu'à sa mort, offrant même au quotidien la publication en feuilleton de son roman Fécondité, au retour de son exil londonien, en 1899[27]. La troisième partie est consacrée à la collusion des pouvoirs publics afin de protéger le véritable traître en l'acquittant lors du conseil de guerre du 11 janvier[34]. De nombreux intellectuels signent alors, à sa suite, une « protestation »[N 13] en faveur de la révision du procès, publiée elle aussi par L'Aurore dès le lendemain de « J’accuse… ! Journaliste passé par toutes les rubriques de nombreux journaux, y compris les faits divers, il y a acquis la maîtrise d'une écriture tournée vers l'efficacité. »[77]. Ce dernier, confident du colonel Picquart, ex-chef des Renseignements militaires, le conseille ; ce cercle restreint connaît, depuis la fin de l'été, le nom du véritable coupable, le commandant Esterhazy. Tout est dans cet espoir pour Zola : que des hommes indépendants puissent rendre une décision de justice elle-même indépendante des militaires[45]. La composition typographique en a été particulièrement soignée. Une centaine de contributions individuelles le composent, écrites par pratiquement tous ceux qui comptent en littérature française et belge[75]. (Résumé de Wikipedia)

“J’accuse!” (I accuse!) « J’Accuse… ! Le jeudi 13 janvier 1898, le titre affiche ainsi le no 87[22]. Clemenceau tique. L'écriture du coupable est placardée dans tout Paris et, inévitablement, elle est reconnue : c'est celle d'Esterhazy. Dans la lettre, Zola s'adressait au président de la France, Félix Faure, et accusait le gouvernement d'antisémitisme et d'emprisonnement illégal d'Alfred Dreyfus, officier d'état-major de l'armée française condamné à la servitude pénale à vie pour espionnage. Il a écrit dans ses notes : « Ma lettre ouverte [« J'accuse… ! En réponse, Zola, qui avait déjà écrit trois articles assez modérés dans Le Figaro, décide de frapper un grand coup au travers d'une lettre ouverte au président de la République[11]. Mais l'éditorialiste s'incline devant les qualités indéniables du texte en s'exclamant : « C'est immense, cette chose-là ! Les deux majuscules initiales et les trois points de suspension suivis d'un point d'exclamation renforcent l'aspect dramatique de la proclamation. C'est donc en regard de la péroraison finale que la rédaction de L'Aurore choisit le titre qui va barrer la « une » du quotidien le lendemain matin[34]. Le titre cesse de paraître lorsque la guerre éclate, le 2 août 1914, ses employés étant tous mobilisés[29]. Logé au 142, rue Montmartre[25], au troisième étage d'un immeuble en arrière-cour, les locaux sont modestes. Avec « J’Accuse… ! Les éditorialistes nationalistes et antisémites tels Judet, Rochefort ou Drumont, comprennent immédiatement l'importance de l'engagement de l'écrivain[55], dans sa puissance et sa détermination. En 1898, Émile Zola est un écrivain au sommet de la gloire. Cf. C'est dans ce contexte difficile pour les défenseurs d'Alfred Dreyfus que paraît « J’accuse… ! La première conséquence de « J’Accuse… ! Le 18 janvier, la plainte contre Émile Zola est déposée, dans laquelle seuls trois passages courts de « J’Accuse… ! Devant les défaillances successives des pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif, incapables de la moindre remise en cause[67], c'est donc un article violent, imprimé sur un petit journal d'opinion, qui relance définitivement l'affaire Dreyfus et fait aboutir à la révision du procès de 1894. J'accuse enfin le premier conseil de guerre d'avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j'accuse le second conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable. Elle ne cessera véritablement jamais jusqu'à la mort de l'écrivain en 1902[78]. 4 Le Roi des Porcs - 1899 - Lenepveu, V. - Caricature of writer Émile Zola (1840-1902) as a pig, captioned 'King of Pigs,' sitting on a stack of his novels and painting excrement over the map of France. Zola sait, la connaissant bien, qu'il peut compter sur une presse de contre-pouvoir, pour le jour où il décidera de s'engager pour une cause[4],[5]. Charles Péguy est témoin de l'événement : « Toute la journée, dans Paris, les camelots à la voix éraillée crièrent L'Aurore, coururent avec L'Aurore, en gros paquets sous les bras, distribuèrent L'Aurore aux acheteurs empressés. « J’Accuse… ! Elle se traduit par une campagne de presse qui remet en cause l'honnêteté de François Zola au moment où celui-ci s'était engagé dans la Légion étrangère, vers 1830. Dans la seconde, le romancier explique les conditions de la découverte du véritable coupable, Ferdinand Esterhazy. to maintaining your privacy and will not share your personal information without L’Aurore. La seconde « affaire Dreyfus », celle qui va passionner les foules pendant plusieurs années, vient de commencer. Sollicité, il décide d'intervenir directement dans le débat au cours de l'automne 1897, après une longue réflexion. Il est innocent. " L'équipe de rédaction est réduite à une demi-douzaine de collaborateurs, provenant principalement des quotidiens la Justice, comme Gustave Geffroy, ou l'Intransigeant. Ils s'engagent dès lors totalement pour la réhabilitation du capitaine Dreyfus[N 12]. C'est que jusqu'à cette date, le romancier a ignoré pratiquement l'affaire Dreyfus. Vaughan cherchant ainsi un titre qu'on puisse crier, c'est Clemenceau qui met le groupe sur la voie en faisant remarquer : « Mais Zola vous l'indique, le titre, dans son article : c'est “J’Accuse...!” »[33]. L'histoire écrira que c'est sous votre présidence qu'un tel crime social a pu être commis ». Lui-même, et ceux qui l'ont alimenté en informations, ont commis d'importantes erreurs, simplement par le fait qu'ils ignoraient à cette époque une partie des circonstances et des faits. Musée des Horreurs - No. Pour certains, la dénonciation d'un fait social par l'usage d'un média écrit est un « J'accuse… ! Les anti-dreyfusards trouvent immédiatement leur cible, car selon eux, Zola incarne l'image rêvée de l'adversaire. ». Par exemple, Zola limite la responsabilité du ministre de la Guerre de l'époque, le général Auguste Mercier, en exagérant le rôle de Du Paty de Clam et en ignorant totalement le commandant Henry, pourtant un acteur essentiel de l'affaire Dreyfus. Le principal collaborateur de Vaughan est Urbain Gohier, dont les outrances antimilitaristes feront fuir de nombreux lecteurs dreyfusards et provoqueront le départ de Clemenceau en 1899. Il est secondé de professionnels de la presse, comme Vaughan, qui réalisent immédiatement la forte teneur du « coup médiatique » imaginé par Zola et lui apportent les moyens d'une diffusion massive par un fort tirage, une distribution à forte densité, un affichage publicitaire massif. Pages du journal L’Aurore du 13 janvier 1898 où a été publiée la célèbre lettre d’Émile Zola au Président de la République. Sixième colonne, première page : « Ils ont rendu cette sentence inique qui à jamais pèsera sur nos Conseils de guerre, qui entachera désormais de suspicion tous leurs arrêts. Dès le 7 janvier, Zola expose le canevas de « J’accuse… ! La condamnation qui s'ensuit est cassée le 2 avril 1898. Très petit était le cercle des initiés sur les véritables intentions d'Émile Zola. » dans la presse, lire Patrice Boussel. Deuxième colonne, deuxième page : « J'accuse le second Conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable[N 19]. Emile Zola has been charged with libelling the army in his famous letter, which we know today under the title ‘J’accuse’ (it was a stroke of genius of the editor of L’Aurore, the left-wing paper in which it appeared, to splay these words in a bold headline across the front page). Hand colored. »] est sortie comme un cri. ‎« J’accuse... ! Le 13 janvier 1898, L'Aurore publiait une lettre ouverte de l'écrivain Emile Zola adressée au président de la République de l'époque, Félix Faure. Une histoire précise de la genèse de « J'Accuse... ! » occupe ainsi près d'un tiers de la surface utile de l'édition du 13 janvier 1898[34]. Clemenceau emploie le même procédé dans son article de, Lire à cet égard la plaidoirie de Georges Clemenceau à l'occasion du. À l'image de Clemenceau ou Jaurès, très hostiles à Dreyfus en 1894, ils finissent par être convaincus par les plus chauds partisans du capitaine en comprenant les réalités du dossier. À partir de ce moment, l'enchaînement implacable des faits provoquera l'écroulement de l'édifice créé par les militaires, aboutissant à la révision du procès de 1894, moins d'un an après l'article écrit par le romancier[49]. La densité des informations contenues dans l'article et divers indices démontrant l'intention de Zola[N 10] font pencher plutôt pour une préméditation qui remonte bien avant le procès Esterhazy, fin décembre 1897[16]. L'Aurore est donc un petit quotidien parisien avant tout orienté vers la vie artistique et littéraire parisienne. C'est donc un « intellectuel » qui devient, du jour au lendemain, la cible privilégiée des anti-dreyfusards. Ce véritable coup, voulu comme tel par le romancier, innove ainsi à la fois sur le fond et sur la forme[35]. J’accuse est le titre d’un article rédigé par Émile Zola lors de l’affaire Dreyfus et publié dans le journal L’Aurore du 13 janvier 1898 sous forme d’une lettre ouverte au Président de la République Félix Faure. Il espère substituer une affaire Zola aux affaires Dreyfus et Esterhazy, sur lesquelles il est interdit de revenir, puisqu'elles ont été jugées. Successivement dans l'après-midi, Jules Méline, président du Conseil, et le général Billot, ministre de la Guerre, se succèdent dans l'Hémicycle pour annoncer les poursuites[82]. Aussi Émile Zola passe-t-il pour un redoutable escrimeur du verbe, mais sans doute pas au point d'ébranler l'échiquier politique, comme le revendiquent un Drumont ou un Rochefort. Zola comparaît effectivement au mois de février 1898. Un capitaine d'état-major de confession juive, Alfred Dreyfus, est alors accusé d'espionnage et condamné au bagne à perpétuité car son écriture ressemble à celle du bordereau. Zola proclame dès le début l'innocence de Dreyfus : « Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Sur Zola et l'affaire Dreyfus jusqu'en 1898, lire H. Mitterand, La formule est d'Émile Zola lui-même dans « J’accuse… ! Mathieu Dreyfus en est informé et Lucie Dreyfus porte plainte contre Esterhazy. Il reste à Zola, en conclusion, à asséner ses accusions nominatives contre les hommes qu'il considère comme responsables du crime, par une anaphore de la formule « j'accuse… »[34]. L'engagement d'Auguste Scheurer-Kestner avait concentré un feu nourri de la presse nationaliste. Les conséquences de l'engagement de Zola ont été majoritairement difficiles pour l'écrivain. Seule concession typographique, les parties sont séparées par des astérisques, afin de concéder une petite respiration au lecteur[34]. Et cela, aussi bien du côté du neuf que des produits L Aurore J Accuse occasion. Il s'est aussi fait longtemps connaître comme critique d'art, épinglant ou louant les nouveaux mouvements picturaux, comme les anciens. J’accuse. En conclusion de son article, Zola appelle de ses vœux un procès devant les assises afin de faire éclater la vérité. Cette terreur est vite calmée par les cerveaux militaires de l'Affaire, qui commencent à préparer immédiatement la riposte judiciaire s'imposant désormais à eux[60]. Aujourd’hui la phrase « j’accuse » est utilisée comme une expression d’indignation et pour accuser quelqu’un au pouvoir. Zola reçoit de nombreux messages de soutien, mais aussi des lettres d'injures et de menaces à coloration antisémite ou xénophobe (le père de Zola était un grand ingénieur de travaux publics italien). Petit à petit, des informations filtrent, des détails s'amoncèlent encourageant la famille dans la voie de la révision. Your account has been temporarily locked due to incorrect sign in attempts and will be automatically unlocked in C'est cet article qui scande le leitmotiv des dreyfusards pour les années à venir : « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera », un trait qui exprime le sens de la formule de l'auteur des Rougon-Macquart[13]. The authors declare no conflicts of interest. Tout a été calculé par moi, je m'étais fait donner le texte de la loi, je savais ce que je risquais. Celui-ci, révolté par l'iniquité faite au capitaine Dreyfus, se confie à son tour au vice-président du Sénat Auguste Scheurer-Kestner, mais tous deux décident de garder le secret faute de preuves positives[7]. L'émotion et la surprise autour des accusations proférées par Zola sont si fortes, qu'elles entraînent, à moyen terme, un sursaut de l'opinion[50]. L'affaire Dreyfus commence à l'automne 1894 sur la base d'une lettre appelée « bordereau ». Approché par le vice-président du Sénat Auguste Scheurer-Kestner, Zola est convaincu de l'iniquité de la décision de justice ; le sénateur détient, en effet, des informations indirectes mais sûres de l'avocat Louis Leblois. En 1991, le manuscrit original[89] est racheté aux descendants de Zola 5 millions de francs avec la participation du fonds du Patrimoine du ministère de la Culture. J'accuse est le titre d'un article rédigé par Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous forme d'une lettre ouverte au Président de la République Félix Faure. Parmi eux, Anatole France, Georges Courteline, Octave Mirbeau ou Claude Monet, mais aussi Charles Péguy, Lugné-Poe, Victor Bérard, Lucien Herr ou Alfred Jarry[63]. « J’accuse… ! Mais les spécialistes ne sont pas de cet avis[15] , [16]. Cette lettre prouve que des fuites sont organisées vers l'ambassade d'Allemagne à Paris. C'est la première des nombreuses pétitions qui vont rassembler de plus en plus d'intellectuels. Visitez eBay pour une grande sélection de l'aurore j'accuse d'emile zola. Vaughan raconte : « Je voulais faire un grand affichage et attirer l'attention du public[30]. ». Ce dispositif typographique, un peu oublié aujourd'hui, a marqué les contemporains de l'Affaire, et peut être comparé au logo de nos marques modernes[37]. Cette affaire a été présentée, depuis, dans de nombreuses expositions[91]. « J’accuse… ! » selon la graphie du titre en une du journal. La montée en puissance du mouvement dreyfusard, à partir de 1896, n'avait pas permis à ses adversaires d'identifier un leader sur qui déverser leur vindicte. Mais les deux options sont toutefois envisagées : ou Esterhazy est reconnu coupable et l'article appuiera sur les zones d'ombre de l'Affaire en exigeant la révision ; ou c'est l'acquittement et le pamphlet n'en sera que plus redoutable. Lors de ce lancement, Vaughan tient absolument à s'attacher les services de Georges Clemenceau, qui vient de faire cesser la parution de la Justice quelques mois plus tôt, après seize ans de parution et 688 éditoriaux[24]. Il offre aussi une tribune politique à un centre gauche républicain progressiste, principalement incarné par Georges Clemenceau, son éditorialiste[24]. En cela, il s'inspire des ligues humanistes créées notamment en Grande-Bretagne dans la seconde moitié du XIXe siècle[72]. Adroitement manipulés[9], l'enquêteur, de Pellieux, et les militaires magistrats acquittent le véritable traître au terme d'une parodie de justice[10] de deux journées, à l'issue d'un délibéré de trois minutes. Le 13 janvier 1898, un cri de révolte s'affiche à la une du journal L'Aurore : " J'accuse !... " Le quotidien n'a donc que trois mois d'existence au moment de la parution de l'article de Zola. ", page de couverture du journal l’Aurore, publiant la lettre d’Emile Zola au Président de la République, M. Félix Faure à propos de l’Affaire Dreyfus.jpg From Wikipedia, the free encyclopedia Mathieu Dreyfus, frère du condamné, découvre le pamphlet au matin du 13 janvier. Pour ses contemporains, le grand intérêt de l'article de Zola réside dans le résumé consolidé des différents événements constituant les quatre premières années de l'affaire Dreyfus, auquel le lecteur accède pour la première fois. De l'unanimité politique dans la condamnation du « traître Dreyfus » en 1894, le monde politique se divise peu à peu à l'image de la population elle-même, à mesure des révélations. ", page de couverture du journal l’Aurore, publiant la lettre d’Emile Zola au Président de la République, M. Félix Faure à propos de l’Affaire Dreyfus.jpg 600 × 800; 163 KB Auguste Scheurer-Kestner intervient alors officiellement, et devient la cible des nationalistes et des antisémites. Que tout cela croule, que mes œuvres périssent si Dreyfus n'est pas innocent ! Il est désormais conservé dans un coffre-fort au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France[90]. You may be trying to access this site from a secured browser on the server. J’accuse est le titre d’un article rédigé par Émile Zola lors de l’affaire Dreyfus et publié dans le journal L’Aurore du 13 janvier 1898 sous forme d’une lettre ouverte au Président de la République Félix Faure. Birnbach, David J. MD, MPH; Brull, Sorin J. MD, FCARCSI (Hon); Prielipp, Richard C. MD, MBA, FCCM. » est le titre d'un article rédigé par Émile Zola au cours de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 , n° 87, sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure. Lippincott Journals Subscribers, use your username or email along with your password to log in. Mais par cette scission, la France politique restera durablement coupée en deux camps irréductibles. Dans le camp anti-dreyfusard, c'est la stupeur, mêlée de furie vindicative[54]. Des pressions nombreuses incitent sa direction à informer le romancier que ses colonnes lui seront désormais fermées. On assiste aux différentes procédures judiciaires contre Alfred Dreyfus, de son arrestation à sa condamnation. J'accuse est le titre d'un article rédigé par Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous forme d'une lettre ouverte au Président de la République Félix Faure. », accentue le mépris dans la réplique[38]. Plus encore, l'article de Zola est l'exemple de « l'engagement intellectuel pour une cause juste »[86]. Il s’est inspiré d’un dossier fourni en 1896 par l’écrivain Bernard Lazare. René Rémond voit même, dans cet événement, l'une des origines de l'affrontement droite-gauche, encore en vigueur de nos jours[62]. Sa famille organise sa défense et le véritable traître est identifié en novembre 1897 : c'est le commandant Walsin Esterhazy, fait reconnu par le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires. L'Aurore, un journal montréalais fondé en 1866 et disparu en 1988 ; L'Aurore, un journal français fondé en 1897 et disparu en 1914 ; L'Aurore, un journal français fondé en 1944 et intégré au Figaro en 1985 ; Sur la manipulation du Conseil de guerre, lire M. Thomas. Mais le procès a mis au grand jour les failles de l’accusation contre Alfred Dreyfus, ce qui a pour conséquence, quelques mois plus tard, la révision de son cas (procès de Rennes en 1899, suivi de sa grâce immédiate, et de sa réhabilitation par la Cour de cassation en 1906). Écrivain célébré, mais sulfureux, taxé de « pornographie », stigmatisé et mis à l'index, notamment pour Lourdes qui vient de paraître, haï par la gent militaire qui ne lui a pas pardonné son roman La Débâcle, Zola représente l'apatride, le mécréant et l'antimilitariste qu'abhorre cette population choquée par « J’Accuse… ! Il s'agit d'une feuille du matin très récemment créée, à la fin du mois d'octobre 1897. Fitxer:"J'accuse...! Scheurer-Kestner et Clemenceau sont plus réticents, voire hostile pour ce qui concerne le vice-président du Sénat, estimant qu'il est hasardeux de se livrer au jury des assises[52]. Le double crime est consommé : « Condamnation d'un innocent, acquittement d'un coupable ». Sur Zola jusqu'en 1898 et ses engagements, lire H. Mitterand. « J'accuse… ! Il met aussi en cause les bureaux de l'armée responsables d'une campagne de presse mensongère, ainsi que les deux conseils de guerre « dont l'un a condamné Dreyfus sur la foi d'une pièce restée secrète, tandis que le second acquittait sciemment un coupable »[35]. Mais toute la journée du 13 janvier, Albert de Mun, député conservateur, pousse le gouvernement à adopter une position claire. Alors que les tirages moyens sont très généralement inférieurs à 30 000 exemplaires[28], ils culminent certainement au-delà de 200 000 exemplaires à cette mi-janvier 1898, mais on ne connaît pas exactement la diffusion de l'édition du 13 janvier 1898, qui est située entre 200 000 et 300 000 exemplaires. En témoignent les innombrables hommages qui lui sont rendus, dès février 1898. Mais il reste convaincu que la République et la démocratie sont les meilleurs garants des libertés publiques. Ces réactions violentes cachent mal le malaise que le coup porté par Zola ne manque pas d'installer. Registered users can save articles, searches, and manage email alerts. Cette unanimité emporte l'adhésion quasi totale de l'opinion publique française : Dreyfus a trahi et a été justement condamné, pense-t-on. From the *Department of Anesthesiology, University of Miami Miller School of Medicine, Miami, Florida; †Department of Anesthesiology, Mayo Clinic College of Medicine, Jacksonville, Florida; and ‡Department of Anesthesiology, University of Minnesota School of Medicine, Duluth, Minnesota. Et c'est fini, la France a sur sa joue cette souillure. Clemenceau lui-même serait l'auteur du néologisme, créé au lendemain de « J'accuse…! La forme employée par Zola est assez révolutionnaire en regard du support utilisé pour exprimer sa révolte. Souvent, les articles ne sont pas signés ; et lorsqu'ils le sont, c'est au bas de la colonne, même si son auteur est renommé. Les signatures ont été recueillies par des étudiants ou de jeunes écrivains comme Marcel Proust. Rapidement, il acquiert la conviction que les formes légales n'ont pas été respectées lors des différentes étapes judiciaires qui ont mené à la condamnation de Dreyfus au bagne. "J'accuse...! L'impression du journal est confiée à l'imprimerie Paul Dupont, qui traite aussi la production du Radical, du Jour et de la Patrie[26].