1918 starb ein Prozent der Bevölkerung an der Spanischen Grippe. Elle se caractérise ensuite par une période d'incubation de 2 à 3 jours, suivie de 3 à 5 jours de symptômes : fièvre, affaiblissement des défenses immunitaires, qui finalement permettent l'apparition de complications normalement bénignes, mais ici mortelles dans 3 % des cas, soit 20 fois plus que les grippes « normales ». Les premiers cas de grippe espagnole sont signalés en mars 1918 dans des bases militaires de l'État du Kansas aux États-Unis. Après plus de 50 millions de morts emportés par la guerre et cette grippe, la pandémie s'achève définitivement vers le début de l'été 1919. Une grippe qui n'a finalement pas grand-chose d'espagnole. Mais à la suite de la mutation du virus durant l'automne 1918, la France fait face à un pic de mortalité très important, notamment, chez les jeunes adultes. De plus, toute mesure générale risque de devenir un signe de faiblesse en direction de l’ennemi. Mais ce contact continuel permet, le cas échéant, aux variantes des virus de s'adapter au système immunitaire mammalien. Dès le 21 septembre 1918, dans l'ensemble du Nord-Est des États-Unis, des côtes américaines du golfe du Mexique, ainsi qu'en Californie et dans la majorité des grandes villes de l'Est américain, sont signalés des décès dus à la grippe : c'est le début d'une augmentation significative et anormale du nombre de cas mortels. C'est cela qui lui permit de devenir une pandémie. … Soit, sur une population de 10 000 grippés, 100 complications pulmonaires, 1 décès pour les épidémies communes. Plus meurtrière que la peste noire du XIVe siècle, la grippe espagnole fait deux à cinq fois plus de victimes que la Première Guerre mondiale qui a lieu à la même époque. Les flambées de grippe s'accélèrent au fur et à mesure des siècles : « de 1700 à 1889, l'intervalle moyen entre deux pandémies est de cinquante à soixante ans. Zustand: bon Hardcover. En 1918, la mort a pris deux visages : la guerre et celui d'un ennemi invisible : la grippe espagnole. Une … L’épidémie sévit avec plus de sévérité au mois d’octobre[12]. Johnson N.P., Mueller J. Il est suspecté que cela soit la première vague de cette grippe[9]. De février à mars 1919, la grippe espagnole touche les dernières régions de France qui étaient encore épargnées. Le bilan en Europe s'élèverait à 2,3 millions de morts, le reste concernant les autres pays du monde. Le gouvernement, qui refuse de comptabiliser le nombre exact de morts pour ne pas nuire au moral de la population minimise la situation. Ce virus père ne diffère de ceux des autres grippes que par une contagiosité plus élevée qu'à l'accoutumée, lui permettant d'engendrer une épidémie timidement internationale, cela n'est pas encore assez pour être appelé pandémie. À partir de 1889, cet intervalle n'est plus que de dix à quarante ans. L'Inde (18,5 millions de morts) et la Chine (4 à 9,5 millions de morts) semblent avoir été particulièrement touchées. Cette pandémie a fait prendre conscience de la nature internationale de la menace des épidémies et maladies, et des impératifs de l'hygiène et d'un réseau de surveillance pour y faire face. Toutefois, aujourd'hui encore le nombre de mort de la grippe espagnole fait débat notamment du fait de la censure instaurée durant la Première Guerre mondiale, mais également des difficultés de recensement de certains pays à cette époque comme en Asie ou en Afrique. Au Québec, comme partout ailleurs, les gens tombent alors comme des mouches, fauchés par une affection qu’on compare à la peste noire. D'un point de vue scientifique le lourd bilan de la grippe espagnole a également conduit à la stimulation de la virologie et l'épidémiologie qui étaient jusqu'alors des sciences embryonnaires. Ces pays sont en guerre et censurent les informations sur la maladie pour ne pas affecter le moral des populations. US National Library of Medecine National Institutes of Health, The Cambridge History of the Pacific Islanders, Centers for Disease Control and Prevention, Ce texte fournit des informations générales Statista ne peut garantir que les informations soient complètes ou exactes En raison de cycles de mise à jour, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, www.who.int/influenza/pandemic-influenza-an-evolving-challenge/en, grande fréquence des échanges internationaux, Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, Genesis and pathogenesis of the 1918 pandemic H1N1 influenza A virus, L'origine du virus de la grippe espagnole de 1918 enfin précisée, « Comment la grippe espagnole a pu faire jusqu'à 100 millions de morts », « Leçons tirées de l'influenza pandémique », Flu by Eileen A. Lynch. Ce n'était généralement qu'au bout de deux mois que l'épidémie s'essoufflait, poursuivant ailleurs son œuvre. C'est pour cette raison que l'épidémie a souvent été qualifiée en Europe de « grippe espagnole »[14],[15],[a], sauf en Espagne où elle porte le sobriquet de « Soldat napolitain »[13]. Entre 30 % et 50 % de la population mondia… À l'échelle mondiale, la grippe espagnole aurait selon l'Institut Pasteur causée entre 20 et 50 millions de morts. Taux difficile à estimer en cours de pandémie, attention, l'OMS ne donne pas d'information sur la létalité mais se contente de donner le taux de personnes décédés sur celui des personnes testés ce qui est différent. Les caractéristiques génétiques du virus ont pu être établies grâce à la conservation de tissus prélevés au cours d'autopsies récentes sur des cadavres inuits et norvégiens conservés dans le pergélisol (sol gelé des pays nordiques). Le premier cas est officiellement enregistré le 4 mars 1918 dans le camp militaire de Funston (en) dépendant de Fort Riley au Kansas. La seconde est qu'il proviendrait d'une souche nouvelle, provenant d'une autre espèce, notamment les espèces aviaires, qui sont des réservoirs naturels de bon nombre de virus. En quinze mois, de mars 1918 à mai 1919, l’humanité est frappée par la plus terrible épidémie de grippe qu’elle ait jamais connue, avec près de cinquante millions de victimes. Le pourcentage de malades oscille entre 30 et 80 % de contaminés dans les populations locales, parmi lesquels de 1 à 20 % de cas mortels. La pandémie de grippe espagnole est carrément qualifiée par l’historien Freddy Vinet de catastrophe sanitaire la plus grave depuis la fameuse "peste noire" de 1347-1348. L'hécatombe provoquée par cette dernière fait prendre conscience de la menace mondiale que représentent les épidémies et les maladies. La grippe espagnole a d’abord frappé faiblement au printemps 1918 avant de faire l’essentiel de ses ravages à l’automne. Traductions en contexte de "nombre démesuré" en français-espagnol avec Reverso Context : Le manque de preuve objective et le nombre démesuré de personnes qui vous détestent personnellement ou … Avant cette grippe de 1918, des pandémies de grippe se produisaient dans le monde en moyenne trois fois par siècle[2]. ». S'ensuite une période d'accalmie de deux mois de décembre 1918 jusqu'à janvier 1919. Ce virus est une grippe H1N1 dont l'origine aviaire est fortement suspectée à la suite de l'identification en 1999 de la séquence complète des 1 701 nucléotides du gène de l'hémagglutinine[27]. traduction nombre de morts dans le dictionnaire Francais - Espagnol de Reverso, voir aussi 'nombre de morts',nombre',nombre entier',nombre ordinal', conjugaison, expressions idiomatiques En effet, si elle était déjà présente dans l'ensemble de ces territoires, le nombre de contaminés n'était pas encore très élevé. Et pour cause : l'épidémie de grippe espagnole a fait pas moins de 30 millions de morts, soit plus que toute la guerre de 1914-1918. La grippe espagnole en 1918 en a rendu riche. Au fil des années, des travaux scientifiques ont été publiés, affinant l'origine géographique du virus, et semblant valider scientifiquement les États-Unis : le rapport de l'Oxford Academy, publié dans le magazine Evolution, Medicine, and Public Health, volume 2019, étudie les trois thèses qui avaient jusque là été évoquées (États-Unis, France et Chine), et réfute la Chine arguant que les écrits de l'époque s'appuyaient uniquement sur des données symptomatiques, et non sur la science, la microbiologie en 1918 étant peu développée. On penche plutôt aujourd’hui pour 50 millions de morts. 1918 Influenza: the mother of all pandemics, The American Influenza Epidemic of 1918: A Digital Encyclopedia. The devastating effect of the Spanish flu in the city of Philadelphia, PA, USA, Site rts.ch, page "Comment la grippe espagnole a pu faire jusqu'à 100 millions de morts", Why We Don’t Know the True Death Rate for Covid-19, Proceedings of the National Academy of Sciences, Risque pandémique lié à la grippe aviaire, La grippe espagnole, État par État aux USA, United States Navy forces ashore in the United States Admissions-1918, Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data, Groupe régional d'observation de la grippe, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Grippe_espagnole&oldid=178989924, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article manquant de références depuis mars 2020, Article manquant de références/Liste complète, Page incorrectement traitée par le Module:Unité, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à la santé, Portail:Maladies infectieuses/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Première Guerre mondiale/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Le rapport de recherches de Michael Worobey, Guan-Zhu Han et Andrew Rambaut, validés par Neil M. Ferguson de l', Les cas précoces et mortels d’infections respiratoires signalés dès 1916-1917 dans le, « virus père », souche inconnue : virus de grippe source, à forte, une proportion de population infectée élevée, évaluée à 500 millions soit 27 % de la population mondiale de 1,8 à 1,9 milliard d'habitants en 1918, François-Charles de Habsbourg-Lorraine, archiduc d'Autriche, prince de Toscane. Cette pandémie a fait 50 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale6. Durant cette période la mortalité du virus est foudroyante et les personnes contaminées décèdent en quelques heures seulement. Le mois d'octobre 1918, marque le passage de l'épidémie en pandémie qui touche désormais tous les pays du globe. À Rennes, des statistiques font état de 60 cas de grippe en mai 1918, dont 10 se révèlent fatals. En 1918, 1% de la population est morte de la grippe espagnole. Elle devance la "peste noire" de 1348, pandémie jusqu'alors la plus violente jamais connue qui a elle seule aurait fait environ 34 millions de victimes. Les rares prélèvements conservés (par exemple dans de la paraffine solide) s'avèrent aujourd'hui dégradés et inutilisables[46]. Cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et peut-être jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale. Du fait de sa grande contagiosité, l'épidémie se répand partout où les voyageurs contaminés, civils ou militaires, vont au gré des transports ferroviaires et maritimes de cette époque, inconscients du danger et de la puissance meurtrière de ce qu'ils portent. De 1918 à 1919, la grippe espagnole, arrivée en trois vagues, [...] a affecté 500 millions de personnes et causé 22 millions de décès dont 24 000 en Suisse. Ces cas mortels n'étaient pas dus au virus lui-même mais, du fait de l'affaiblissement de l'organisme qu'il entraîne, à des complications de maladies normalement non mortelles (bronchite, pneumonie...). Toutefois, en début d'année 1919, la grippe espagnole connaît sa troisième vague et va continuer à emporter ses victimes jusqu'au printemps 1919. À l'inverse, les autorités néo-zélandaises des Samoa occidentales firent preuve de négligence, et 90 % de la population fut infectée. Pour les autres pays, tels que les colonies africaines, l'Amérique du Sud et la Russie (alors en pleine refonte communiste), il n'est fait mention nulle part de quelconques statistiques, mais on peut, en fonction des populations de l'époque et de la mortalité moyenne, y estimer le nombre de morts total à près de 6 millions. Seuls quelques médecins isolés comme Loring Miner (de) écrivirent de petits traités exposant les symptômes constatés, des statistiques de contamination ou de taux de mortalité. La grippe espagnole a frappé plus massivement les pays n'ayant pas ou peu participé au conflit. Il estime judicieux de … Or, le mode d'organisation traditionnel de la paysannerie mettait en contact direct et continuel les oiseaux de basse-cour, les porcs et les humains. Après deux mois d'accalmie, de décembre 1918 à janvier 1919, l'année 1919 voit étrangement une recrudescence importante du nombre de cas. Certains pays seront encore touchés en 1919 et 1920 ; le dernier cas est signalé en juillet 1921, en Nouvelle-Calédonie[26]. Alors que les médecins américains, désemparés, sans aucune information ou aide possible, font face à cette épidémie du mieux qu'ils le peuvent, une infirmière sur quatre meurt. Mais ces chiffres ont été réévalués à la hausse depuis une vingtaine d’années. La grippe espagnole La grippe espagnole, c’est la pandémie la plus dévastatrice qui ait frappé le monde au XXe siècle. Le virus est à l'origine de trois vagues principales : Du fait de l'absence d'étude sur des souches originales du virus de la grippe espagnole, aucune souche n'ayant pu être conservée, il est impossible de déclarer, aujourd'hui du moins, quelle est la source qui a vu apparaître le « virus père ». Cette "Grande Tueuse" fait aussi plus de victimes que la Première Guerre mondiale qui a provoqué 9 à 10 millions de morts en quatre ans. Bien que les premiers cas connus soient apparus aux États-Unis, on lui a attribué le nom de « grippe espagnole » car l'Espagne — non impliquée dans la Première Guerre mondiale — fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie. Cependant, pour les chercheurs et les historiens, des données sont encore disponibles dans les archives médicales et sanitaires de certains pays. Le taux de mortalité en Nouvelle-Zélande elle-même fut de 5 %[45]. L’épidémie se serait propagée ensuite à la fois en Amérique du Nord et vers l’Europe, lors du débarquement de la force expéditionnaire américaine à Bordeaux en avril 1918[6]. Contrairement au nom qui lui est attribué, l'Espagne n'est pourtant pas à l'origine de la grippe espagnole. Miner, alerté par le taux de mortalité envoya un rapport aux autorités sanitaires. L'origine de la pandémie a d'abord été difficile à établir, plusieurs hypothèses ayant été émises : L’historien Pierre Darmon enfin a signalé plusieurs épidémies de pneumonies ayant touché les travailleurs annamites en France en 1917 et 1918[7]. GRIPPE ESPAGNOLE - Apparu aux États-Unis en 1918, un virus appelé à tort "grippe espagnole" devient la pandémie la plus meurtrière de l'histoire. La mortalité importante était due à une surinfection bronchique bactérienne, mais aussi à une pneumonie due au virus. D'autres sources parlant de 20 à 50 millions, je supose que ma source prenait pour référence une estimation haute (ce qui est fréquement le cas dans les articles de … Le nombre des décès imputables à la rougeole a augmenté. Aucune souche n'ayant pu être conservée, aucune étude n'a pu être faite sur l'origine de sa contagiosité et de sa virulence, l'une comme l'autre restant inexpliquées jusqu'en 1950, date à laquelle le chercheur Johan Hultin (en) découvre des tissus contenant des traces du virus sur des corps d'Inuits enterrés dans le permafrost d'Alaska[47]. Karl Feltgen est médecin et membre du groupe d’Histoire des Hôpitaux de Rouen. Des consignes de distanciation physique existent aussi, mais elles sont appliquées dans les hôpitaux et ne sont pas préconisées à l’ensemble de la population[33]. Édith Schiele, épouse du précédent, enceinte de six mois. En effet, selon les travaux de certains chercheurs américains comme Michael Worobey, professeur de biologie à l'Université d'Arizona, le virus de la grippe espagnole serait né de la combinaison d'une souche humaine (H1), provenant de la grippe saisonnière H1N8, avec des gènes aviaires de type N1. Et 240 000 en France. C’est-à-dire, le taux de mortalité naturel, si aucun des infectés ne reçoit de soin. Cette troisième « vague » est toutefois moins grave[25], les individus atteints lors des deux premières vagues présentant désormais une immunité, et ne pouvant donc ni être contaminés ni colporter le virus. Plusieurs études laissent penser que cette épidémie pourrait avoir été à l'origine d'un premier baby-boom (y compris dans des pays neutres) après la guerre[30]. Ce que l'on sait de ce virus père tient en ses propriétés pathologiques. Dans le cadre du colloque Terreur qui a eu lieu à L'ICES, Manuel Pelaez intervient sur la dictature et la terreur de l'inquisition espagnole. La grippe asiatique : entre 1,1 et 2 millions de mort pour une population 2 fois inférieure. Für später vormerken. La grippe espagnole ? La grippe dite "espagnole" a tué entre 20 et 50 millions de personnes dans le monde entre mai 1918 et avril 1919. La Grande Guerre se termine, et personne encore ne s’imagine que la mort va encore frapper sur tous les continents, de l’Europe jusqu’aux îles les plus reculées du Pacifique. épidémie de grippe d’une rare intensité a causé la mort d’un nombre très important de jeunes hommes et de jeunes femmes en Suisse et dans le monde entier. Aussi, quand en mai 1918 la grippe atteint l'Espagne, la presse espagnole est-elle la première à en décrire les effets[13]. Les premières décisions coercitives sont prises en automne 1918. De là, l'Europe étant à l'époque le centre colonisateur du monde, des bateaux, avec à leur bord des marins grippés, partent vers l'Afrique, l'Amérique du Sud, les Indes et la Chine, ainsi que vers l'Océanie, ces marins colportant vers ces terres alors encore épargnées une épidémie qui, de fait, devient alors pandémie. Naufrage du Titanic : pourquoi et comment a-t-il coulé ? Le virus grippal responsable de la grippe espagnole proviendrait des oiseaux qui sont des réservoirs naturels de bon nombre de virus. News : en:Black_Death parle de 34 millions de morts, ce qui fait plus que le consensus de 30 millions de mort de la grippe espagnole. À partir de début novembre 1918, le virus se répand très vite dans toute l'Afrique, l'Amérique latine, les Indes, la Chine ainsi qu'en Océanie. A partir du mois de septembre de la même année, le virus mute et les premiers cas mortels de la grippe espagnole sont signalés au sein de la région de Boston. En un peu plus d'un an, la pandémie aura fait finalement plus de victimes (voir les évaluations dans le chapeau) dans le monde que la Première Guerre mondiale entre août 1914 et novembre 1918. Il y a cependant deux hypothèses possibles concernant l'apparition du « virus père » de la grippe espagnole : la première est que ce virus proviendrait de la mutation d'un virus humain préexistant ; dans ce cas, il devrait n'être que faiblement différent de l'original, et les populations humaines devraient, en bonne partie, être immunisées. Toutefois, les réglementations des gestes barrières variaient selon les régions et les pays.