Le président Laurent Gbagbo a pris des dispositions légales par la voie de décrets afin de permettre à la CEI d'organiser des élections démocratiques libres et non controversées. Le 17 février, le gouvernement Gbagbo décide de nationaliser la BICICI et la SGBCI[104],[105], ce qui permet le paiement des fonctionnaires début mars[106]. La mobilisation des médias était une phase importante pour l’image de Laurent Gbagbo. Les deux camps s'accusent mutuellement d'intimidations envers les électeurs dans certaines régions[4]. Les dispositions prises ont permis de contourner le problème des origines discutées du candidat Alassane Ouattara, ce qui permet au Conseil constitutionnel de valider la candidature de ce dernier. Gouvernement Guy Mollet du 31 janvier 1956 au 21 mai 1957. Ces premiers résultats ne permettent évidemment pas de dégager de véritables tendances. Elles ont notamment tiré sur le Palais présidentiel, où sont stockées des armes lourdes[65]. Le même jour, une décision du Conseil constitutionnel ivoirien proclame Alassane Ouattara président de la République[73]. L'origine n'est pas clairement établie. En écrivant cette lettre Jean Ping initia une condamnation de la communauté internationale. Le jour de l'arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, le président Alassane Ouattara annonce sa volonté de fonder une commission vérité et réconciliation chargé de faire la lumière sur les violations des droits de l'homme. – Jeune Afrique Cependant, l'ensemble des candidats dénoncent la non-représentation dans les médias nationaux de leurs activités. De plus la vente des journaux devenait de moins en moins fréquente, car le peuple n’achetait pas par peur, mais aussi à cause de la censure qui faisait qu’ils ne pouvaient point dénoncer les pratiques des dirigeants. L’article de Gouëset Catherine, « La chute de Gbagbo en huit actes »[39], analyse les différentes étapes qui ont résulté à l’arrestation de l’ex-président ivoirien. Après un appel d'Alassane Ouattara à marcher sur les organes du 4e pouvoir, représenté par l'organe de télévision national RTI, des coups de feu sont échangés entre différentes factions et l'armée. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Albert Mabri Toikeusse . Blaise Compaoré n'est pas venu. Thabo Mbeki, qui avait été médiateur dans la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire en 2004 à la demande de l'Union africaine, note que, « en termes de suffrages exprimés pour chacun des candidats, la CEI, le CC et le représentant spécial de l'ONU ont abouti à trois résultats différents », et s'étonne que la mission d'observation électorale de la CEDEAO n'ait jamais publié son rapport sur le second tour de l'élection[25]. Il n'est rééligible qu'une fois. La CEDEAO menace d'utiliser "une force légitime", l'ECOMOG pour forcer Gbagbo à quitter le pouvoir[22]. Selon Alain Toussaint, porte-parole de Gbagbo, ce dernier a été arrêté par les forces françaises et « remis aux chefs de la rébellion »[70] ; c'est aussi ce que déclare dans un premier temps un porte-parole à Paris de Ouattara[71]. Le 19 novembre, des étudiants du principal syndicat étudiant proche du Front populaire ivoirien s'en sont pris au quartier général de campagne du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)[6]. La crise ivoirienne de 2010-2011 est une crise politique en Côte d'Ivoire qui débute après le second tour de l'élection présidentielle ivoirienne de 2010, le premier scrutin depuis 10 ans, dont le résultat amène à un différend électoral, à la suite de fraudes présumées. Après l'échec de plusieurs médiations africaines et plusieurs mois de fortes tensions, une vaste offensive des forces d'Alassane Ouattara est lancée à la fin du mois de mars 2011. L'élection présidentielle ivoirienne de 2010, deuxième élection présidentielle de la Deuxième République, au suffrage universel direct est un scrutin visant à désigner, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, le président de la République de Côte d'Ivoire pour un mandat de cinq ans. Le Conseil constitutionnel[18], dont les membres sont nommés par le président de la République et le président de l'Assemblée nationale, juge les résultats de la CEI non valables[19] et annonce le lendemain la victoire du président sortant avec un score de 51,45 % après invalidation des votes dans sept départements du Nord (soit 13 % des votants)[20]. Le 6 novembre, Paul Yao N'dré, président du Conseil constitutionnel certifie les résultats de la CEI et annonce la tenue d'un second tour le 28 novembre 2010[12]. Plusieurs semaines après son refus de démissionner du gouvernement: ... L’artiste ivoirien Dj Arafat n’est plus . Selon l'ONU, « le président sortant s'est rendu aux forces du président élu »[71] après la capitulation de ses partisans sur place contre la nouvelle armée gouvernementale (FRCI). « Abidjan rappelle son ambassadeur au Sénégal », « Après le voyage d'ADO à Dakar : Le torchon brûle entre Gbagbo et Wade » Par Nord-Sud, Dernière modification le 2 janvier 2021, à 18:49, Président de la République de Côte d'Ivoire, scrutin uninominal majoritaire à deux tours, président de la République de Côte d'Ivoire, crise politico-militaire en Côte d'Ivoire, élection présidentielle ivoirienne de 2000, Le département américain déclare un tir perdu dans le périmètre de son ambassade, Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire, Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire, Conseil national de la communication audiovisuelle, Voici la décision du Conseil Constitutionnel qui arrête la liste des candidats, « Laurent Gbagbo reçoit le soutien de chefs traditionnels dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire », « Élection présidentielle – Le Conseil Constitutionnel proclame les résultats définitifs du premier tour », Abidjan rappelle son ambassadeur au Sénégal - LeMonde.fr, Côté d'Ivoire : Bédié appelle à voter Ouattara, Article de « jeune Afrique » du 2/12/2010, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élection_présidentielle_ivoirienne_de_2010&oldid=178332419, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Élection présidentielle ivoirienne de 2010. Après cette annonce, les militaires ferment les frontières du pays[6]. D'autres parmi eux ont pour mission de rejoindre l'Hôtel du Golf pour y assurer une meilleure sécurité de ses occupants. Ainsi, le PDCI-RDA de Konan Bédié, après sa tournée dans son bastion de la région des lacs, envisage une tournée dans l'ouest, précisément à Duékoué, Toulepleu, Bloléquin puis Guiglo. Le second tour voit s'opposer les candidats Gbagbo et Ouattara. À l'issue du second tour, Alassane Ouattara est proclamé le 2 décembre 2010 4e président de la République de Côte d'Ivoire avec 54,10 %. Des manifestations de producteurs de cacao ont lieu en février pour dénoncer l'embargo[92],[93]. Le premier tour voit s'affronter quatorze candidats. Le 3 mars 2007, à la suite de l'accord de Ouagadougou, Laurent Gbagbo nomme le chef de la rébellion, Guillaume Soro, Premier ministre. D'après Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, ce serait des morts liés à la bataille de Duékoué[77]. Dès le 5 décembre, l'Union africaine (UA) essaye de trouver une issue diplomatique à cette crise. La presse a été surprise par le fait que cette annonce ait lieu à l'Hôtel du Golf, protégé par les forces de l'ONUCI[5]. L'article 36 de la Constitution dispose en effet que « le premier tour du scrutin a lieu dans le courant du mois d'octobre de la cinquième année du mandat du président de la République ». C’est lui qui a déstabilisé la Sierra-Léone, le Libéria, Diabi Pr. Le 31 janvier, lors de la 16e session ordinaire de la Conférence de l'Union africaine, Jean Ping annonce la composition de ce panel. Laurent Gbagbo et sa femme sont finalement arrêtés le 11 avril, à la résidence présidentielle. Laurent Gbagbo est le premier président à être battu. Seneweb.fr est un portail d'actualités au sénégal qui vise à partager les dernières actualités, internationales, sportives, sociétales et humaines. Alassane Ouattara a le soutien de la communauté internationale, Laurent Gbagbo celui du conseil constitutionnel. Elle a fait l'objet d'une organisation spécifique des médias officiels pour assurer une équité des candidats à leur accès[10]. Finalement, Bédié est réélu avec plus de 90 % des suffrages face à Francis Wodié, du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). Gbagbo et Ouattara le 28 décembre[23] et le 3 janvier où Raila Odinga, Premier ministre kényan et envoyé de l'UA les accompagnera[24]. « Côte d'Ivoire: Ouattara prend le pas sur Gbagbo », Sécurité de l'Ouest : Le contingent Onuci de Toulépleu démantelé, Côte d'Ivoire : La ville de Doké aux mains des forces nouvelles, Bloléquin occupée par les Forces nouvelles - L’entrée et la sortie de Guiglo bloquées par les Fds, Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara met en place les Forces républicaines de Côte d'Ivoire, Les pro-Ouattara revendiquent la prise de Duékoué, Sécurisation des villes du pays - Les Frci avancent, Gbagbo négocie, Côte d'Ivoire: les forces pro-Ouattara contrôlent Bondoukou (est), Côte d'Ivoire : la capitale aux mains des pro-Ouattara, Opération "restaurer la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire" - Gagnoa, Guibéroua, Bocanda et San-Pedro aux mains des FRCI, Article de « Romandie News » du 31/03/2011, Des combattants pro-Ouattara sont entrés à Yamoussoukro, Côte d'Ivoire: les forces pro-Ouattara contrôlent Yamoussoukro (habitants), Côte d'Ivoire : le général Philippe Mangou quitte le navire, L'aéroport d'Abidjan contrôlé par l'ONU, les frontières du pays fermées, « Côte d'Ivoire: le dernier bastion pro-Gbagbo est tombé », « Alassane Ouattara proclamé président de la Côte d'Ivoire », Près d'un million de déplacés en Côte d'Ivoire, selon le HCR, Hundreds Die In Battle For Ivory Coast City, Ouest ivoirien: 152 corps à Duékoué et non des centaines, Côte d'Ivoire : des centaines de civils tués à Duékoué, « Alassane Ouattara a pris contact avec la Cour pénale internationale », Philippe Henri Dacoury-Tabley : «C’est avec tristesse que je m’en vais…», L’embargo d’Alassane Ouattara sur les exports de cacao a affolé les marchés, Côte d'Ivoire: l'UE lève des sanctions en soutien à Ouattara, Café-cacao : Des producteurs du Sud-Bandama protestent contre l’embargo de l’UE, Crise post-électorale : Manifestation des producteurs de cacao devant le siège de l'Union Européenne à Abidjan Plateau, Cacao ivoirien: le camp Ouattara rejette la "nationalisation" de Gbagbo, Côte d'Ivoire: la Bourse d'Abidjan fermée, Bicici et Citibank : Le gouvernement Aké Ngbo ferme les comptes des sociétés d'Etat, Après la Bicici et Citibank : La Sgbci sur le départ, Face au risque de braquage : La Biao, la Baci et Ecobank ferment, Séisme bancaire à Abidjan : Ecobank rejoint les banques opposées au système Gbagbo, Laurent Gbagbo veut nationaliser des banques étrangères, Réouverture des banques : La Sgbci aujourd’hui, la Bicici dans une semaine, Paiement des salaires Plus de 105.000 fonctionnaires et agents de l’Etat satisfaits. Mis à part la presse partisane le peuple pouvait s’informer sur la Radio Télévisée Ivoirienne (RTI) qui était l’une des seules sources disponibles au public et acceptée par Laurent Gbagbo. » Le gouvernement ivoirien rappelle son ambassadeur au Sénégal et qualifie la visite du candidat Ouattara au Sénégal « d'ingérence intolérable du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire »[14]. Mais des affrontements ont lieu aussi à Adjamé, au nord d'Abidjan, à Yopougon, à Koumassi ou à Treichville. Le 6 octobre 2000, 14 des 19 candidats à l'élection présidentielle du 26 octobre 2000 sont éliminés par la Cour Suprême y compris Ouattara pour des raisons de citoyenneté, et l'ancien président Bédié pour ne pas avoir présenté un certificat médical correct[4]. Le CNCA fixe un calendrier pour la campagne présidentielle, Franck Anderson Kouassi président du CNCA annonce un programme qui comprend un accès équitable et égal dans les médias aux 14 candidats. Lors d'une visite à Bongouanou le 6 août, Laurent Gbagbo affirme ceci à propos du report de l'élection : « Il y en a qui veulent aujourd’hui travestir la vérité. C'est finalement le 2 décembre suivant, soit quatre jours après le vote, que la Commission électorale indépendante proclame la victoire d'Alassane Ouattara avec 54,1 % des voix contre 45,9 % pour Laurent Gbagbo[17]. Gouvernement Pierre Pflimlin du 13 mai 1958 au 28 mai 1958. Contrairement au jour d’aujoud’hui, Internet ne jouait pas un grand rôle en politique. Le 2 décembre, Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante (CEI), annonce la victoire d'Alassane Ouattara avec 54,10 % des voix, contre 45,90 % pour Laurent Gbagbo, avec un taux de participation de 81,1 %. Le 24 décembre, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont fait partie la Côte d'Ivoire, organise un sommet extraordinaire à Abuja, au Nigéria. Le 30 mars, les troupes pro-Ouattara prennent Soubré[53], Tiébissou[54], Gagnoa[55], Guibéroua[55], Bocanda[55], San-Pédro[56] et entrent dans Yamoussoukro[57],[58]. Le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré a évoqué mercredi l’acquisition de « 200.000 doses de vaccin » contre la maladie à coronavirus (covid-19) « pour une cible de 100.000 personnes vulnérables afin de démarrer la campagne de vaccination » en Côte d’Ivoire « dès le 15 février 2021 », après un conseil des ministres. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Néanmoins, le CNCA constate dans son rapport mensuel de septembre 2010 une sur-représentation du Président Laurent Gbagbo dans les médias d'État à travers ses activités présidentielles. Ainsi une émission spécialement initiée par la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI) « Face aux électeurs » était une plate-forme d'expression de 90 minutes pour chaque candidat pour expliquer son programme. Enfin, en ce qui concerne le comédien Adama Dolo, les conseillers du Conseil constitutionnel ont dû recourir à des dispositions particulières pour lui permettre de prendre part à la présidentielle. « Je suis désolé pour l'image de mon pays, mais la fin du processus est la validation par le représentant spécial de l'Onu, et c'est cette validation qui confirme que je suis le vainqueur[13] ».